Forum de FilmDeCulte

Bon ben je ne vais pas être très originale mais pareil. La BA ciné faisait penser à un banal film d'été (et pourtant j'aime Bay, le style Bay (même si je trouve que Pearl Harbor est 2 films dont 1 très mauvais !), je me suis donc dispensée d'y aller. Et en fait non, c'est très sympa, bien fait,pas concon et très agréable à regarder.

Bah raté, t'as tort.
Objectivement parlant, c'est dla merde. Y a rien à sauver.

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Franchement, je ne trouve pas. Ca n'est pas le film avec le plus de philosophie et de contenu abstrait du monde, mais couplé à un film d'action/anticipation, c'est pas le discours le plus pauvre et le plus con.
Le principe des clones est globalement cohérent et développé. L'univers créé tient la route. Les persos secondaires (comme buscemi) existent quand même. C'est très loin d'être honteux même si ça n'échappe pas à un manque de finesse et à des raccourcis (à ce titre, Pearl Harbor était honteux pour moi dans sa partie romance).

Moi en fait c'est le seul film que j'ai vu de lui à part The Island (Transformers est prévu...)
Sauf que là j'avais carrément détesté...
J'essaierai peut-être de le voir à l'occasion, mais ça m'étonnerait que ça change beaucoup.
Le reste... Armageddon, Pearl Harbor, ça ne m'attire absolument pas, aucune envie de les voir.
Bad Boys... je ne sais pas...

Je viens de découvrir ce topic, et j'ai l'impression de me prendre un gros kick depuis les limbes. 2005... Mon Colonel qui parle cinéma et qui défend le film comme un enragé, Deudtens qui fait son entrée sur le forum, Freak présent avec sa critique dithyrambique mais grand absent de la section, et pour finir Zaphod et Alabama qui kiffent un Bay... énorme topic.

Bref.

Je viens aussi de découvrir le film. Si Bay m'amusait au début de sa filmo, il m'a vite saoulé par la suite (Armageddon, puis surtout Pearl Harbor). Chose assez curieuse, car je surkiffe cette esthétique chez Tony Scott - mon Dieu vivant de la tambouille MTVesque et bruckheimerienne (je suradore Ennemi d'Etat, Déjà vu ou Man on Fire) - mais elle me gave ailleurs. Et puis je n'ai plus 15 ans.

Ici mon enthousiasme s'est éteint après la première demie-heure, dès que le couple de héros s'échappe... je ne sais pas ce que j'espérais... kiffer mon installation HD et le BR certainement, et à ce titre je ne suis pas déçu. Mais j'ai du combattre l'ennui et surtout mon dégoût face à cet humour adolescent et cette débauche de séquences indécentes de thunes, de SFX, de zik pompière et de filtres à gogo. Scarlett et Ewan jouent comme des buses (le côté "clone qui découvre le monde" n'aide pas) et le scénario n'a d'intérêt que dans sa prévisible mise en place (pompée ici et là).

Je suis perplexe face à la mise en scène de Bay. Je pourrais avoir des poussées d'adrénaline et ressentir les choses par le seul défilement des images, mais pourtant rien ne me vient d'autre que l'abrutissement face à ce flot de cut... ce n'est jamais illisible, mais ça ne débouche jamais sur une émotion ou une progression sensique. C'est vraiment purement illustratif, et aussi vain que de regarder jouer un gamin avec ses G.I. Joe's. De mon point de vue, seul Michael Bay prend son pied, et je m'étonne toujours de voir qu'il emporte des spectateurs avec lui, comme une réminiscence de notre enfance à dézinguer du playmobil en cartonnant nos majorettes... je suis un peu frustré de ne pouvoir retomber aussi profondément dans mon enfance et dans une certaine indolence, pour me laisser porter.

Dommage (pour moi). Cela dit, comme j'aime les films d'anticipation et comme la qualité visuelle du film est optimale, j'ai pris un certain plaisir...

3/6

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I think we're gonna need a helmet.

Je sais pas si tu es allergique à ses autres films, mais en étant à fond généralement (même si j'en ai vu très peu), celui-là pour moi ne fonctionne pas. Il y a un côté un peu gauche et statique dans l'échappée (une sorte de mollesse maladroite dans le parcours, l'impression qu'ils pourraient aller n'importe où sans que ça change grand chose), alors que Bay m'a toujours plutôt impressionné dans la fluidité (la scène sur la route, très bien) où sur les trucs naïfs et cash (des choses comme l'accouchement, ici). En l'état, je trouve qu'il manque au film une colonne vertébrale solide qui lui donne de la lancée.

Tssssss, c'est mal me connaître, Momo fait souvent la fine mouche mais en ce qui me concerne je suis cliente de Bay depuis longtemps (avec parfois des déceptions partielles ou relatives).

Moi je trouve que les films de Bay sont tous pourris par un humour de merde, dans celui là il y a peu d'humour... ça passe beaucoup mieux.
Alors que Transformers ça a été vraiment difficile de tenir jusqu'à la fin.

Si Michael Bay gardait son putain d'humour pour lui... il y aurait sans doute beaucoup plus de film de lui qui me plairaient.

Eh venez voir ! Je suis tombé sur le premier message de deudtens !

Ah oui on sent bien le terrain fertile avec Film Freak.

Bon sinon c'est un peu la douche froide.

Comme d'autres personnes sur le topic, le film intrigue dans sa première partie. Il y'a un concept, du mystère, on attend de voir comment tout ça va se dévoiler, comment les personnages vont appréhender la vie réelle.. Et puis déjà première déception, c'est pas très généreux à ce niveau là: scène un peu beauf dans un bar, et puis on se contente de "c'est quoi un XXX" déclinait en 3 ou 4 exemples. Autre chose, on comprend que le rêve de bateau vient d'un souvenir de la personne originelle, mais rien n'est fait à partir de cette matière, il y'a aucune exploitation de l'aspect tragique que peut revêtir un souvenir non vécu, le dépersonnalisation etc. ça pourrait sembler cliché en un sens, alors peut être que Bay évite ces mécanismes pour jouer sur la sobriété => c'est tout le contraire ! Le film part très vite dans le pur film d'action, ce qui après tout ce prélude était sans doute ce que j'espérais le moins (enfin je savais quand même un peu à quoi m'attendre). Surtout de l'action redite et complètement irréaliste: la meilleure scène, c'est celle où on balance des trucs d'un camion, que j'ai vu il y'a deux jours a DEUX REPRISES dans BBII !! Et franchement dès que le héros semble invincible alors que en plus ici c'est un mec totalement lambda ça me sort complètement. Toutes ces scènes m'ont endormi, se sentir s'assoupir devant un film calme et lent ça peut avoir un côté de relaxant, mais alors devant des énormes scènes d'action c'est un calvaire.

Niveau persos, on retrouve les méchants qui m'ont saoulé dans certains Bay, archétypaux, ou alors avec une dualité esquissée avec une énorme dose de fénéantise (le black de la sécu). Scarlett et son persos sont nuls, il y'a comme souvent pleins de facilités dans l'avancement du scénario...

Je sais pas si c'est le pire Bay que j'ai vu, c'est le plus décevant en tous cas.

1/6

Encore et toujours un grand film incompris.

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Pour le coup je pense que c’est Bay qui n’a pas compris son propre film* ou ceux auxquels il se réfère. À la fin ses personnages réalisent le rêve qui leur a été refusé (aller sur l’île en hors-bord cheveux au vent) et Bay embrasse cet idéal avec l’imagerie publicitaire qui est sa marque de fabrique alors même que l’histoire est censée dénoncer cet idéal comme étant un leurre pour asservir la population (la métaphore anti-consumériste est limpide). En un sens, on a l’impression que Bay ne fustige pas l’enrichissement en tant que tel mais le fait de ne pas compter parmi ses élus, que Bay ne fustige pas la loterie, mais le fait de perdre; tout faux quoi. J’ai mal à mon THX 1138 où il n’y avait décidément rien à la surface. Cela étant, Bay n’est pas à une contradiction près puisqu’il a fait de Pearl Harbor une victoire et s’est intéressé au pitch de Phone Booth tout en regrettant de ne pas pouvoir sortir de la cabine.

*cadeau pour que tu puisses me répondre « ah non c’est toi »

Le parcours des personnages est justement de se réapproprier cette imagerie publicitaire, jusque là l'apanage des riches puissants, pour l'en défaire de son caractère illusoire et mensonger. C'est illustré justement par la transformation du rêve (qui tournait au cauchemar) de la première séquence en réalité de la dernière séquence.

Et pour ce faire, il faut tuer le dominant (le double maléfique mais également le père) mais également ne pas se limiter à se substituer à ce dernier (au départ, Lincoln est prêt à occuper sa maison avec Jordan) mais assumer une position de messie libérateur et provoquer une révolution (retourner au centre et littéralement mettre fin à l'écran de fumée plaqué devant le visage de la population).

C'est uniquement une fois cette révolution accomplie que Lincoln et Jordan ont droit à leur imagerie publicitaire assainie.

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