Forum de FilmDeCulte

Yeah! Elle est géniale cette page... *hop bookmark*

L'ennui fait que je ressors des vieux posts pour ne rien dire en plus si ce n'est que je dois être totalement allergique à Cronenberg. Après avoir refilé à mon frère ce que je considérais comme ma plus grosse daube en dvd (Crash) j'ai été obligé de faire de même avec History (que j'avais acheté suite aux conseils de mon frère, il m'a entubé le salop), un bon 0/6 ! Je suis totalement allergique, je m'emmerde comme pas possible, j'ai lutté pour arriver jusqu'au bout (chose que je n'avais même pas réussi pour Crash, donc soyons généreux 0.5/6 pour History) ! C'est définitif, j'arrête Cronenberg... Je suis étonné du plébiscite (ortho ?) parce que c'est quand même vachement difficile d'approche comme film, alors je suis pas très étonné qu'il y ait des 6/6, mais je suis malgré tout étonné que tout le monde sans exception aime... Tant pis, je dois définitivement rien comprendre au ciné...

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Delirium Tremens

T'es con, faut me les revendre !!!!!!!!

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Meuh non, t'es sur un forum de ciné, de geeks en puissance (je me mets dans le même panier), rien à voir avec un public normal... Donc les avis sont parfois extrêmes mais à mon sens ne reflètent en RIEN l'avis général populaire.
J'adore HISTORY mais je ne le recommanderai qu'à très peu de gens quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

Allez hop je déterre le fil. Quelques SPOILERS attention.

Découvert cette nuit. J'ai parcouru tout ce qui a été écrit dans ce topic concernant les qualités du film, donc je vais éviter de redonner les lieux communs. Je me contente de pointer du doigt ce qui me 'dérange' dans ce film, ou plutôt ce qui me déçoit.

Les comédiens - bons - réagissent comme au ralenti, ça manque de crédibilité pour moi. Sur ce point en particulier - la réaction des persos - je trouve le scénario très faible. De même, la mise en scène a tendance à surligner, à trop laisser voire venir, et curieusement, alors qu'elle adopte un parti pris réaliste sur les effets de violence par exemple, elle se révèle parfois très peu crédible dans le rythme des scènes.

Je trouve aussi l'ouverture du film, avec les deux tueurs, complètement naze. Et la dernière partie avec Hurt est juste à jeter à la poubelle.

Enfin, la petite fille est super laide.

Cela dit, je suis soulagé, le film évite tout de même - et contrairement à ce dont j'avais entendu parler - le couplet analytique sur la violence (au choix) aux USA / dans la famille / au cinéma etc.

4/6 tout de même

Je n'avais pas revu le film depuis la salle et j'étais curieux de voir si j'allais l'apprécier davantage, dans le cadre de la rétro et avec la maturité, mais je reste globalement sur la même appréciation de (très) bon film qui ne me parle pas plus que ça.

En fait, j'avais oublié comme c'était en somme un tout petit film, d'1h35 à peine, pour le meilleur et pour le pire (tout arrive très vite, ça ne traîne jamais, mais du coup ça ne pousse pas très loin les situations dramatiques), mais qui peut se targuer d'un sous-texte sur l'Amérique.

En effet, le film prend un malin plaisir à utiliser l'imagerie de l'Americana, avec sa bourgade, son coffee shop, son couple parfait qui parle de se peloter au drive-in avant que Madame ne s'habille carrément en cheerleader pour un petit 69 coquin, première petite "perversion" du modèle. Sauf que derrière l'image proprette savamment construite, il y a un passif de violence et qu'en vrai, ce qui permet cet idéal, ce Rêve Américain, avec sa famille nucléaire, c'est cette violence qui l'a permis. Et si cette violence permet aussi au protagoniste de s'en sortir à CHAQUE fois...bah c'est parce que c'est le modus operandi du pays. Et qu'à la fin, tout le monde choisit de fermer les yeux pour conserver l'image d’Épinal.

Là où ça s'incarne aussi par le biais du cinéma de Cronenberg, c'est inévitablement au travers du corps. Point de body horror ici, même si les conséquences de la violence sont graphiques, non ça se manifeste dans la manière dont le personnage se métamorphose en un clin d’œil, tel Jason Bourne, la mémoire musculaire prenant le pas, le corps prenant le dessus. Long live the old flesh pour le coup.

Mais voilà, je trouve le film plus satisfaisant d'un point de vue théorique que purement narratif (c'est un peu comme la scène de dispute/bagarre qui se transforme en scène de cul, la symbolique file la métaphore dans ce rapport de fascination/répulsion, mais d'un point de vue de psychologie des personnages, ça s'appuie sur un cliché de cinéma plus que sur la réalité).

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Un peu d'accord, il faudrait que je le revoie, mais ça n'a jamais été l'un de mes Cronenberg préférés.

Dans mon top 5 voir top 3 de Cronenberg. Je le revois régulièrement avec plaisir.

Houlà.

La vie de rêve épinalisante du personnage n'est pas permise ou produite par son passé violent. Il a fui une vie de prédateur au sein d'une organisation criminelle pour un sanctuaire qui en est l'opposé, sanctuaire dans lequel il s'est réfugié. Son déni et l'enfouissement de son passé ne concernent que lui, ni son nouveau mode de vie, ni sa communauté, ni sa famille. Et ça fonctionne : mariage, deux gosses dont un ado, ce qui veut dire que ça a tenu longtemps à l'échelle d'une vie humaine. Sa femme et ses enfants ne vivent pas cette petite vie tranquille grace à la violence, mais justement parce qu'il y a renoncé en se cachant dans ce modèle. Modèle effracté par deux criminels itinérants disptachés comme tu le dis, par pure mémoire musculaire, créant un fait divers qui va attirer d'autres criminels encore, cette fois motivés par une vengeance obsessionnelle. La violence et le crime viennent donc au contraire tout perturber dans un monde qui n'y est pas prêt, sauf pour celui qui fait semblant d'être comme tout le monde alors que tout autour de lui est authentique.

A aucun moment le film ne présente cette Americana comme puisant sa force et sa légitimité dans ce genre de violence... a plus forte raison quand les deux criminels du début sont dépeints comme étant prêts à massacrer tout le monde, ce qui justifie entièrement la manière dont ils finissent.

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Looks like meat's back on the menu, boys!