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MessagePosté: 23 Mar 2022, 23:01 
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aka le film de Gerry.

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Ça m'ennuie un peu de créer le topic car j'aime Gerry donc je me sens une responsabilité d'exhaustivité alors que j'ai pas grand chose de fou à dire sur le film.

Ce qui épate, c'est surtout l'ascèse de l'ensemble: cette mise en scène épurée ; cette voix off limpide, ce qui ne l'empêche pas d'être doucement rocailleuse ; la sensation d'une fenêtre claire sur un passé cru. C'est maîtrisé.

On commence par le geste inexplicable du rôle-titre avant de basculer dans un interrogatoire face à un aréopage de médecins pour comprendre ce qui a motivé le jeune homme. On craint alors que le film devienne psychologisant, tant il remonte loin, rembobinant presque vers un "Ça, c'est moi". Cependant, Reidal reste globalement une énigme. Il apporte des réponses mais elles sont tellement évidentes qu'elles n'expliquent rien (en gros, "Tuer me donnait envie de jouir").
A ce titre, l'esquisse de réponse homosexuelle sur la fin m'a un peu déçu. Les dernières secondes se font plus lisibles, on dirait de la note d'intention, le petit truc en trop qu'on met pour "vendre" son projet face à une commission, leur épargner trop d'opacité.
Malgré ce petit accroc dont j'ai du mal à m'accommoder, le personnage reste suffisamment minéral pour fasciner. Les invocation du mysticisme fonctionnent bien d'ailleurs, créant un appel d'air, un souffle.

L'autre atout du film c'est son acteur principal, Dimitri Doré, faux Anthony Bajon croisé avec un personnage de Kieslowski. Il est super.

Enfin, j'ai apprécié cette vision du passé sèche et aride. On dirait un film néoréaliste, ou bien les flashbacks du PARRAIN. A certains moments c'est tellement nu qu'on pourrait être en 1905 comme aux quatorzième siècle, il y a une sorte d'intemporalité qui se dégage de ces fausses icônes crues. Très bon casting de seconds rôles d'ailleurs, on s'y croirait.

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MessagePosté: 27 Mar 2022, 15:35 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
j'ai pas grand chose de fou à dire sur le film.


Pareil.

Si j'étais sévère je dirais que c'est le film qui a dû être plus intéressant à faire qu'il ne l'est à regarder. Parce qu'au final j'ai cette impression, notamment due à la voix off omniprésente (qui si je comprends bien reprend les écrits de Bruno Reidal), qu'on est pas loin du récit wikipédiesque, si cette histoire vraie avait plus de notoriété et qu'elle disposait de sa page propre. Le travail de recherche dans les archives a dû être passionnant. Le résultat l'est moins.

Mais une fois qu'on a dit ça, le film comporte pleins de qualité malgré tout, à commencer par l'interprétation (et oui quel casting de seconds rôles, on y est) et la reconstitution historique (ça passe par plein de trucs, des décors aux costumes mais aussi le quotidien des paysans et les détails qui le composent). Et tout ça est enveloppé dans une mise en scène fluide et simple, et une très belle photo. C'est vraiment du bon boulot, avec une réelle ambition à ce niveau-là et ça fait plaisir.

Le film navigue aussi entre plusieurs genres, sans en choisir jamais aucun, et ce que j'ai trouvé le plus intéressant est l'aspect film d'enfance, presque teen-movie par moments, dans cette explication de comment un enfant perçoit la société et décrit son rapport aux autres (la réflexion -et la réplique- sur le parallèle entre le sort des cochons et des hommes est à ce titre l'instant le plus marquant du film -ah bon, ca se tue aussi un homme?). Mais du coup je trouve que ça se disperse un peu, entre description sociale, duel oratoire lors des entretiens avec les médecins, réflexion religieuse, homoérotisme, récurrence des branlettes...
Dommage.


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MessagePosté: 27 Mar 2022, 19:22 
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Gerry mérite tout de même un peu plus que ces piètres (et seuls) compliments sur la qualité des costumes et de la photo... Non pas que j'adhère à 100% au projet, mais ce qui est réussit l'est plutôt très franchement. Déjà, on peut noter la distance qu'il prend rapidement avec Le Juge et l’assassin auquel on pourrait assez facilement le comparer, non seulement par son sujet et l'époque à laquelle les deux films se passent, mais surtout parce que Lacassagne était également l'un des médecins qui avait été amené à se prononcer sur la personnalité de Vacher. Si Tavernier s'intéressait finalement plus aux répercussions de ce cas dans la société bourgeoise, Le Port se concentre lui sur le cas de Reidal, et si je trouve que le film tortille un peu du cul avant de prendre véritablement corps et de lâcher les chevaux, quand il traite des deux dernières années précédents son crime je l'ai trouvé très convainquant. Il évite intelligemment la caricature dans laquelle beaucoup aurait sauté des deux pieds, jongle intelligemment entre les deux facettes de cet être frustre, sa dévotion aliénante d'une part, son homosexualité (plus ou moins) refoulée de l'autre. Jéronimo semble regretter l'omniprésence de la branlette dans la seconde partie, mais toutes ces scènes me semblent au contraire inévitables, mieux nécessaires, parce qu'elles sont la matrice du crime futur, elles concentrent toute sa frustration (sexuelle et spirituelle) et qu'elles sont de véritables répétitions du crime qu'il devra un jour perpétrer. Et c'est d'ailleurs d'une de ses scènes masturbatoires qu'advient l'un des plus beaux plans du film, l'un de ceux les plus lourdement chargé de sens (le sperme sur le lichen d'un arbre, qui a la valeur du sang que Reidal aurait voulu faire gicler de la tête de Blondel). Vraiment, sur tout ce qui touche à la psychologie de son personnage principal, dans la justesse de son traitement, dans son refus du sensationnalisme, c'est là que Bruno Reidal n'est jamais aussi bon.

Par contre, pour ce qui m'a moins convaincu, et là j'avancerai une référence qui me semble être celle qui plane véritablement au-dessus de ce film (et même si je l'ai vu il y a beaucoup trop longtemps pour faire un comparatif décent), je ne pense pas que Bruno Reidal soit de la taille d'un Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère. J'ai finalement trouvé le film un poil trop... non pas académique (ça n'est pas Illusions perdues non plus) mais au moins classique dans sa facture. Je comprends que Le Port en passe par ces scènes avec les médecins, puisqu'il tire son adaptation des rapports de Lacassagne, et que d'une certaine manière il se soit senti redevable de l'intégrer lui aussi au récit, mais pour autant je ne trouve pas qu'elles apportent quoi que ce soit d’essentielles au film. Je suis convaincu que le film aurait gagné à être expurgé de tout cette contextualisation historique. Et je n'ai également pas été follement convaincu par le début du récit, qui nous replonge aux racines du mal, lorsque Reidal a 6 et 10 ans. Une nouvelle fois je saisi la raison de leur présence (nous montrer à voir les événements qui auraient prédestiné Reidal à son crime), mais j'ai trouvé ces scènes finalement assez scolaires (le terme est un peu excessif mais vous saisissez l'idée), un peu parcours obligé que je ne trouve personnellement pas si obligatoire d'être traité (et même si le Reidal de 6 ans a vraiment une bouille excellente).

Voilà, impression plutôt positive, et surtout j'espère que Le Port n'hésitera pas à se radicaliser un peu plus à l'avenir, je suis sûr que c'est dans cette veine qu'il saura le mieux nous émerveiller.

4/6


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MessagePosté: 28 Mar 2022, 08:51 
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De même que Qui-gon, les toutes dernières minutes m'ont déplu sans que je sache expliquer vraiment pourquoi mais j'ai trouvé le reste vraiment très bien. Au départ je me suis interrogé sur la pertinence de traiter ce cas psychiatrique relevant manifestement du sadisme (puis plus tard d'une sorte de masochisme) mais cela permet de faire émerger en creux certaines questions existentielles tout en décrivant un contexte précis.
Je regrette en partie que ce contexte socio-historique reste assez vague finalement...Le rythme du scénario est bon, le texte brillant (je m'interrogeais sur l'origine du texte écrit par le meurtrier, c'est impeccable)...Rien qui n'handicape le film mais j'ai trouvé parfois que la mise en scène manquait d'évidence et que le centrage autour de son personnage ne fonctionnait pas toujours. le style finit par instant à se voir et lasser. Il y a un manque de réussite dans les plans d'ensemble notamment (Ah et puis les paysages sont trop "doux" pour le Cantal).
Mais sinon je le répète c'est réussi et audacieux. Bravo Gerry

Citation:
sa dévotion aliénante d'une part, son homosexualité (plus ou moins) refoulée de l'autre


Ce sont des choses par lesquelles il tente de se sauver justement (enfin surtout sa dévotion)


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MessagePosté: 28 Mar 2022, 08:53 
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Cantal a écrit:
(Ah et puis les paysages sont trop "doux" pour le Cantal).
Mec qui parle de lui à la troisième personne...........

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MessagePosté: 28 Mar 2022, 09:01 
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Cantal a écrit:
Ce sont des choses par lesquelles il tente de se sauver justement (enfin surtout sa dévotion)

Je ne vois pas à quel moment il cherche à se sauver. Dès que le crime est commis il se rend, et il exprime plus loin qu'une fois ce même crime commis il s'attend à être condamné à mort, ce qu'il estimerait pleinement mérité et serait vécu comme comme un soulagement.


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MessagePosté: 28 Mar 2022, 09:18 
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Lohmann a écrit:
Gerry mérite tout de même un peu plus que ces piètres (et seuls) compliments sur la qualité des costumes et de la photo...


Ouaich faudrait pas caricaturer non plus :o
Cela dit je suis d'accord, il y a une juste distance dans l'approche de Le Port, il évite la complaisance et c'est en soi un tour de force sur un tel sujet, surtout qu'il s'y attaque frontalement.

Lohmann a écrit:
Jéronimo semble regretter l'omniprésence de la branlette dans la seconde partie,


Non c'était pas le sens de ma remarque. Je trouve d'ailleurs le film audacieux dans sa monstration de choses très crues, il ne refuse pas le sujet et a de l'honnêteté là-dessus, en même temps qu'une certaine pudeur.
Mais bon, le lien entre les pulsions sexuelles et celles de mort ne me semble pas spécialement audacieux aujourd'hui, c'est même plutôt acquis, donc au final je n'a pas trouvé de grande originalité dans le propos, je n'en ressors pas bouleversé ou questionné.


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MessagePosté: 28 Mar 2022, 10:32 
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Lohmann a écrit:
Cantal a écrit:
Ce sont des choses par lesquelles il tente de se sauver justement (enfin surtout sa dévotion)

Je ne vois pas à quel moment il cherche à se sauver. Dès que le crime est commis il se rend, et il exprime plus loin qu'une fois ce même crime commis il s'attend à être condamné à mort, ce qu'il estimerait pleinement mérité et serait vécu comme comme un soulagement.


Je voulais dire se sauver de sa tentation


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MessagePosté: 28 Mar 2022, 10:42 
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Cantal a écrit:
Lohmann a écrit:
Cantal a écrit:
Ce sont des choses par lesquelles il tente de se sauver justement (enfin surtout sa dévotion)

Je ne vois pas à quel moment il cherche à se sauver. Dès que le crime est commis il se rend, et il exprime plus loin qu'une fois ce même crime commis il s'attend à être condamné à mort, ce qu'il estimerait pleinement mérité et serait vécu comme comme un soulagement.


Je voulais dire se sauver de sa tentation

Ah oui totalement (il y a d'ailleurs une scène très explicite sur ce point, où il commence à se masturber dans le dortoir et s'arrête d'un coup, prend son chapelet et s'allonge pour prier).


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MessagePosté: 01 Avr 2022, 08:51 
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D'accord avec tout ce que vous avez dit plus ou moins. J'ai d'abord été décontenancé et, disons-le, assez déçu par cette construction bien trop programmatique, cette voix-off qui raconte tout, cette alternance entre flash-backs et interrogatoire avec les psychiatres, cela enferme un peu le film dans un cadre duquel finalement il ne sortira pas vraiment. Mais une fois que l'on a évacué ça, il y a tout le reste et c'est franchement réussi. J'aime beaucoup en fait le regard du film, on sent une réelle fascination pour le personnage qui nous est transmise de manière très directe, très frontale. On ne dévie pas de ses écrits et on se contente de tenter de les mettre en image sans juger, sans se placer au dessus et surtout sans complaisance mal placée. Du coup le film est une espèce d'étude de cas psychiatrique passionnante qui naturellement ne se révèle pas totalement. Que ce soit l'aspect religieux, sexuel (l'homosexualité refoulée, le traumatisme d'une agression), la question de classe, la maladie mentale etc... Les cartes sont étalées devant nous sans que le film nous dise laquelle choisir. C'est pour ça que je comprends les réserves plus haut sur la fin, où soudainement le film semble dévier furtivement et nous donner son avis. A mon sens il y a deux autres moments de maladresse comme ça qui nuisent au film, c'est la rencontre avec sa victime potentielle où il prend sa décision avec un ralenti un peu trop signifiant et la scène du meurtre
où il répète "on va voir si tu es un pâtre des montagnes" phrase que lui avait dite le berger qui l'a agressé sexuellement et donc il rejouerait sous une forme différente cette agression.
J'ai trouvé ça dommage et pour tout dire assez étonnant tant ça me semble des toutes petites choses qui viennent à l'encontre du projet du film.

Mais ça ne m'a pas gâché la projection du tout, je trouve que par ailleurs l'ambition du film est très réussie, cette mise en scène austère, cette vision de la ruralité du début XXème, j'ai beaucoup aimé. L'acteur principal est excellent et ceux qui le jouent plus jeunes également (même si histoire de pinailler, petit problème de ressemblance entre Bruno 6 ans et Bruno 10 ans, notamment les oreilles décollées qui soudain ne le son plus) et c'est très beau l'espèce d'empathie du film pour le personnage, sans l'excuser, sans se montrer complaisant vis à vis de son acte mais juste d'être à ses côtés dans une tentative de le comprendre, sans, encore une fois, nous imposer de quelconques conclusions. Bien aimé aussi les scènes d'interrogatoire où les psychiatres ne sont ni diabolisés, ni encensés, ils posent des questions simples, eux aussi sans juger, rentrant des des détails très intimes sans que ça ne devienne un tribunal autour des déviances du personnage.

Vraiment un premier film assez unique dans le paysage du cinéma français. Au rayon des références L'enfant sauvage de Truffaut et Kaspar Hauser de Herzog, plus pour la forme que pour le sujet. Bien joué Gerry et très curieux de voir la suite.

4/6

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MessagePosté: 06 Avr 2022, 10:51 
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Ca peut aussi donner envie de revoir Le ruban blanc.
Une question que je me pose, c'est ce qui a motivé la construction à la Titanic (avec un dénouement exposé d'entrée), laquelle incite fortement le spectateur à rechercher un pourquoi qui ici ne sera pas énoncé clairement.


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MessagePosté: 06 Avr 2022, 14:54 
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En interview le réal explique qu'il a voulu évacuer tout suspense sur la culpabilité du protagoniste, et annoncer d'entrée ce que l'on aller voir (la première fois est en hors champ, ce qui permettrait de se protéger la deuxième fois).

Une émission où il parle bien de son projet:
https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/du-tragique-dans-l-histoire-avec-vincent-le-port-et-helier-cisterne


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MessagePosté: 06 Avr 2022, 17:19 
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Jerónimo a écrit:
En interview le réal explique qu'il a voulu évacuer tout suspense sur la culpabilité du protagoniste, et annoncer d'entrée ce que l'on aller voir (la première fois est en hors champ, ce qui permettrait de se protéger la deuxième fois).

Une émission où il parle bien de son projet:
https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/du-tragique-dans-l-histoire-avec-vincent-le-port-et-helier-cisterne
Putain si seulement le réal était membre du Forum, ça aurait été trop cool d’en parler avec lui...

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MessagePosté: 06 Avr 2022, 17:38 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Putain si seulement le réal était membre du Forum, ça aurait été trop cool d’en parler avec lui...


Il a pas voulu ?

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MessagePosté: 06 Avr 2022, 19:29 
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Z a écrit:
Qui-Gon Jinn a écrit:
Putain si seulement le réal était membre du Forum, ça aurait été trop cool d’en parler avec lui...


Il a pas voulu ?
Je lui ai pas demandé mais l'animal s'est connecté plusieurs fois depuis la sortie du film donc il aurait pu se jeter dans l'arène.

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