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MessagePosté: 27 Mar 2024, 17:38 
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Wow putain, c’est excellent.
J’avais eu un bon feeling en visionnant la bande-annonce (via un tweet crétin de DestinationCiné) et c’est encore meilleur que ce à quoi on pourrait s’attendre.

La chronique éduc nat’ passée au crible du thriller (préjudiciaire) : l’idée tombe sous le sens, mais a rarement été exécutée. Les exemples d’histoires de ce type IRL étant légions, mais passées sous le tapis (pas de vagues), on ne l'en s'étonnera pas.
Ce qui distingue le film sur le sujet, c’est sa sécheresse, son absence de sentimentalisme, notamment sur la démission des équipes éducatives, des familles. Tout le monde y est veule, faillible, hypocrite, égoïste, naïf, calculateur, parfois solidaire, humain quoi mais putain c’est dur. Les adultes se comportent parfois comme des enfants, les enfants comme les adolescents en pleine mue qu’ils sont, jamais idéalisés, vifs et fragiles, influençables mais aussi manipulateurs et cruels.
Le tout est servi par une mise en scène sobre, mais à l’efficacité américaine, des dialogues toujours naturels (un exploit dans un film français de concilier les deux), François Civil excellent dans son rôle de prof, et des enfants au taquet (dont l’actrice des Pires, pas mal du tout). La scène de baiser en contre-plongée, avec une flamboyance 80’s symbolise un peu cette efficacité très au-dessus de la moyenne. Et le scénario, avec toutes ces petites scènes cringe (la boule de coton, c'est censé être cringe), la manière dont il représente à la perfection la difficulté pour un prof (débutant de surcroît) à trouver la bonne posture, et à ne pas dépasser la ligne.
Je ne n’oublie pas non plus de mentionner l’excellente bande-son de Jean-Benoît Dunckel (de Air). Je savais que ça durait 1h30, et je voyais l’heure tourner en me demandant comment ils allaient emballer ça. Eh bien de la meilleure manière possible.


Dernière édition par bmntmp le 27 Mar 2024, 18:21, édité 1 fois.

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 17:42 
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Ceux qui l'ont vu disent effectivement que ça vaut mieux que ce que sa bande-annonce laissait entendre (enfin, ce sont surtout les SJW épidermiques qui ont crié au film anti-croire les victimes ou chais pas quoi).

Mais entre La Chasse et La Salle des profs et ça, on tourne un peu en rond, non?

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 17:50 
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Quand j'ai vu la bande-annonce je ne me suis pas dit que ça avait l'air mauvais. Par contre quand j'ai compris quels genres d'antagonistes avaient été choisis, au regard de l'actaulité récente concernant les passages à l'acte en France sur des enseignants et le profil des agresseurs, je me suis dit "...vraiment ?"

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 18:03 
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Film Freak a écrit:
Ceux qui l'ont vu disent effectivement que ça vaut mieux que ce que sa bande-annonce laissait entendre (enfin, ce sont surtout les SJW épidermiques qui ont crié au film anti-croire les victimes ou chais pas quoi).

Mais entre La Chasse et La Salle des profs et ça, on tourne un peu en rond, non?



Il faudrait que je voie La Salle des profs et je ne me souviens plus de La Chasse mais dont le sujet est plus glauque de base, et qui est sans doute beaucoup plus manipulateur et lourdingue.
Les variations sur le thème du faux coupable sont nombreuses, mais l'absence d'ambiguïté et un certain humour (les bévues ou l'hypocrisie sont assez comiques) rendent ici le traitement particulièrement efficace : il y est pas vraiment question de pédophilie mais de la façon dont une étincelle met le feu au poudre. A côté de ça, le traitement de l'homosexualité du professeur, présenté d'office au spectateur, mais que celui-ci choisit de cacher à ses collègues est assez habile.


Müller a écrit:
Quand j'ai vu la bande-annonce je ne me suis pas dit que ça avait l'air mauvais. Par contre quand j'ai compris quels genres d'antagonistes avaient été choisis, au regard de l'actaulité récente concernant les passages à l'acte en France sur des enseignants et le profil des agresseurs, je me suis dit "...vraiment ?"


Ne le prends pas mal mais c'est exactement la remarque crétine faite par le compte populiste DestinationCiné. Le film ne traite pas d'islamisme, ni de passage à l'acte, ne t'en déplaise : son propos est plus large (mais si tu veux, on peut évoquer le garçon d'un collège privé de Saint-Jean-de Luz qui a poignardé sa prof et l'a tuée, hum l'an dernier). Je doute que tu connaisses des gens ayant travaillé ou travaillant en tant que profs, car sinon tu saurais que la situation présentée dans le film n'a rien d'improbable et que la couleur de peau ou l'origine ne sont pas forcément pertinents en l'espèce (peut-être même pas la classe sociale).


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MessagePosté: 27 Mar 2024, 18:23 
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Je ne connais pas DestinationCiné (et je ne compte pas chercher à en savoir plus, pour être honnête). Je n'ai pas vu le film, j'ai seulement réagi instinctivement face à la BA. Je ne me justifierai pas sur la présence ou l'absence de profs dans mon entourage, ça n'a aucune importance. Et je n'attends pas non plus de pied ferme un film qui devrait absolument traiter de la menace islamiste qui pèse sur nos hussards (je ne compte d'ailleurs pas sur le cinéma pour m'aider à identifier et réfléchir sur les "vraies menaces" sociétales, de manière générale). Mais c'est intéressant que de tous les scénarios possibles pour dépeindre les éceuils de la relation prof/élèves/famille et les failles de ce milieu professionnel, ce n'est pas celui-là qui ait été retenu. Je suis curieux concernant ce cheminement.

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 18:54 
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Je ne te demande pas de connaître ou non le dessous du métier d'enseignant de nos jours, mais comme tu aimes évoquer ton propre secteur professionnel, il me paraît honnête de ne pas faire preuve de réflexes d'un spectateur de CNews sur un sujet que tu ne connais pas et sur la foi d'une bande annonce. Si tu trouves problématique que l'ado par qui le scandale arrive a des faux airs d'Alice Cordier, eh bien, c'est singulièrement superficiel.
Le film est par ailleurs sans ambages sur les difficultés de l'enseignement de nos jours, en REP+ de surcroît et est parfaitement RN/Fdesouches compatible si ça peut te rassurer. Le film se prévaut d'être inspiré d'une histoire vraie mais peu importe les libertés qu'il a prise avec la réalité, vu qu'il illustre efficacement un problème systémique : l'absence de soutien dans une institution éducative et une société où le métier de professeur est largement déconsidéré.

(Les antagonistes : ouais justement le film est beaucoup plus subtil que ça, c'est toujours le problème de l'imbécile, du sage, de la lune et du doigt).


Ah ouais, contrairement à ce que beaucoup de critiques mentionnent, ce ne serait pas inspiré d'un fait divers ayant eu lieu à Aubervilliers mais de l'expérience du réalisateur, autrefois professeur à Grenoble. Je comprends mieux que le film sonne aussi juste.


Dernière édition par bmntmp le 27 Mar 2024, 19:25, édité 1 fois.

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:23 
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Quel intérêt j'aurais à travestir mes réflexes, si ce n'est pour tenter de paraître plus intelligent ou mesuré que je ne le suis auprès de parfaits inconnus ? Ca, ça ne serait pas "honnête". Ce qui n'est pas très honnête non plus, c'est de présumer de ce que je connais ou pas, et par extension de la composition professionnelle de mon entourage, alors que tu n'en as strictement aucune idée. Mais bon, le ad hominem est un sport national ici, parfois. Peut-être que je devrais m'y mettre.

Je sais que ça t'emmerde quand j'évoque des éléments de mon travail, mais à ma connaissance tu ne sais pas non plus quel métier j'exerce exactement. Je le fais depuis suffisamment longtemps pour me permettre d'avoir des certitudes, en tout cas.

Comme celle-ci : tout peut arriver dans l'exercice d'un métier dédié à l'accueil et l'accompagnement d'un public quel qu'il soit, et ce indépendamment de questions religieuses ou culturelles ou de classe sociale. Mais dans ce vaste "tout peut arriver", il y a des choses qui arrivent parfois plus que d'autres. Et plus gravement. Ca s'appelle des tendances. Ces tendances peuvent être fabriquées par les medias, à coup de matraquage. Mais il y a des tendances qui existent indépendamment de ça, qui sont constatables en direct et que tout un chacun peut repérer par soi-même. On le fait tous ici quasiment tous les jours, sur les sujets que l'on maîtrise respectivement.

Des tendances inquiétantes, il y en a plein dans l'éducation nationale. Au niveau des profs, des directions d'établissement, des académies, des élèves. Je ne doute pas que Pas de vagues aborde certaines de ces tendances, sans doute comme il faut. Choisir quelles tendances on va aborder dans une oeuvre, surtout dans un registre de fiction "à institution", ce n'est pas anodin. Si ça se trouve il y a une interview du scénariste dans le dernier Télérama où il dit "on voulait pas cliver en abordant la question de laïcité", et ça me va très bien.

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:24 
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Müller a écrit:
Quand j'ai vu la bande-annonce je ne me suis pas dit que ça avait l'air mauvais. Par contre quand j'ai compris quels genres d'antagonistes avaient été choisis, au regard de l'actaulité récente concernant les passages à l'acte en France sur des enseignants et le profil des agresseurs, je me suis dit "...vraiment ?"
Vraiment ?
Attendre d'un film français qu'il évoque la question islamiste à hauteur de sa présence dans les discours politiques, journalistiques, universitaires et de troquet, ça confine à la naïveté.
Alors on peut estimer que c'est tout à son honneur de ne pas s'y vautrer mais ça donne quand même un arrière-goût de mondanité assez rance dans un cinéma qui se revendique plus que de raison "engagé".
Alors je laisse de côté les quelques incursions en ce qui concerne les victimes et les post-attentats, qui ne sont pas non plus forcément légion vu le potentiel dramaturgique (pudeur ?), mais ne me vient réellement qu'en tête l'honnête Made in France de l'honnête Bouhkrief.
Il y en a peut-être d'autres.
Mais quelque part, tout ça relève de la même logique de la frilosité extrême du cinéma français dès que ça dépasse la question individuelle (même ce qui est présenté comme du cinéma social n'en est que rarement).
Alors présenter l'école sous un angle de dangerosité, c'est en soit déjà énorme.
Et on peut d'ailleurs l'interpréter comme le fait que c'est vraiment la merde.

Sinon, les derniers faits divers qui me passent par la tête, c'est la collégienne d'origine mongole à Rennes ayant menacé sa prof d'un couteau. Ou un recteur ayant démissionné pour une histoire de voile cette semaine.
Mais que la question musulmane passe par la tête quand on évoque des conflits d'ordre physique dans l'école, ce n'est pas de l'idéologie, c'est du factuel.
ma dame est prof au collège et au lycée


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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:36 
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Mais vous êtes complètement matrixés. Un gitan fait un film inspiré de sa propre expérience personnelle et vous regrettez, sans l'avoir vu, que ce ne soit pas un film sur l'islamisme ? Les parents d'élèves chiants, ce ne sont pas que des parents d'élèves maghrébins à cheval sur leur croyance ou qui systématiquement pensent que leur enfant est victime de racisme. Ça existe mais ça s'intègre dans un problème beaucoup plus vaste, qui a trait au statut (maltraité) du professeur, à l'absence de procédures dédiées et d'accompagnement dans des situations compliquées - ce que le film met bien en scène, toute une série de dérapages où l'institution dysfonctionne à qui mieux mieux. Ce qui se produit tous les jours et dont la presse ne rend pas compte.
A côté de ça, vous avez les feel-good movies sur l'éducation nationale, et celui-là est le mieux mis en scène depuis De Bruit et de fureur et le plus noir depuis La Journée de la jupe.


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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:43 
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bmntmp a écrit:
Mais vous êtes complètement matrixés.
C'est celui qui dit qui est.


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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:44 
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Ah c'est un gitan qui a fait le film, en plus ?

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:48 
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Si y a des femmes toxiques, ça compensera pour Müller. Il mettra 4/6 minimum, tkt.

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:50 
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Je conçois pas un film sur l'éducation nationale ou tout autre domaine de la fonction publique sans féminité toxique.

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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:52 
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Il y a des femmes toxiques en plus (éduc nat' oblige), c'est ça le pire.

Müller et Bêtcépouhr Lahvi



Ouais, sauf que le film ne raconte pas ça...


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MessagePosté: 27 Mar 2024, 19:52 
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Après Le Règne Animal ou encore Chien de la casse, encore un film (encore qu'heureusement ici on ne la voit pas trop) avec un(e) adolescent(e) mutique. J'en viens à me demander si c'est une réelle volonté de caractérisation ou si c'est juste qu'on sait pas quoi leur faire dire.

Le film partait bien avec cette première scène que j'ai trouvée vivante, bien dosée etc. Puis peu à peu j'ai regardé ça d'un air de plus en plus extérieur. Chaque personnage se comporte exactement comme on pourrait l'imaginer au premier abord, et la galerie Kafkaïenne de lourdeur administrative mais surtout de comportements lâches et malhonnêtes des gens qui entourent le prof se met en place de façon trop attendue.

ça culmine avec certains personnages totalement clichés genre le frère de l'élève ou sa collègue prof hyper reac mais globalement tous les personnages sont à la limite du détestable et d'une antipathie énervante. On pourra me dire que ce sont des réactions réalistes par rapport à ce qui se passe vraiment dans ces établissements mais moi ça m'a fatigué pour être honnête.

Sinon j'ai pas tellement compris cette scène à la fin où
la fille avoue et aucune action n'est prise derrière alors qu'à la fois elle et le prof souffrent de la situation. Encore cette tendance énervante des films français récents à laisser ses personnages inertes.


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