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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:21 
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Baptiste a écrit:
Film Freak a écrit:
Baptiste a écrit:
Oui? Se chagriner que le film soit une satire contre les riches...

Ça ne le chagrine pas du tout. Relis ce que tu quotes. Il s'interroge sur ce qui a valu la Palme. Et c'est pas la première fois qu'une satire des riches remporte la Palme.
Et ce qui le "chagrine" éventuellement , ce n'est pas la satire en soi si j'en crois ce bout de message mais le fait qu'elle soit "interminable, virant au lourdingue".

J'ai pas vu Anora, j'ai aucun avis là, j'interviens simplement pour dire qu'il n'y a rien de réac dans son message.

Par contre, ta réaction épidermique, on pourrait tartiner dessus...


Le chevalier blanc ça te va mal surtout quand t'as visiblement des soucis de lecture. Il s'exaspère précisément sur le fait que faire une satire a l'air d'automatiquement "payer"

Merci de paraphraser ce que je dis. Soucis de lecture?

Citation:
et que les gens se marrent alors que c'est lourd.

Donc pas un reproche de fond mais de forme, allez merci d'être passé.

Citation:
Et je réponds que si les gens se marrent c'est ptet que ça fait un peu catharsis par rapport à la situation de notre propre pays.

Et que si lui ne rit pas, c'est qu'il est réac.

Citation:
Et pour le coup j'avais moyen aimé Triangle of sadness.

Tu votes LR je parie.

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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:27 
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Cosmo a écrit:
Les hommes de main sont des carpettes face a la mère surtout (et le père aussi ne la ramène pas devant elle - mais se marre dès qu’un autre lui tient tête). C’est elle qu’ils ont au téléphone, jamais le père.


Ils font la carpette face aux deux, dans l'avion, ils les remercient de concert. Mais ils ont peur de qui tient les ficelles. Mais c'est vrai que cet aspect du personnage de Vanya est super intéressant puisqu'au départ, dans les bribes d'infos qu'il donne à Ani, il parle surtout de son père, alors que sa mère est en réalité le dragon (bon, le père a pas l'air non plus commode).
Et sur Vanya, effectivement, il y a un portrait intéressant sur le terrain de "comment tu traites ta copine, c'est pas ta mère, ho !"
Il y a aussi le personnage de la bonne qui fait le ménage pendant qu'ils glandent, mais tu apprends aussi qu'il la laisse jouer et fumer. Y a aussi un truc ambigu avec elle.
Mais pour moi, ça découle plus du regard sur les classes que sur la sexualité.
J'oserais, je dirais qu'on est limite chez Lubitsch et Cluny Brown, avec Jennifer Jones qui prend le thé avec la maîtresse de maison avant qu'on s'aperçoit qu'elle est la boniche.

oeil-de-lynx a écrit:
JulienLepers a écrit:
au fond, est-ce qu'elle a aimé son mari ?

Y'a-t-il jamais eu le moindre doute là-dessus ?


Ah ben, j'avoue que je saurai pas te répondre à 100 % oui :
elle a de l'affection mais est-ce qu'elle ne l'aime pas aussi avant tout pour son fric ? Quand la situation se barre en couille, pour prouver qu'ils sont un couple elle avance toutes leurs possessions : l'appart, la bague, le manteau... Elle menace de récupérer 50% de la thune... mais en même temps, le mec est pas désagréable avec elle, ils partagent un sens de l'humour, elle lui apprend à mieux baiser, y a pire sur le marché comme on dit, et elle semble à un moment donné prête à vivre avec lui sans la thune... mais c'est peut-être aussi parce qu'elle ne veut pas que le souvenir de leur semaine de rêve ne soit celui d'un plan cul tarifé


Ce film est un tourbillon.

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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:33 
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Film Freak a écrit:

Citation:
Et je réponds que si les gens se marrent c'est ptet que ça fait un peu catharsis par rapport à la situation de notre propre pays.

Et que si lui ne rit pas, c'est qu'il est réac.


Et non: que ça fait snob de s'étonner et presque regretter que les gens rient - "très peu pour lui" pourrait-on sous-titrer - et de suggérer que la Palme d'or ait été donnée juste pour la satire contre les ultra-riches.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:47 
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Snob et réac c'est pas la même chose.

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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:48 
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JulienLepers a écrit:
oeil-de-lynx a écrit:
Y'a-t-il jamais eu le moindre doute là-dessus ?
Ah ben, j'avoue que je saurai pas te répondre à 100 % oui :
elle a de l'affection mais est-ce qu'elle ne l'aime pas aussi avant tout pour son fric ? Quand la situation se barre en couille, pour prouver qu'ils sont un couple elle avance toutes leurs possessions : l'appart, la bague, le manteau... Elle menace de récupérer 50% de la thune... mais en même temps, le mec est pas désagréable avec elle, ils partagent un sens de l'humour, elle lui apprend à mieux baiser, y a pire sur le marché comme on dit, et elle semble à un moment donné prête à vivre avec lui sans la thune... mais c'est peut-être aussi parce qu'elle ne veut pas que le souvenir de leur semaine de rêve ne soit celui d'un plan cul tarifé

Lol, quand je dis qu'il y a pas de doute, c'est dans l'autre sens.
Oui elle l'aime bien, il est gentil, et même inoffensif, pas prise de tête mais tout ce qu'ils partagent c'est faire la fête (avec d'autres), baiser (où il est nul), les jeux vidéos (où elle se fait chier à côté pendant qu'il joue). Evidemment qu'elle est là pour son mode de vie, pas sa personnalité ou sa bite. Ils ont une relation ultra-superficielle et tarifée dès le départ. Y'a pas un moment où on les voit réellement connecter. La demande en mariage n'est même pas une déclaration d'amour, juste un moyen de faire chier ses parents. C'est seulement avec le gopnik qu'il se passe quelque chose d'un peu plus profond.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 01 Nov 2024, 12:48 
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Film Freak a écrit:
Snob et réac c'est pas la même chose.

Oui, snob ça va. Je prends.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 14:37 
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Grosse déception (quand bien même je met 4/6 au film), et probablement le film de Sean Baker que j'aime le moins. Dans le fond il raconte la même chose que ses précédents, à l'énorme différence prêt que jusqu'à ce dernier il y avait toujours un angle mort dans son cinéma, pour faire simple "les riches" n'y étaient jamais représentés. A la lumière d'Anora c'est probablement ce qui en faisait sa richesse et sa particularité, de se circonscrire à la base, de la capter avec une bienveillance extrême et sans jugement, quand bien même on y croisait des proxénètes et des dealers. Parce que dans le fond ces personnes n'ont pas le choix, parce que pour s'en sortir on est prêt à faire à peu près n'importe quoi. Que ces personnages principaux fraient principalement avec une certaine industrie du sexe (strip-teaseuse, acteur/actrice porno, prostituée), c'est l'évidence de l'exploitation du corps ouvrier jusqu'à l'extrême.

Alors pourquoi diable a-t-il ressenti cette fois la nécessité de capter cette conflictualité de classe ? Sur le papier le projet est séduisant, un anti Pretty Woman qui démontre que ce type de transfuge n'est pas possible, le rêve d'une promotion sociale fulgurante qui se brise sur le mur de la réalité (exemplairement dans le cinéma de Baker ses personnages principaux n'étaient pas dépourvu d'une certaine ambition aussi minime soit-ils - aller à Disneyworld ou Paris - mais leur concrétisation ne nous était jamais montré). A l'écran par contre ça ne marche pas, ou seulement par intermittence. Certes Baker nous montre subrepticement la solidarité des défavorisés, par exemple Anora quand l'équipe de nettoyage fait le ménage pendant qu'elle est sur le canapé avec Ivan, son regard est lourd de sens entre le respect qu'elle est la seule à avoir pour eux et la culpabilité de l'usurpatrice. Mais cela ne compense pas l’humiliation subie par la suite. Baker qui jusqu'à ce dernier film rejetait hors champ la classe aisée redonnait ainsi aux plus démunis leur grandeur et leur humanité, d'une certaine manière la leur reprend ici en leur signifiant l’impossibilité de toute progression sociale. La dernière scène du film à beau être la plus belle du film, elle est aussi profondément défaitiste et dévalorisante. Et d'avoir fait le choix cette fois-ci de nous montrer cette famille de milliardaire russe, plus détestables les uns que les autres, fait dangereusement pencher son cinéma vers un univers ostlundien qui n'est pas le sien (en tout cas, vers lequel je ne lui souhaite pas de tendre).

Je m'étonnais presque qu'à la fin du dernier épisode de la Gêne Occasionnée il soit annoncé que le prochain épisode soit sur Anora. Après avoir vu le film je m'attends déjà à un épisode Sans Filtre 2.0 où Bégaudeau aura beau jeu de nous resservir ces meilleurs passages sur la lutte des classes, mais pas sûr que ce soit pour le meilleur.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 15:59 
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tu as vu les films pré-Tangerine ?


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 16:41 
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Karloff a écrit:
tu as vu les films pré-Tangerine ?

Vu Starlet et Take Out.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 16:43 
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ça vaut le coup ?


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 16:47 
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Carrément. Take Out réussit tout ce que rate L’Histoire de Souleyman, même si je ne suis pas hyper fan de la double fin (qui pourrait un peu être comparée à celle d’Anora). Starlet est un poil trop écrit mais c’est du pur Sean Baker avec un cœur gros comme que tu aimes. Drew Hemingway y est exceptionnelle.

Déjà-Vu a vu les 4 par contre.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 17:19 
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Lohmann a écrit:
Déjà-Vu a vu les 4 par contre.

1. Starlet
2. Prince of Broadway
3. Take Out
4. Four Letter Words

Le dernier est vraiment dispensable.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 17:23 
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Il faut aussi préciser qu'il n'y a pas que le cœur qui est gros dans Starlet

Il y a aussi le sexe dressé de Manuel Ferrara


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 03 Nov 2024, 22:33 
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Lohmann a écrit:
Grosse déception (quand bien même je met 4/6 au film), et probablement le film de Sean Baker que j'aime le moins. Dans le fond il raconte la même chose que ses précédents, à l'énorme différence prêt que jusqu'à ce dernier il y avait toujours un angle mort dans son cinéma, pour faire simple "les riches" n'y étaient jamais représentés. A la lumière d'Anora c'est probablement ce qui en faisait sa richesse et sa particularité, de se circonscrire à la base, de la capter avec une bienveillance extrême et sans jugement, quand bien même on y croisait des proxénètes et des dealers. Parce que dans le fond ces personnes n'ont pas le choix, parce que pour s'en sortir on est prêt à faire à peu près n'importe quoi. Que ces personnages principaux fraient principalement avec une certaine industrie du sexe (strip-teaseuse, acteur/actrice porno, prostituée), c'est l'évidence de l'exploitation du corps ouvrier jusqu'à l'extrême.

Alors pourquoi diable a-t-il ressenti cette fois la nécessité de capter cette conflictualité de classe ? Sur le papier le projet est séduisant, un anti Pretty Woman qui démontre que ce type de transfuge n'est pas possible, le rêve d'une promotion sociale fulgurante qui se brise sur le mur de la réalité (exemplairement dans le cinéma de Baker ses personnages principaux n'étaient pas dépourvu d'une certaine ambition aussi minime soit-ils - aller à Disneyworld ou Paris - mais leur concrétisation ne nous était jamais montré). A l'écran par contre ça ne marche pas, ou seulement par intermittence. Certes Baker nous montre subrepticement la solidarité des défavorisés, par exemple Anora quand l'équipe de nettoyage fait le ménage pendant qu'elle est sur le canapé avec Ivan, son regard est lourd de sens entre le respect qu'elle est la seule à avoir pour eux et la culpabilité de l'usurpatrice. Mais cela ne compense pas l’humiliation subie par la suite. Baker qui jusqu'à ce dernier film rejetait hors champ la classe aisée redonnait ainsi aux plus démunis leur grandeur et leur humanité, d'une certaine manière la leur reprend ici en leur signifiant l’impossibilité de toute progression sociale. La dernière scène du film à beau être la plus belle du film, elle est aussi profondément défaitiste et dévalorisante. Et d'avoir fait le choix cette fois-ci de nous montrer cette famille de milliardaire russe, plus détestables les uns que les autres, fait dangereusement pencher son cinéma vers un univers ostlundien qui n'est pas le sien (en tout cas, vers lequel je ne lui souhaite pas de tendre).

Je m'étonnais presque qu'à la fin du dernier épisode de la Gêne Occasionnée il soit annoncé que le prochain épisode soit sur Anora. Après avoir vu le film je m'attends déjà à un épisode Sans Filtre 2.0 où Bégaudeau aura beau jeu de nous resservir ces meilleurs passages sur la lutte des classes, mais pas sûr que ce soit pour le meilleur.


Complètement d'accord. De belles scènes mais globalement le cinéma de Sean Baker s'y dilue et fait dans le clinquant.


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 Sujet du message: Re: Anora (Sean Baker, 2024)
MessagePosté: 04 Nov 2024, 11:46 
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Lohmann a écrit:
Il faut aussi préciser qu'il n'y a pas que le cœur qui est gros dans Starlet

Il y a aussi le sexe dressé de Manuel Ferrara

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