Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 16 Nov 2024, 04:41

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 24 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2
Auteur Message
MessagePosté: 20 Jan 2022, 10:42 
Hors ligne
Expert

Inscription: 07 Oct 2012, 15:32
Messages: 347
Merci bmntmp. Sinon, oui lol pour ce qu'écrit Skorecki, qui n'a manifestement rien compris au projet du film que tu résumes très bien.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Jan 2022, 11:15 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Aoû 2021, 19:41
Messages: 2087
Pauvre Pauline Kael, qu'est-ce qu'elle a dû penser du personnage de William Forsythe et de sa réplique à une passante au début d'Extreme Prejudice dans l'aéroport, quand il se livre à sa séance de drague sauvage.

_________________
Looks like meat's back on the menu, boys!


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Jan 2022, 11:26 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36689
Localisation: Paris
bmntmp a écrit:
Plusieurs points d'incompréhensions dans l'avis de QGJ ? Le film est censé se passer dans le futur ?
Au début y a écrit "Sometime in the future", mais c'est en typo Comic donc peut-être un ajout de 2005.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Jan 2022, 12:14 
Hors ligne
Expert

Inscription: 07 Oct 2012, 15:32
Messages: 347
Qui-Gon Jinn a écrit:
bmntmp a écrit:
Plusieurs points d'incompréhensions dans l'avis de QGJ ? Le film est censé se passer dans le futur ?
Au début y a écrit "Sometime in the future", mais c'est en typo Comic donc peut-être un ajout de 2005.


Oui, ce bandeau n'apparaît pas dans ma version 79.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 20 Jan 2022, 12:21 
Hors ligne
Vaut mieux l'avoir en journal
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22905
Localisation: Paris
Quel abruti, ce Walter Hill.
Je regarderai quand même cette nouvelle version. Ce sera l'occasion de faire découvrir le film à mon fils.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Sep 2024, 19:54 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86819
Localisation: Fortress of Précarité
Image

Quelle affiche géniale.

Ça fait un moment que je voulais redonner une chance à ce film que j'avais trouvé bien sans plus lorsque Benjamin Parent, pour qui c'était culte, me l'avait découvrir en VF dans son studio il y a une vingtaine d'années et je réalise que je n'en gardais stric-te-ment aucun souvenir, à l'exception d'une seule réplique. Non, pas la fameuse "Waaaarrioooors...come out to plaaayyy", mais ce moment où James Remar répond à une meuf qui dit qu'elle cherche de l'action, "je vais t'en filer, ma salope", avec son double-sens potentiellement fortuit en français ("je vais t'enfiler, ma salope" qui n'est qu'une version plus franche de la même phrase, déjà bien plus vulgaire que la VO : "I'll give it to you, baby").

L'an dernier, Lin-Manuel Miranda avait annoncé que son nouveau projet scénique suivant son Pulitzer Prize-winning Hamilton serait une adaptation en musical du livre de Sol Yurick à l'origine du film et la semaine dernière, Spotify a lancé un compte à rebours se terminant le 18 octobre, date de la sortie du concept album. C'était l'occasion ou jamais (et comme j'avais également Les Rues de feu de prévu dans ma rétro musicals, j'ai décidé de découvrir quelques Walter Hill, en commençant par le premier).

C'est marrant comme on a l'habitude de dire qu'on a "découvert trop tard" certains classiques et films cultes mais pour certains films, ça revient aussi à les découvrir trop tôt, avant d'avoir la maturité nécessaire pour se défaire de son conditionnement cinématographique et d'apprécier des films au rythme différent, plus abstraits (oui, ça y est, je vais parler du film).

Et cette nouvelle vision du film m'a séduit d'emblée.
Enfin non, pas d'emblée. Même sans avoir vu et revu le film dans sa version d'origine, je me serais passé de cette introduction liant directement le film à l'épopée grecque dont le roman s'inspire ainsi que des transitions freeze frame/comic bookifiées qui jurent par leur exécution à la fois trop moderne et cheap. C'était visiblement une volonté de Hill dès 1979 mais si ça avait été pensé en amont, avec de vrais dessins d'époque, ça aurait pu effectivement avoir un délire Roy Lichtenstein.En l'état, ce n'est nullement nécessaire pour conférer au film sa nature mythique. Elle est déjà là.

Elle est déjà là dès ce premier plan de la grande roue dans l'océan nocturne, avec les lumières disparates des cabines dessinant des points blancs dans le noir, regroupés qui plus est par paires, figurant autant d'yeux perçant la nuit. Hill file l'effet en prêtant cette même personnification aux phares d'un métro dans un tunnel tout aussi sombre. L'imagerie est universelle, des contes au film d'horreur, et annonce d'entrée de jeu l'obstacle qui guette les Warriors, accusés publiquement, les regards (et pire) braqués sur eux.

Le carton situant l'action dans le futur, rajouté en 2005 également, était peut-être également dispensable mais il aide sans doute à faire passer la pilule de ce New York improbablement vide et peuplé de gangs hauts en couleurs (que, pour ma part, j'adore dans ses excès, notamment les Baseball Furies). Et il rapproche encore plus le film d'un trip post-apo à moitié halluciné, une sorte de Mad Max piéton. On retrouve la même économie narrative dès l'introduction, qui mêle plans du trajet des différents gangs vers le rendez-vous avec de brefs échanges de membres des Warriors en guise d'exposition. J'ai trouvé ça parfait dans son simili-crescendo en teasing du meeting. L'écriture à l'os confère au récit sa portée iconique, avec ses personnages qui ne sont même pas les archétypes de The Driver mais vraiment juste des figures avec des surnoms (Rembrandt pour celui qui a la bombe de peinture, Ajax pour le plus belliqueux...) et pourtant, je trouve que Hill réussit ici ce qu'il ratait à mon goût dans son précédent, en radicalisant son parti-pris et en jouant davantage sur l'ambiance, avec sa BO de rock synthé dronesque horrifique et ses inévitables wetdowns (nom de la technique pour avoir les trottoirs mouillés réfléchissants).

Le film aurait pu ne tenir que de l'exercice de style mais parvient à en dire long, déjà, bien sûr, avec le sort de Cyrus (tué par un des gangs alors qu'il appelait à l'union - des différentes minorités donc - pour se battre contre le véritable ennemi : les flics, le système, la société, au choix) mais tout du long, au gré des rencontres faites par les Warriors (les Orphelins, gang de laissés-pour-compte parmi les laissés-pour-compte). La plus belle scène à mes yeux est sans doute celle où Swan empêche Mercy de se recoiffer pour faire bonne figure devant les jeunes bien fringués et sortant de soirée. On ne se renie pas, on reste digne. C'est vraiment l'histoire de mecs qui se raccrochent à leur honneur (dans une masculinité forcément un peu toxique...mais justement, ils sont toujours trahis par leur libido exacerbée, avec ces sirènes de mythe en guise de personnages féminins) pour compenser leur provenance pauvre (cf. ce que Swan dit lorsqu'ils retrouvent leur ter-ter, le parc d'attraction vieillissant de Coney Island). Je saisis notamment ce qui a pu intéresser Miranda.

Je m'explique moins ce qui avait attiré Tony Scott, qui devait en signer le remake, une très mauvaise idée a priori tant le film brille en étant un joyau de son temps. Je n'aurais pas été contre des bastons un peu plus chiadées et un peu moins molles, mais je ne sais pas ce que le Scott formaliste du début des années 2000 aurait pu apporter d'autre comme eau à ce moulin.

En tout cas, c'était une excellente redécouverte et je suis d'autant plus chaud pour le musical. Et pour celui de Hill, Les Rues de feu!


J'attends tous les "ouais bah tu vas déchanteeeeyyy".

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2024, 08:24 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Déc 2018, 20:03
Messages: 1949
Film Freak a écrit:

En tout cas, c'était une excellente redécouverte et je suis d'autant plus chaud pour le musical. Et pour celui de Hill, Les Rues de feu!


J'attends tous les "ouais bah tu vas déchanteeeeyyy".


Moi, j'aime bien, malgré le ventre mou. (t'as vu la vidéo de Patrick H Willems dessus ? C'est assez honnête dans l'analyse)
(c'est pas trop un musical, ceci dit : plutôt un mish-mash de différents genres des 50s)

Sinon, le reste (du très beau texte) : mon Hill préféré juste derrière 48 Heures.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2024, 08:44 
Hors ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 86819
Localisation: Fortress of Précarité
Citation:
Moi, j'aime bien, malgré le ventre mou. (t'as vu la vidéo de Patrick H Willems dessus ? C'est assez honnête dans l'analyse)

Pas voulu me spoiler.

Citation:
(c'est pas trop un musical, ceci dit

C'est ce que j'avais cru comprendre.

Citation:
Sinon, le reste (du très beau texte) : mon Hill préféré juste derrière 48 Heures.

Merci.
Prévu de revoir celui-ci.

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2024, 09:20 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Mar 2012, 13:20
Messages: 11240
Je n'en ai pas un bon souvenir de ces guerriers de la nuit mais comme dit Film Freak je l'ai peut être vu trop tôt dans ma cinéphilie.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 24 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. 48 Hrs. (Walter Hill - 1982)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Müller

16

1300

06 Oct 2024, 09:59

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Red Heat (Walter Hill - 1988)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Müller

20

1282

05 Fév 2022, 13:21

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Bagarreur (Walter Hill - 1975)

bmntmp

2

243

30 Sep 2024, 17:32

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Pilleurs (Walter Hill, 1992)

JulienLepers

7

625

19 Jan 2022, 16:29

Tonton Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Driver (Walter Hill - 1978)

Mister Zob

12

2740

31 Juil 2023, 11:07

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Streets of Fire (Walter Hill, 1984)

Film Freak

0

104

21 Oct 2024, 17:03

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Sans Retour (Walter Hill, 1981)

Mister Zob

11

1929

04 Oct 2024, 11:12

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Dead for a Dollar (Walter Hill - 2022)

Müller

1

474

02 Oct 2022, 20:30

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Extreme Prejudice (Walter Hill - 1987)

Jericho Cane

12

2531

11 Jan 2022, 20:13

JulienLepers Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Long Riders (Walter Hill - 1980)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Tom

16

2281

03 Oct 2024, 22:44

Film Freak Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 10 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web