Forum de FilmDeCulte

Je suis allé voir j'ai pas trouvé (mais du coup je télécharge une dizaine d'autres films ).

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CroqAnimement votre

La qualité déplorable de certains films, et le nombre de vo non sous-titrées m’ont un peu désespéré. Mais j’ai quand même pris pas mal de trucs sur La Loupe.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Et on y va comment sur cette loupe facebook

Faut être invité. Rajoute moi en ami et je t'invite si tu veux.

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CroqAnimement votre

Je n'utilise facebook que pour partager des photos de famille, de voyages pour des membres de famille ou amis éloignés géographiquement ( famille vivant à Hong Kong, à la réunion ou même en France). Je n'ai donc qu'une liste très limitée d'amis très proches, quasi la famille pour tous. Bref, c'est très perso donc je ne valide que très peu d'amis via facebook ( Y a même des patients, des représentants médicaux qui demandent ). Désolé. C'est néanmoins gentil de ta part.

C'est pas réellement pour moi car j'ai peu de choses à cacher mais vis à vis des enfants je fais gaffe. Et ma femme est très maniaque la dessus. Déjà qu'elle râle pour des copains que je connais depuis le primaire.

Non mais tu fais comme tu veux (il est aussi tout à fait possible de rajouter quelqu'un en ami et de l'enlever après). Après et je dis ça sans t'offenser mais pas sûr que tu y trouves ton compte de toute façon, c'est principalement du cinéma pointu et introuvable, pas trop le genre de cinéma que tu me sembles apprécier au quotidien.

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CroqAnimement votre

Le porno gay c'est effectivement pas trop pour moi . Mais les séries B j'aime bien et j'étais plutôt adepte de la collection les introuvables chez wildside ou quartier interdit ET cinéma de quartier de Dionnet. J'ai fréquenté aussi l'étrange festival à Paris.

Et j'avais bien aimé le renne blanc de la regrettée cinema club

Le film est aussi disponible sur YouTube. J'avais essayé de le regarder il y a quelques mois mais faute de sous-titres, j'avais renoncé. J'étais tombé sur ce film en feuilletant le livre d'or du cinéma de Michel Lebrun 80/81, que j'avais dans ma bibliothèque, ouvrage qui recense toutes les sorties annuelles avec des commentaires de l'auteur et parfois des extraits d'autres critiques. New York connection y était qualifié rien moins que de chef d'œuvre.

Parce que c’est un film « de droite », ou plutôt « pas de gauche » (donc « nazi » selon l’échelle des valeurs de 2025). Plus proche dans le fond des films de James Glickenhaus comme The Exterminator ou Shakedown, eux aussi « oubliés » en grande partie, je pense, par leur manque total de complaisance sociologique envers la criminalité urbaine. Même si les similitudes formelles avec The Warriors sont indéniables (ça court, ça prend le métro, ça se bastonne).

Le NYC hardcore et invivable de l’époque est un personnage à part entière avec des rappels constants à son état de putréfaction, avant que la gentrification de certains quartiers et plus de moyens policiers ne viennent améliorer certaines choses. Rappels qui prennent plusieurs formes : l’antagoniste bien sûr, complètement déséquilibré et répugnant, mais aussi rentier/héritier poussé à bout par la double destruction de son quartier historique, le Bronx du sud : d'où son discours à la fois raciste et anticapitaliste, son existence déjà douteuse prise qui plus est en tenaille entre spéculation immobilière et lumpenprolétariat, tous deux agents de sa dépossession ; la manière dont il investit les souterrains sinistres sous Central Park, endroit emblématique à bien des égards, notamment en termes d’agressions et viols et violences en tous genres en contraste avec son attrait en journée ; son acte à la vue de tous bien sûr, et la facilité avec laquelle il se fond dans les méandres de la mégalopole ; l’ex-femme partie au vert en partie par dégoût de la ville ; les peep shows qui ont pignon sur rue, marqués par leur propre violence et leur propre corruption ; la corruption policière aussi du coup (incroyable Dan Hedaya en pelleteuse ivre de vengeance) ; la délinquance désinhibée et misogyne issue de l’immigration récente, et la manière dont les autres minorités en souffrent et s’en plaignent aussi... Tout le propos du film à ce sujet se résume à un échange dans un taxi-brousse conduit par une noire-américaine désabusée, ne laissant aucune place à une quelconque convergence des luttes entre dépossédés : donc ouais, pas de quoi marquer des points idéologiques pour la postérité du milieu, qui a opté pour un autre appel d'offre idéologique.

Sinon, comme le dit Art Core, grosse préfiguration de Die Hard 3. Moins ciselé niveau mise en scène, forcément, mais c’est rattrapé par l’empilage sans pitié d’obstacles et de péripéties, la sécheresse d’ensemble (peu de musique), le côté monomaniaque du personnage de James Brolin qui file de déconvenues en résolutions avec une constante inventivité. Récit aux motivations et à la résolution classiques, mais au concept et à l’efficacité redoutables. Le haut du panier de la série B réac de l’époque. Excellente surprise.

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Looks like meat's back on the menu, boys!