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MessagePosté: 27 Fév 2023, 09:36 
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Antonina, jeune femme brillante, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovsky. L'amour qu'elle lui porte tourne à l'obsession et la jeune femme est rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui.

Pas vu La fièvre de Petrov pour juger l'évolution de Serebrennikov, mais le gros point noir du film est qu'il semble naviguer entre un certain classicisme et des bouffées fantaisistes qu'on voyait dans Leto. Bref, Serebrennikov a un peu le cul entre 2 chaises et pour être honnête c'est le style fantaisiste du russe que je préfère. Les moments délirants de Leto quand la musique faisait irruption sur l'écran et débouchait sur des petites pépites de mise en scène. Là, dans un style différent, le meilleur de La femme de Tchaïkovsky réside dans ces moments coupés du réel. Surtout que l'approche de Serebrennikov est pertinente pour faire ressentir la folie et obsession d'Antonina. Pas que le côté "classique" soit loupée, il est même réussi mais le film souffre d'une première partie qui fait un peu de surplace. Le film est trop long, 20 minutes de coupées lui auraient été bénéfiques. Ce qui est dommage car dès que Serebrennikov laisse la folie contaminer l'écran, c'est remarquable.

La relation toxique qui est décrite à l'écran est d'une puissance rare. Pour ceux qui ne le savaient pas (cad 99,99% du forum), Tchaïkovsky était homosexuel (la raison pour laquelle le film n'est pas diffusé en Russie) et son mariage avec Antonina était pour masquer au grand public son "vice". Sur Antonina, son personnage est des plus intéressant dans l'écriture : c'est un mélange de femme fan qui ne voit en Tchaïkovsky qu'une célébrité qu'elle ne veut garder que pour lui. Une fan toxique qui veut le compositeur comme sa propriété et ne voudra jamais divorcer pour cette raison. La relation entre les deux est d'un romantisme sombre et cruel et en cela bien incarnée à l'écran par les deux acteurs exceptionnels. D'ailleurs, l'actrice qui joue Antonina aurait bien plus mérité le prix d'interprétation que l'actrice des Nuits de Mashhad.

Et c'est dans cette deuxième moitié, à la mise en scène remarquable, que le film atteint des sommets. Serebrennikov développe cette folie féminine jusqu'au boutiste et débouche sur des gros moments de cinéma. Ce qui est dommageable, c'est cette première partie où le côté toxique du film n'évolue pas durant 30 minutes. Mais outre ce gros point négatif, dès que ça s'accélère La femme de Tchaïkovsky est un film passionnant.

4,5/6


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 09:48 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Heureux de faire partie des 0.01%..
Il me tente bien celui-là.

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MessagePosté: 27 Fév 2023, 10:07 
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Pour comparer, je mets 6 à Leto. Là, c'est pas une déception mais comme j'écris tu as le grandiose qui côtoie 30 minutes un peu molles. Mais c'est un beau film sur la toxicité amoureuse.


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 11:00 
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Je suis d'accord avec Abyssin sur le surplace de la première partie, qui fait en fait deux tiers du film et pas juste 30 minutes. Une fois qu'on a établi la relation, et qu'on l'a caractérisée, il ne sort rien de bien neuf ou de riche, même si la mise en image et la recréation de l'époque sont magnifiques.

Ce sont en effet les 45 dernières minutes qui valent le coup d'oei. Serebrennikov fait une violente embardée vers la folie, avec ces séquences hallucinées d'incendie, de rêve de danse moderne et de perte du bien-aimé piano. La protagoniste est un vrai beau personnage. Elle est une grande romantique et contrairement à ce que dit Abyssin, elle tombe amoureuse de Tchaïkovsky avant de savoir qu'il est célèbre.

Ce qui est ambigu c'est si elle reste ensuite accrochée pour cette "gloire", qu'elle a constamment à la bouche. Et leur première rencontre c'est Tchaikovski qui épate la galerie au piano et qui fait danser tout le monde. Mais je la pense sincère, et il me semble que le réal aussi, quand elle dit qu'elle voit en Tchaikovsky un homme à nul autre pareil: au-delà de sa célébrité, elle perçoit ce qui en lui est génie. La misère matérielle et affective qu'a globalement été sa vie montre bien, de toute façon, qu'elle n'est pas une opportuniste.


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 11:44 
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Baptiste a écrit:
Je suis d'accord avec Abyssin sur le surplace de la première partie, qui fait en fait deux tiers du film et pas juste 30 minutes.
Alors je précise que la premier partie ne fait pas entièrement du surplace et c'est bien 30 minutes de celle-ci que je vise. Le début avant le générique est très réussi, la caractérisation du couple est bien aussi mais dès qu'elle est finie, ce sont 30 minutes de surplace que je vise. Pas toute cette première partie. Et pour moi la seconde partie commence au moment ou Tchaïkovsky se casse. Donc ça dure bien la moitié du film.


Citation:
Une fois qu'on a établi la relation, et qu'on l'a caractérisé Elle est une grande romantique et contrairement à ce que dit Abyssin, elle tombe amoureuse de Tchaïkovsky avant de savoir qu'il est célèbre.
Je conteste. Alors oui, Tchaïkovsky n'est pas au sommet de sa gloire lors de la réception de la tante au début, mais il commence à avoir une sacrée réputation de génie, a déjà son école et c'est pas le physique du compositeur ou sa personnalité qui attirent Antonina. C'est vraiment sa dimension musicale. Dès le début de la réception, elle demande à être présentée à Tchaïkovsky et c'est le musicien qui l'attire. Et ça n'exclut pas le fait qu'elle soit romantique, au contraire, même si c'est du romantisme sombre un peu particulier.

EDIT : après vérification, Tchaïkovsky va devenir une star juste après son mariage avec Antonina grâce au Lac des cygnes mais il commençait à avoir une belle réputation et avait déjà composé plusieurs symphonies. Et d'ailleurs, cette attirance d'Antonina pour les grands musiciens est confirmée par la scène avec Rubinstein.


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 12:14 
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En résumé, pour moi elle est attirée par l'aura musicale, moins par le côté célébrité. C'est pas la même chose.


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 13:43 
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D'accord à 100%. Plutôt que "célébrité", j'aurais dû utiliser le terme "réputation" qui correspond mieux.


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 14:40 
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Le film et son postulat ont l'air de donner un truc assez prévisible mais j'irai voir quand même.


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MessagePosté: 27 Fév 2023, 15:56 
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bmntmp a écrit:
Le film et son postulat ont l'air de donner un truc assez prévisible mais j'irai voir quand même.
Oui l'histoire est prévisible mais c'est secondaire, tellement c'est transcendé par les acteurs et la profondeur psychologique du film. Par contre, la manière est tout sauf prévisible.


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MessagePosté: 04 Mar 2023, 07:31 
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Abyssin n’a rien compris, Baptiste pas grand chose.

Antonina n’est pas une jeune fille brillante qui tombe amoureuse d’un salaud dans le placard sans même savoir que c’est un musicien immensément célèbre. C’est une érotomane complètement cinglée (et lui effectivement une folle un peu honteuse, mais c’est surtout son entourage qui est mis en cause par le réalisateur).

Si le film est un peu long, ce n’est pas à cause de la première partie « classique », et qui en réalité ne l’est pas du tout, mais plutôt lorsque Serebrennikov ne peut s’empêcher de filmer des corps nus, seule micro critique que je retiens de Leto, dans des séquences qu’il imagine sans doute plus ou moins provocantes, mais qui ne sont qu’inutiles.

Serebrennikov n’a pas suffisamment confiance en son film/sa fiction et se sent obligé de placer des cartons (sur)explicatifs au début et à le fin, alors que le film n’est jamais aussi bon que quand il n’étale pas son mystère ou sa folie à la face du spectateur ; less is more, vraiment.

C’est d’autant plus dommage que lorsqu’il est bon, le film l’est vraiment, à tous points de vue - photo, mise en scène (très gros travail sur les mouvements de caméra), interprétation.

Il faut que je voie The Music Lovers maintenant.

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MessagePosté: 04 Mar 2023, 15:50 
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Billy Budd a écrit:
Abyssin n’a rien compris, Baptiste pas grand chose.

Antonina n’est pas une jeune fille brillante qui tombe amoureuse d’un salaud dans le placard sans même savoir que c’est un musicien immensément célèbre. C’est une érotomane complètement cinglée (et lui effectivement une folle un peu honteuse, mais c’est surtout son entourage qui est mis en cause par le réalisateur).
"Qui tombe amoureuse d'un salaud dans le placard", si par dans le placard tu entends homosexualité cachée, je vois mal comment tu peux dire le contraire...c'est juste factuel et avoué par les amis de Tchaïkovsky. Salaud, non, qui l'a affirmé ici? Par contre, oui il culpabilise d'avoir fait ce mariage. Sur l'erotomanie, je ne suis pas en désaccord mais c'est plus complexe que cela, il y a aussi de la possession un peu perverse mêlé au fait que T. a le potentiel d'être un grand musicien. Je l'exprime mal mais il y a un sentiment trophée de chasse, elle n'aime pas l'homme mais ce qu'il représente en lui-même. Oh et puis on s'en fout, elle est totalement cinglée, c'est l'essentiel.


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MessagePosté: 04 Mar 2023, 16:27 
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La possession est plutôt à aller chercher chez les membres de la famille de Tchaikovsky, qui craint pour son fonds de commerce.

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MessagePosté: 04 Mar 2023, 16:54 
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Je te rejoins pour la possession financière de la famille.
Au final,Je trouve que Serebrennikov réussit de manière excellente le volet psychologique et le film a de très grosses qualités : acteurs, mise en scène, photo... du grand art qui est malheureusement lourdé par quelques défauts. Pour ça que je suis pas aussi à fond que Leto.


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MessagePosté: 12 Mar 2023, 23:33 
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:mrgreen: Salut à tous,

nouvelle analyse sur ma chaîne concentrée sur la femme de Tchaïkovski et Tar, réunis par le hasard programmatique et dont les esthétiques respectives, pourtant contradictoires, se joignent sur la question existentielle de l'identité.

Lien ici :arrow: https://www.youtube.com/watch?v=Ha3WuhXtU9Q

EXTRAIT: La mission de cette main [celle de Lydia Tar] qui pénètre dans l’espace sacro-saint des croches et double-croches est paradoxale: elle doit intervenir tout en laissant intact l’œuvre originale, c-à-d à la fois toucher et ne pas toucher.
C’est précisément à cet état de fait quantique, qui n’est pas sans rappeler le paradoxe du bateau de Thésée, que croit Antonina Tchaikovski dans la relation qui l’oppose à son mari. Si l’on craint qu’elle nuise à son génie créateur, Antonina est quant à elle convaincue qu’elle peut et doit intervenir pour le révéler à lui- même, son homosexualité que d’ailleurs ils refoulent tous deux, c-à-d à la fois le changer et ne pas le changer.


Comme d'hab n'hésitez pas à faire vos retours, ici, sur la chaîne ou par mail. Bonne soirée!

_________________
Ma chaîne Youtube de critique et d'analyse cinématographique :
https://www.youtube.com/channel/UCP9XfP ... YJAazYqAig


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MessagePosté: 30 Avr 2023, 08:22 
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Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
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Le film est en effet plus linéaire et didactique que les précédents, peut-être est-ce le contrecoup de la situation politique, même si ce rapport est indirect (celle-ci transparait peut-être plus fortement dans le choix des couleurs sombres et nocturnes, et dans le fait de ne jamais montrer d'horizon, barrant celui-ci soit par la foule, soit par les murs, sauf dans une scène, chez la soeur). On pense à Adèle H. (ce qui soutient le point de vue de Billy Budd, d'ailleurs l'actrice rappelle beaucoup Isabelle Adjani), à Bovary mais aussi au Maître et Marguerite. Le personnage est une anti-Marguerite,
bien qu'elle se livre à un rituel de sorcellerie amoureuse à un moment, en un sens elle a le malheur de ne plus devoir être initée, et son délire reste ainsi interne et capturé par la société qui l'entoure
- mais le regard féministe de la narration de Boulgakov est maintenu malgré le conformisme du personnage - la nudité évoque aussi le roman de Boulgakov, mais en étant transférée de la femme à l'homme, tout comme la scène de l'incendie - et du mystérieux retablissement du personnage lors de sa chute dans le vide. Le personnage de Tchaïkovski fait de son côté beaucoup penser à celui du Maître, mais il lui manque peut-être un sens du religieux et un rapport à la Bible central chez Boulgakov ( que seul le démon peut introduire dans la ville moderne) pour lui prrmettre restituer à Antonina son amour. Dans la première scène en effet, le mort revit brièvement pour confondre les très belles prières orthodoxes et l'amour d'Antoninia dans un même reproche d'hypocrisie et d'impuissance (les deux notions étant confondues) quand Antonina paraît plus accessible au sacré et au rituel, plus naïve mais moins solitaire, sans doute plus inscrite que son mari dans l'âme russe : le grâce du Christ est une forme d'altérité réelle, du même ordre que le rapport du couple, et elle entend bien se prouver l'existence des deux en même temps.

Sinon vous relevez bien la césure entre les deux parties, mais il est singulier qu'elle soit marquée par une tirade antisémite d'Antonina à laquelle Tchaïkovski ne réagit pas, laissant indécise la distinction entre un déterminisme sociologique commun à la société russe et la folie du personnage. Après ce moment, les enfants qu'elle a abandonnés apparaissent, son passé revient, et surtout le fantasme onirique qu'elle se fait de Tchaïkovski lui répond, ce qui l'use et la protège en même temps. De même on peut penser à un univers à la Dorian Gray de Oscar Wilde (la première partie du film n'est d'ailleurs pas si éloignée formellement et thématiquement du beau mais peu vu Happy Prince de Ruppert Everett) où le surnaturel vient plutôt du fait que l'image (le photo de mariage) vieillit en même temps que son sujet, l'enfermant d'autant plus dans une fatalité sociale qui reproduit celle de la maladie et du démonique. Le carton final insiste sur le fait qu'elle est morte en 1917, de manière plus tragique et invisible que son mari, symétrisant et instaurant une concurrence entre les deux destins. Le point de vue féministe du film s'infléchit alors même qu'il devient formellement plus libre. Antonina cesse d'être l'objet de la compassion du cinéaste dès lors qu'elle s'avance consciemment vers sa propre mort. L'antisémitisme est dans le film une figure assez ambigüe du contrôle du négatif par lui-même, qui ne nous rapproche pas du personnage, mais contribue à l'autonomiser, nous révèle une conscience historique et une notion des valeurs sociales au sein d'une domination permanente, qui jusqu'ici étaient secrètes et invisibles.


Billy Budd a écrit:
(très gros travail sur les mouvements de caméra)


Importante influence de Carmen Profond Arturo Ripstein (dans le placement de la camera comme dans la caractérisation du personnage feminin).

_________________
Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 30 Avr 2023, 09:13, édité 1 fois.

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