Forum de FilmDeCulte

Ah oui c'est la nouvelle "définition" par les ricains de la pédophilie, assez drôle quand tu peux te marier à 16 ans dans la plupart des Etats.
Bref encore un truc débile, mais ça ne touche pas seulement les gauchistes, les conservateurs font souvent la même chose (sauf quand ça touche un de leur idole).
Je me demande si c'est lié au fait que les jeunes là-bas baisent de moins en moins (d'après les stats..)/

Vu cette communication militante sur le danger dans une relation:




Dans quel monde est-ce que "T'oblige à regarder des films pornos" est plusieurs crans plus grave que "Te gifle, te frappe" ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca sent le vécu.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

C'est une communication militante comme tu le dis QGJ. Ça émane probablement de féministes abolitionnistes, donc opposées à la pornographie. J'ai cherché un peu la source et ce n'est pas dit officiellement, mais ça me semble évident. Si ça avait été des pro-sexe, je doute que cette mention figurerait sur cette échelle. Ça n'enlève pas la pertinence de l'outil pour décrire des mécanismes violents au sein d'une relation, j'avais même pas vu que c'était gradué d'ailleurs alors que je l'ai chez moi.

Abolitionniste ou pas, forcer à regarder des pornos, c'est quand même red flag.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Clairement, mais c'est une violence assez spécifique (ou alors j'ai eu de la chance ? Ça m'est jamais arrivé). Et je donne raison à QGJ, c'est étrange d'établir une hiérarchie où les coups et blessures sont considérés moins graves que ça.

Après je comprend la raison: ce genre de communication c'est de la pédagogie à l'adresse de jeunes filles qui savent toutes que se faire gifler ou pousser est intolérable. Alors que se laisser tripoter, mater des trucs de boule, c'est moins évident comme red flag pour beaucoup.

Mais ça renvoie quand même à notre société où le crime sexuel est vraiment devenu le pire du pire. Je repensais à Will Smith qui fout une énorme pêche à Chris Rock, un geste d'une violence inouïe, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques. Et certes on en a beaucoup parlé sur le coup et Smith a été brièvement mis au ban, mais t'as l'impression qu'un truc sexuel en public comme ça serait un coup d'arrêt quasi-définitif presque pire.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est ce que j'avais déjà souligné au moment de l'arrestation de Weinstein. On découvre ses méthodes de harcèlement sexuel (et d'agressions, de viols...), alors que le gars pratiquait le harcèlement moral depuis des années sans que ça pose de problème à personne. Or 1/ c'est tout aussi condamnable, et 2/ il est logique qu'un gars qui pratique le harcèlement, sans le moindre respect pour l'être humain, en vienne un jour au harcèlement sexuel.
Après, le problème c'est que le crime sexuel a été trop longuement toléré, voire même carrément ignoré (combien de femmes découvrent des années plus tard qu'elles ont elles-mêmes été violées)...

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Un monde où le psychologique et le symbolique ont pris l'ascendant sur le matériel et le physique.

Rien que penser que la gifle de Smith était d'une violence inouïe et pouvait avoir des conséquences dramatiques repose sur le cadre de l'événement où elle est arrivée.
Une gifle est un geste violent, quelque soit sa puissance et son origine.
Mais celle de Smith n'était techniquement pas assez inouïe pour avoir des conséquences dramatiques au-delà de la carrière de Smith (bon, j'ai peut-être raté le visage tuméfié post-trauma de Rock).
C'était qu'une baffe appuyée dont le plus grand risque pour l'intégrité physique de Rock était que Smith lui griffe la cornée au passage. Ou éventuellement provoque un arrêt cardiaque lié à l'émotion avant même le choc (parce que chimiquement, voir arriver une frappe, même sans avoir le temps d'y penser, c'est déjà une violence).

Je serais vraiment étonnée que les personnes ayant validé cette échelle aient jamais pris une baffe impliquant ne serait-ce qu'une rougeur après choc. Mais ayant certainement connues des violences psychologiques, elles prennent celles-ci pour évidemment plus graves. Ce qu'elles peuvent souvent être mais dépendant au moins autant de l'état psychologique antérieure de la victime que de l'agresseur.
Alors que la même droite par le même auteur fait, basiquement, les mêmes dégâts à n'importe qui (modulo une fragilité physique plutôt lié à l'âge ou un handicap). À laquelle s'ajoutera, ou non, une graduation d'effets psychologiques selon les personnes en prime.
Ou alors font sciemment ce choix pour un buzz.

T'es mère, tu jettes ton bébé dans la poubelle mais au fond c'est quand même un peu la faute des hommes:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C’est toi qui a dessiné une bite ?

Et une réaction épidermique de mâle blessé dans son égo de plus, une!

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Ego blessé ou pas, c'est du journalisme de merde. On dirait une fanfiction.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est une tendance idéologique dans certains milieux qui n'est pas nouvelle que de constamment faire des violences des femmes une sorte de corollaire de celles des hommes, finalement à l'origine de tout ce qui va mal. Les femmes ne peuvent pas être des monstres à part entière, il y a toujours un "oui, mais" qui n'est pas forcément toujours faux mais qui finit par être systématisé. C'est l'équivalent du "il a eu une enfance difficile" pour les criminels les plus violents. Au bout d'un moment, bon...

De quel organe de presse émane l'article ?

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Le Monde.

Après l'article en lui-même est sans doute plus nuancé mais j'ai trouvé ce choix de chapeau révélateur. Et je vous épargne le bon vieux "Si ça avait été l'inverse que n'entendrions-nous pas"

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Liam Engle: réalisateur et scénariste