Forum de FilmDeCulte

Done.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moui, comme l'inestimable filmo de Scott Derrickson. Ca fait plus réflexe blockbusterien qu'intérêt, mais bon...

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

La première moitié de Sinister est vraiment bien, les échos de The Black Phone étaient bons.

Mais j'ai surtout aucun compte à rendre donc garde tes théories vaseuses pour oit.

_________________

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui, Gontrand, tu essaies de communiquer ?

_________________

C'est surtout impossible qu'il l'ait vu en 1995 car à l'époque on ne faisait même pas ce genre de SF. On est entre les deux ALIENS ; STAR WARS est au point mort ; c'est l'époque des films de serial killer et des DIE HARD-like.

Et quand bien même, ça aurait été trop demander au projet de faire comme si c'était un film de 1995. D'une part car ils veulent parodier ou rendre hommage aux blockbusters d'aujourd'hui (INTERSTELLAR, ciels à la Marvel...) ; d'autre part car en 1995 on ne pourrait pas avoir un personnage de sidekick noire et le-- bref je m'égare.

En tout cas c'est marrant que ce film sorte en même temps que TOP GUN - MAVERICK. Autre portrait de pilot hotshot, autre tentative de revigorer une saga vieille de plusieurs décennies... Mais les chemins empruntés sont tellement différents. Là où le Kosinski ose le old school avec ce dino qui vient faire la leçon aux jeunes, Angus MacLane applique des recettes bien plus gentillettes avec des morales éculées sur "faire confiance aux autres", le tout avec un cast qui force l'aspect "losers magnifiques" (Taïka Waititi, Josée Dayan...). Paresseux et sans personnalité.

Et en plus je trouve ça confus. Trop de missions secondaires qui se ressemblent, impression que le film se passe dans deux décors (extérieur jour planète avec ciel rougeoyant ; intérieur vaisseau stylé), le tout manque de limpidité et donc de fun. Et c'est pas si drôle.

A la limite j'ai quand même bien apprécié l'aspect INTERSTELLAR du récit au début et y avait un truc sympa à faire avec mais pour le reste c'est juste du fonctionnel joli à regarder.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

Lost in Space c'est très proche et c'est 98.

_________________

Je sais maintenant que si FF n'a pas aimé c'est parce qu'il l'a vu en VO.
Il a raté la voix de en VF, forcément ça rajoute quelque chose...

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Xcapist m'a dit ça hier.

Je l'ai échappé belle.

_________________

C'était donc la salle (quasi vide) avec les kids, qui ont moyennement aimé. Faut dire que le film n'est pas très marrant.. Mon cadet de 6 ans était écroulé devant la bande-annonce de MINIONS 2, et il a eu "peur" devant le film. Mon aîné dit qu'il a aimé mais sans plus, visiblement.
De mon côté c'était un peu la douche froide. En soi, c'est un film correct, magnifiquement réalisé/animé (ce qui vaut pour n'importe quel Pixar/Disney des dernières années), ça "se tient", avec son lot de rebondissement (pas très surprenants) et de spectacle... Mais c'est sur des rails, on ne voit pas le temps passer et ça passe tout seul.
Le principal souci qui gâche la fête, finalement, est d'ordre existentiel. Passons sur le fait que le film ne serait pas tout à fait lié à 1995, je m'en fous un peu. Mais en prenant comme argument (comme prétexte) le fait que Buzz Lightyear (le vrai.. qui est donc.. le faux) soit un "produit dérivé" d'un film, le film se renvoie lui-même à être réduit à son propre prétexte: LIGHTYEAR n'est qu'un produit dérivé. Un spin-off opportuniste, sans âme. Et au final, tout ce qui renvoie au Buzz Lightyear qu'on connaît et qu'on aime (le jouet), c'est-à-dire le costume, Zurg, le journal de brod, etc., ne font que renforcer le fait que ce héros en "chair et en os" (qui a en réalité juste quelque pixels de plus que son avatar en plastique), n'est PAS, le Buzz qu'on connaît et qu'on aime. Le film n'arrive donc pas à mettre en joie, n'arrive pas à se connecter à l'univers Toy Story, et doit se rattraper avec son intrigue seule, qui est correctement troussée, mais ça ne suffit pas.

3/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

On la reconnaît instantanément. Elle fait du bon travail mais elle a une voix tellement particulière que, paradoxalement, sa voix ne colle pas au personnage. Du coup ça sort du film.

Question: n'y avait-il pas une scéne de bisou entre les deux femmes? Ou alors j'ai dormi?

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Lors d'un des retours dans l'appart, elle rentre chez elle où l'attned sa femme avec une banderole "joyeux 40e anniversaire de mariage" et elles se smackent sur la bouche. Tu clignes des yeux, tu le rates.

_________________

OK. Bon ben j'ai cligné des yeux.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"