Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 16 Nov 2024, 17:50

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 18 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 27 Fév 2023, 09:36 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
Antonina, jeune femme brillante, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovsky. L'amour qu'elle lui porte tourne à l'obsession et la jeune femme est rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui.

Pas vu La fièvre de Petrov pour juger l'évolution de Serebrennikov, mais le gros point noir du film est qu'il semble naviguer entre un certain classicisme et des bouffées fantaisistes qu'on voyait dans Leto. Bref, Serebrennikov a un peu le cul entre 2 chaises et pour être honnête c'est le style fantaisiste du russe que je préfère. Les moments délirants de Leto quand la musique faisait irruption sur l'écran et débouchait sur des petites pépites de mise en scène. Là, dans un style différent, le meilleur de La femme de Tchaïkovsky réside dans ces moments coupés du réel. Surtout que l'approche de Serebrennikov est pertinente pour faire ressentir la folie et obsession d'Antonina. Pas que le côté "classique" soit loupée, il est même réussi mais le film souffre d'une première partie qui fait un peu de surplace. Le film est trop long, 20 minutes de coupées lui auraient été bénéfiques. Ce qui est dommage car dès que Serebrennikov laisse la folie contaminer l'écran, c'est remarquable.

La relation toxique qui est décrite à l'écran est d'une puissance rare. Pour ceux qui ne le savaient pas (cad 99,99% du forum), Tchaïkovsky était homosexuel (la raison pour laquelle le film n'est pas diffusé en Russie) et son mariage avec Antonina était pour masquer au grand public son "vice". Sur Antonina, son personnage est des plus intéressant dans l'écriture : c'est un mélange de femme fan qui ne voit en Tchaïkovsky qu'une célébrité qu'elle ne veut garder que pour lui. Une fan toxique qui veut le compositeur comme sa propriété et ne voudra jamais divorcer pour cette raison. La relation entre les deux est d'un romantisme sombre et cruel et en cela bien incarnée à l'écran par les deux acteurs exceptionnels. D'ailleurs, l'actrice qui joue Antonina aurait bien plus mérité le prix d'interprétation que l'actrice des Nuits de Mashhad.

Et c'est dans cette deuxième moitié, à la mise en scène remarquable, que le film atteint des sommets. Serebrennikov développe cette folie féminine jusqu'au boutiste et débouche sur des gros moments de cinéma. Ce qui est dommageable, c'est cette première partie où le côté toxique du film n'évolue pas durant 30 minutes. Mais outre ce gros point négatif, dès que ça s'accélère La femme de Tchaïkovsky est un film passionnant.

4,5/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 09:48 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22722
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Heureux de faire partie des 0.01%..
Il me tente bien celui-là.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 10:07 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
Pour comparer, je mets 6 à Leto. Là, c'est pas une déception mais comme j'écris tu as le grandiose qui côtoie 30 minutes un peu molles. Mais c'est un beau film sur la toxicité amoureuse.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 11:00 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9896
Localisation: Ile-de-France
Je suis d'accord avec Abyssin sur le surplace de la première partie, qui fait en fait deux tiers du film et pas juste 30 minutes. Une fois qu'on a établi la relation, et qu'on l'a caractérisée, il ne sort rien de bien neuf ou de riche, même si la mise en image et la recréation de l'époque sont magnifiques.

Ce sont en effet les 45 dernières minutes qui valent le coup d'oei. Serebrennikov fait une violente embardée vers la folie, avec ces séquences hallucinées d'incendie, de rêve de danse moderne et de perte du bien-aimé piano. La protagoniste est un vrai beau personnage. Elle est une grande romantique et contrairement à ce que dit Abyssin, elle tombe amoureuse de Tchaïkovsky avant de savoir qu'il est célèbre.

Ce qui est ambigu c'est si elle reste ensuite accrochée pour cette "gloire", qu'elle a constamment à la bouche. Et leur première rencontre c'est Tchaikovski qui épate la galerie au piano et qui fait danser tout le monde. Mais je la pense sincère, et il me semble que le réal aussi, quand elle dit qu'elle voit en Tchaikovsky un homme à nul autre pareil: au-delà de sa célébrité, elle perçoit ce qui en lui est génie. La misère matérielle et affective qu'a globalement été sa vie montre bien, de toute façon, qu'elle n'est pas une opportuniste.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 11:44 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
Baptiste a écrit:
Je suis d'accord avec Abyssin sur le surplace de la première partie, qui fait en fait deux tiers du film et pas juste 30 minutes.
Alors je précise que la premier partie ne fait pas entièrement du surplace et c'est bien 30 minutes de celle-ci que je vise. Le début avant le générique est très réussi, la caractérisation du couple est bien aussi mais dès qu'elle est finie, ce sont 30 minutes de surplace que je vise. Pas toute cette première partie. Et pour moi la seconde partie commence au moment ou Tchaïkovsky se casse. Donc ça dure bien la moitié du film.


Citation:
Une fois qu'on a établi la relation, et qu'on l'a caractérisé Elle est une grande romantique et contrairement à ce que dit Abyssin, elle tombe amoureuse de Tchaïkovsky avant de savoir qu'il est célèbre.
Je conteste. Alors oui, Tchaïkovsky n'est pas au sommet de sa gloire lors de la réception de la tante au début, mais il commence à avoir une sacrée réputation de génie, a déjà son école et c'est pas le physique du compositeur ou sa personnalité qui attirent Antonina. C'est vraiment sa dimension musicale. Dès le début de la réception, elle demande à être présentée à Tchaïkovsky et c'est le musicien qui l'attire. Et ça n'exclut pas le fait qu'elle soit romantique, au contraire, même si c'est du romantisme sombre un peu particulier.

EDIT : après vérification, Tchaïkovsky va devenir une star juste après son mariage avec Antonina grâce au Lac des cygnes mais il commençait à avoir une belle réputation et avait déjà composé plusieurs symphonies. Et d'ailleurs, cette attirance d'Antonina pour les grands musiciens est confirmée par la scène avec Rubinstein.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 12:14 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9896
Localisation: Ile-de-France
En résumé, pour moi elle est attirée par l'aura musicale, moins par le côté célébrité. C'est pas la même chose.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 13:43 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
D'accord à 100%. Plutôt que "célébrité", j'aurais dû utiliser le terme "réputation" qui correspond mieux.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 14:40 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Sep 2016, 19:39
Messages: 5842
Le film et son postulat ont l'air de donner un truc assez prévisible mais j'irai voir quand même.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Fév 2023, 15:56 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
bmntmp a écrit:
Le film et son postulat ont l'air de donner un truc assez prévisible mais j'irai voir quand même.
Oui l'histoire est prévisible mais c'est secondaire, tellement c'est transcendé par les acteurs et la profondeur psychologique du film. Par contre, la manière est tout sauf prévisible.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Mar 2023, 07:31 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 12:23
Messages: 7504
Abyssin n’a rien compris, Baptiste pas grand chose.

Antonina n’est pas une jeune fille brillante qui tombe amoureuse d’un salaud dans le placard sans même savoir que c’est un musicien immensément célèbre. C’est une érotomane complètement cinglée (et lui effectivement une folle un peu honteuse, mais c’est surtout son entourage qui est mis en cause par le réalisateur).

Si le film est un peu long, ce n’est pas à cause de la première partie « classique », et qui en réalité ne l’est pas du tout, mais plutôt lorsque Serebrennikov ne peut s’empêcher de filmer des corps nus, seule micro critique que je retiens de Leto, dans des séquences qu’il imagine sans doute plus ou moins provocantes, mais qui ne sont qu’inutiles.

Serebrennikov n’a pas suffisamment confiance en son film/sa fiction et se sent obligé de placer des cartons (sur)explicatifs au début et à le fin, alors que le film n’est jamais aussi bon que quand il n’étale pas son mystère ou sa folie à la face du spectateur ; less is more, vraiment.

C’est d’autant plus dommage que lorsqu’il est bon, le film l’est vraiment, à tous points de vue - photo, mise en scène (très gros travail sur les mouvements de caméra), interprétation.

Il faut que je voie The Music Lovers maintenant.

_________________
There is no such thing in life as normal


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Mar 2023, 15:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
Billy Budd a écrit:
Abyssin n’a rien compris, Baptiste pas grand chose.

Antonina n’est pas une jeune fille brillante qui tombe amoureuse d’un salaud dans le placard sans même savoir que c’est un musicien immensément célèbre. C’est une érotomane complètement cinglée (et lui effectivement une folle un peu honteuse, mais c’est surtout son entourage qui est mis en cause par le réalisateur).
"Qui tombe amoureuse d'un salaud dans le placard", si par dans le placard tu entends homosexualité cachée, je vois mal comment tu peux dire le contraire...c'est juste factuel et avoué par les amis de Tchaïkovsky. Salaud, non, qui l'a affirmé ici? Par contre, oui il culpabilise d'avoir fait ce mariage. Sur l'erotomanie, je ne suis pas en désaccord mais c'est plus complexe que cela, il y a aussi de la possession un peu perverse mêlé au fait que T. a le potentiel d'être un grand musicien. Je l'exprime mal mais il y a un sentiment trophée de chasse, elle n'aime pas l'homme mais ce qu'il représente en lui-même. Oh et puis on s'en fout, elle est totalement cinglée, c'est l'essentiel.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Mar 2023, 16:27 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 12:23
Messages: 7504
La possession est plutôt à aller chercher chez les membres de la famille de Tchaikovsky, qui craint pour son fonds de commerce.

_________________
There is no such thing in life as normal


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Mar 2023, 16:54 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14457
Je te rejoins pour la possession financière de la famille.
Au final,Je trouve que Serebrennikov réussit de manière excellente le volet psychologique et le film a de très grosses qualités : acteurs, mise en scène, photo... du grand art qui est malheureusement lourdé par quelques défauts. Pour ça que je suis pas aussi à fond que Leto.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 12 Mar 2023, 23:33 
Hors ligne
Petit joueur
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 18 Mar 2021, 18:00
Messages: 29
:mrgreen: Salut à tous,

nouvelle analyse sur ma chaîne concentrée sur la femme de Tchaïkovski et Tar, réunis par le hasard programmatique et dont les esthétiques respectives, pourtant contradictoires, se joignent sur la question existentielle de l'identité.

Lien ici :arrow: https://www.youtube.com/watch?v=Ha3WuhXtU9Q

EXTRAIT: La mission de cette main [celle de Lydia Tar] qui pénètre dans l’espace sacro-saint des croches et double-croches est paradoxale: elle doit intervenir tout en laissant intact l’œuvre originale, c-à-d à la fois toucher et ne pas toucher.
C’est précisément à cet état de fait quantique, qui n’est pas sans rappeler le paradoxe du bateau de Thésée, que croit Antonina Tchaikovski dans la relation qui l’oppose à son mari. Si l’on craint qu’elle nuise à son génie créateur, Antonina est quant à elle convaincue qu’elle peut et doit intervenir pour le révéler à lui- même, son homosexualité que d’ailleurs ils refoulent tous deux, c-à-d à la fois le changer et ne pas le changer.


Comme d'hab n'hésitez pas à faire vos retours, ici, sur la chaîne ou par mail. Bonne soirée!

_________________
Ma chaîne Youtube de critique et d'analyse cinématographique :
https://www.youtube.com/channel/UCP9XfP ... YJAazYqAig


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Avr 2023, 08:22 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6388
Le film est en effet plus linéaire et didactique que les précédents, peut-être est-ce le contrecoup de la situation politique, même si ce rapport est indirect (celle-ci transparait peut-être plus fortement dans le choix des couleurs sombres et nocturnes, et dans le fait de ne jamais montrer d'horizon, barrant celui-ci soit par la foule, soit par les murs, sauf dans une scène, chez la soeur). On pense à Adèle H. (ce qui soutient le point de vue de Billy Budd, d'ailleurs l'actrice rappelle beaucoup Isabelle Adjani), à Bovary mais aussi au Maître et Marguerite. Le personnage est une anti-Marguerite,
bien qu'elle se livre à un rituel de sorcellerie amoureuse à un moment, en un sens elle a le malheur de ne plus devoir être initée, et son délire reste ainsi interne et capturé par la société qui l'entoure
- mais le regard féministe de la narration de Boulgakov est maintenu malgré le conformisme du personnage - la nudité évoque aussi le roman de Boulgakov, mais en étant transférée de la femme à l'homme, tout comme la scène de l'incendie - et du mystérieux retablissement du personnage lors de sa chute dans le vide. Le personnage de Tchaïkovski fait de son côté beaucoup penser à celui du Maître, mais il lui manque peut-être un sens du religieux et un rapport à la Bible central chez Boulgakov ( que seul le démon peut introduire dans la ville moderne) pour lui prrmettre restituer à Antonina son amour. Dans la première scène en effet, le mort revit brièvement pour confondre les très belles prières orthodoxes et l'amour d'Antoninia dans un même reproche d'hypocrisie et d'impuissance (les deux notions étant confondues) quand Antonina paraît plus accessible au sacré et au rituel, plus naïve mais moins solitaire, sans doute plus inscrite que son mari dans l'âme russe : le grâce du Christ est une forme d'altérité réelle, du même ordre que le rapport du couple, et elle entend bien se prouver l'existence des deux en même temps.

Sinon vous relevez bien la césure entre les deux parties, mais il est singulier qu'elle soit marquée par une tirade antisémite d'Antonina à laquelle Tchaïkovski ne réagit pas, laissant indécise la distinction entre un déterminisme sociologique commun à la société russe et la folie du personnage. Après ce moment, les enfants qu'elle a abandonnés apparaissent, son passé revient, et surtout le fantasme onirique qu'elle se fait de Tchaïkovski lui répond, ce qui l'use et la protège en même temps. De même on peut penser à un univers à la Dorian Gray de Oscar Wilde (la première partie du film n'est d'ailleurs pas si éloignée formellement et thématiquement du beau mais peu vu Happy Prince de Ruppert Everett) où le surnaturel vient plutôt du fait que l'image (le photo de mariage) vieillit en même temps que son sujet, l'enfermant d'autant plus dans une fatalité sociale qui reproduit celle de la maladie et du démonique. Le carton final insiste sur le fait qu'elle est morte en 1917, de manière plus tragique et invisible que son mari, symétrisant et instaurant une concurrence entre les deux destins. Le point de vue féministe du film s'infléchit alors même qu'il devient formellement plus libre. Antonina cesse d'être l'objet de la compassion du cinéaste dès lors qu'elle s'avance consciemment vers sa propre mort. L'antisémitisme est dans le film une figure assez ambigüe du contrôle du négatif par lui-même, qui ne nous rapproche pas du personnage, mais contribue à l'autonomiser, nous révèle une conscience historique et une notion des valeurs sociales au sein d'une domination permanente, qui jusqu'ici étaient secrètes et invisibles.


Billy Budd a écrit:
(très gros travail sur les mouvements de caméra)


Importante influence de Carmen Profond Arturo Ripstein (dans le placement de la camera comme dans la caractérisation du personnage feminin).

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 30 Avr 2023, 09:13, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 18 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L’Été (Leto, Kirill Serebrennikov, 2018)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Arnotte

16

2812

28 Jan 2020, 00:28

Billy Budd Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le disciple (Kirill Serebrennikov - 2016)

DPSR

1

1057

07 Juin 2016, 18:06

Le Cow-boy Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Izmena (Kirill Serebrennikov - 2012)

DPSR

0

1377

02 Sep 2012, 11:35

DPSR Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Fièvre de Petrov (Kirill Serebrennikov, 2021)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Film Freak

35

2338

11 Avr 2022, 11:53

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Femme des sables (ou La Femme des dunes) (Hiroshi Teshigahara - 1964)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

DPSR

21

2906

17 Juil 2022, 03:20

flatclem Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La femme de feu (Kim Ki-young, 1971)

Mr Chow

1

1452

28 Juin 2014, 19:59

Mr Chow Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La femme qui est partie (Lav Diaz - 2016)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

DPSR

17

2575

09 Jan 2018, 20:15

Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Femme scorpion (Shunya Ito - 1972)

DPSR

6

1944

23 Avr 2014, 22:21

Fluck Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Un homme et une femme (Claude Lelouch, 1966)

Mickey Willis

3

1518

30 Juil 2014, 13:02

Mr Chow Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Une femme dangereuse (Raoul Walsh, 1940)

Jericho Cane

0

1620

27 Aoû 2007, 22:14

Jericho Cane Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 5 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web