Forum de FilmDeCulte

Lancé un peu comme ça par hasard (surtout que je l'avais noté sur IMDB alors que j'en n'avais aucun souvenir) et finalement j'ai beaucoup aimé.

Déjà j'ai absolument adoré le cadre du film, ces 70s newyorkaises délicieuses que ce soit dans les décors intérieurs, extérieurs, la photo magnifique de Nestor Almendros, les fringues (Hoffman est super bien sapé tout le film c'est un vrai plaisir, il y a d'ailleurs toute un truc au début autour d'un trench Burberry), vraiment un gros plaisir à ce niveau là qui rappelle certains Woody Allen de l'époque. Même la musique est excellente.

Et au-delà de ça j'ai trouvé le film d'une grande justesse sur cette relation père/fils qui se construit peu à peu et qui devient extrêmement belle et forte. C'est surtout ce personnage de mec autocentré, carriériste qui réalise que le plus important c'est pas son boulot mais bien son enfant. Ca paraît presque naïf dit comme ça mais le film le fait très bien et de manière souvent assez subtile. Dustin Hoffman est vraiment excellent, sans aucun doute l'un de ses plus grands rôles. Le film n'échappe pas à certains clichés (comme par hasard le jour du départ de Streep est le jour où il décroche une promotion, il se fait virer juste au bon moment) mais c'est franchement pas grand-chose. Le personnage de Meryl Streep est très réussi également, toute en fragilité.

Pas grand-chose d'autres à en dire en fait, le film a tout raflé aux Oscars 1980 (meilleur film, réal, acteur, actrice) battant quand même Apocalypse Now et Coppola. Etonné de voir aussi à quel point Marriage Story de Noah Baumbach me semble très fortement influencé par le film.

4.5/6

Par contre surpris de découvrir que Hoffman a été une pourriture totale avec Meryl Streep durant le tournage :

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CroqAnimement votre

Le meilleur film avec "versus" dans le titre.

Je ne l'ai vu qu'une fois, très jeune étrangement, et tout aussi étrange, je me souviens avoir aimé (alors que je me souviens concrètement de rien).

Tu donnes envie de le revoir.

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Meilleur spin-off de Seinfeld.

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Netflix les gars, Netflix.

Je sors de mon lurkage intermittent et discret pour partager ce thread d'un twittos qui considère en effet qu'on n'est pas loin du sommet de la mode masculine :
https://twitter.com/dieworkwear/status/ ... 1491347910

J'avais vu passer le tweet, j'y ai forcément pensé en voyant le film. Je suis ce twittos depuis longtemps, la crème de la crème sur le sujet de la mode masculine.

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CroqAnimement votre

Film culte de ma jeunesse/vie, je l'ai vu plein de fois et à chaque fois je pleure à chaudes larmes. D'abord je pleurais avec l'enfant et maintenant je pleure en tant que parent. Chialance à tous les coups, en VO ou en VF quand le gamin est doublé par Dragon Ball Z.
Mais oui c'est une merveille, et Streep et Hoffmann sont immenses, mais vraiment, tous les deux. Tout est traité avec une justesse infinie, mais aussi avec frontalité, le film affronte la banalité du quotidien et la douleur des sentiments, et ça tombe tourtant jamais dans le pathos grossier.
Grand film sur le divorce, mais surtout surtout, sur la parentalité.

J'aime ce film de tout mon coeur.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Découvert y a une dizaine d'années, j'avais beaucoup aimé. Et j'étais content d'enfin voir un film du réal de NOBODY'S FOOL, film que je n'ai jamais vu mais qui occupe une place disproportionnée dans mon esprit puisqu'il date de 1994 et que je me rappelle de chaque détail de l'année cinéma 1994.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ses films sont généralement excellents dans un style très classique, mais sa parodie du film de détective vaut vraiment le détour.

Je n'en retiens que les seins de Melanie Griffith.

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Vu Billy Bathgate, L'Heure magique et La Couleur du mensonge. Aucun n'est excellent.

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Oui un peu l'impression que c'est le réal d'un seul film. D'ailleurs dingue qu'il ait eu un oscar avec par ailleurs une carrière aussi "faible" (de loin).

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CroqAnimement votre

OK Alain Kruger

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je l'ai pas.

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L'obsession du Première de cette époque pour les seins, surtout ceux de Patricia Arquette. #impensableaujourdhui

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je me suis mal exprimé, ceux-ci ne sont pas terribles (quoique l'adaptation de Roth est pas mal) : mais Bad Company, western démystificateur, The Late Show, variation sur la figure du privée, elle-aussi gentiment démystificatrice, ou Nobody's Fool, chronique hivernale d'une petite ville américaine sont très recommandables. Still of the night, exercice de style hitchockien, pas mal aussi bien que très oubliable.