Forum de FilmDeCulte

Jamie et son amie Marian, sont à la recherche d'un nouveau départ. Elles se lancent dans un road trip mais les choses tournent mal lorsqu'elles croisent en chemin un groupe de criminels bras cassés.

Au moins je sais désormais quel Coen est responsable de la blague de gode embarrassante du calamiteux Burn After Reading...

N'ayant pas encore rattrapé The Tragedy of Macbeth, je vais me garder de dire que je sais également quel Coen m'intéresse le plus, d'autant plus que je ne suis pas plus client que ça du cinéma des frangins même si je préfère effectivement leurs films plus sérieux.

Mais c'est à se demander pourquoi Ethan a ressorti ce script vieux de 20 ans écrit avec un autre binôme, sa femme Tricia Cooke, lesbienne avec qui il entretient une relation platonique/libre (mais ils ont des enfants donc j'ai pas tout à fait suivi), également monteuse du film donc sans doute la personne à blâmer pour ces effets de transitions entre chaque scène en mode "j'ai dl un crack d'Adobe Premiere sur mon Windows 97, on va se fendre la poire".

Faut dire que c'est le seul truc qui se démarque esthétiquement (si Joel était le seul crédité à la mise en scène de leurs 10 premiers films, c'était peut-être pas uniquement une question syndicale) de ce qui ressemble à ce qu'un copiste aurait fait de leurs comédies de gangsters idiosyncratiques de jadis, notamment dans cette intrigue anémique qu'on est obligé d'étoffer avec des séquences psychédéliques et flashbacks aussi inutiles l'un que l'autre (et ça fait quand même qu'1h24 générique compris).

Les dialogues sont vaguement amusants, contrairement au reste de l'humour, et je sauve les actrices, Margaret Qualley (avec un accent un peu trop caricatural) et surtout ma go sûre Geraldine Viswanathan (et pas les Pedro Pascal ou Matt Damon qui viennent aider les copains pour un jour de tournage).

Mais sinon c'est ni fait ni à faire, comme disent les vieux.

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Tu la connaissais d’où Geraldine ? Elle plairait tellement à Qui-Gon Jinn en pleine descente post-rétro Ray.

Approche très dépouillée et d'une grande beauté plastique, le texte est traité comme un thriller et Denzel est grand. Une des meilleures adaptations de la pièce de Shakespeare. Là c'est plus le génie formaliste des Coen et leur amour pour les comédiens qui transpirent.

Blockers et Bad Education.

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Wow. En binôme, les frangins n'ont pas fait que du bon mais ils avaient toujours pour eux leur art du cadrage, le dynamisme des dialogues, les personnages bien brossés, la photo et les petits détails qui tuent.

Mais là, c'est gênant. Dès la première scène et ses cadrages de traviole tu crois à une caricature de films de gangsters qui va se révéler être un tournage, un rêve ou autre, mais non non, c'est bien le film. T'enlèves les blagues de cul et c'est le premier film oublié d'un jeune clippeur médiocre des annés 90 qui arrive à se faire chiant et répétitif en 1h24. A se demander si Ethan n'était pas un hack complet qui s'est fait tirer par son grand frère toute sa vie. Je sauve le duo d'actrices et c'est tout.

Je crois que le grand frère, quand il réalise tout seul, ça ne donne rien de très convaincant, même avec un scénariste compétent comme celui de son dernier film.