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Premier film de Robert Redford et bim: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté... Pour son premier passage derrière la caméra, il a envoyé du lourd direct avec ce drame familial d'une extrême finesse. C'est un film sur le deuil, mais avec une mort qu'on met du temps à comprendre tant elle a déjà été enfouie par certains membres de la famille. L'émotion jaillit à travers le frère du défunt, Timothy Hutton (première apparition à l'écran et Oscar du second (sic) rôle), bluffant. Donald Sutherland, totalement rentré, magnifique. Et le psy, Judd Hirsch (INDEPENDENCE DAY - RESURGENCE), rôle d'abord cynique puis touchant.

Ça m'a vraiment fait penser à du Kenneth Lonergan, c'est clairement un film qui a dû l'influencer.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le film m'avait beaucoup impressionné la première fois, malgré le canon de Pachebel qui vient pointer son museau toutes les trente-six secondes.
Expression dark d'un mal-être adolescent qui ne s'explique pas seulement par la disparition du frère, laquelle n'est, semble-t-il qu'un catalyseur (failli écrire un cataclysme). Il y a des gens qui critiquent parce que la mère est la méchante sinon. J'ai eu quelques réserves en le revoyant partiellement, dues justement à cette réserve protestante, étouffante qui enserre cette famille mais Donald Sutherland reste génial dans un rôle de demi-loque, la scène où on apprend le suicide de la nana un peu après qu'il l'ait vue ou celle du date de Hutton avec Elizabeth McGowern sont top. Comme Judd Hirsch, le psy juif qu'on a tous envie d'avoir.

Will Hunting aussi pour la relation avec le psy.