Forum de FilmDeCulte

Ah ok, merci. Je ne sais pas pourquoi j'imaginais un flashback alors que c'est tout simple.

Sinon, pour être honnête, je n'ai vu qu'un seul des Batman de Nolan et je ne sais plus lequel Mais j'ai le souvenir de n'avoir rien compris à l'histoire

tu devais être crevé ou plus certainement bourré. Logique pour un mec qui a pour avatar Lemmy

Non je comprends, à chaque fois que je tombe sur The Dark Knight à la télé, je me dis qu'un jour d'arriverais à voir ce film en entier, mais en fait je décroche vite, tant le film est bordélique, avec des scènes visuellement illisibles qui ne donnent pas envie de se plonger dans l'histoire qui semble inutilement chargée en sous-intrigues.

çà pourquoi pas. C'est souvent le défaut de Nolan l'action



Quelles sous intrigues ? le film est plutôt linéaire et s'aligne sur un e ligne directrice. C'est clairement le Nolan le plus limpide !

Voilà, c'est exactement ce que j'ai ressenti quand je l'ai vu

mdr tentez jamais Tenet les frérots.

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Ça m'a même pas effleuré l'esprit

C'est ce qui aurait pu contrebalancer une enquête policière qui manque d'intérêt, de rigueur scénaristique et de crédibilité : un vrai discours, qui aille au-delà du classique "ouais mais Batman c'est un héros sombre, tu la vois la grosse ambivalence ?". J'ai du mal à comprendre à quoi ça sert de multiplier les parallèles entre les gentils et les méchants si ça n'est pas au service d'une vision ou d'une critique sociales, si ça ne dépasse pas des choses triviales comme l'appât du gain, la vengeance ou la folie. On sent que les gars ont envie d'y aller mais ils n'y vont pas, et au final on assimile les déclassés de Gotham aux crétins du Capitole - et c'est peut-être ça le discours, inconsciemment : les pauvres sont trop cons pour pouvoir renforcer l'ordre établi par le travail ou la violence, il faut donc qu'émergent des classes dominantes des gusses borderline auxquels on laisse tout pouvoir pour empêcher le chaos et maintenir les choses en l'état. Batman combat les symptômes mais n'a aucune conscience systémique des choses. C'est mignon de bastonner des ploucs dans le métro mais ça ne suffit pas, si par ailleurs tu livres gentiment le malfrat numéro 1 à une police corrompue tout en laissant le malfrat numéro 2 reprendre le business. Batman, c'est un idiot utile, et c'est dommage (ou, sans doute, imposé par la fidélité des comics) qu'aucun scénariste ne le fasse évoluer logiquement soit vers un anarchiste sanglant, soit vers un despote tyrannique.
(J'aime bien le film, par ailleurs)
(Personne n'a trouvé que le thème musical marquant les apparitions de Batman démarrait exactement comme le thème de l'Empire dans Star Wars ? Les quatre premières notes sont les mêmes)

Oui, mais sur pas le même rythme.. Donc perso j'avais même pas fait le lien.

(Cette BO tue)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La BO est excellente, oui. Je ne sais pas pourquoi j'ai focalisé sur ce thème - enfin, si : t'as un perso qui marche d'un pas lourd, tout en noir, masqué avec une cape, t'entends "pam pam pam pom" et ton cerveau continue tout seul "padam pom padam"

On est d'accord, le Batman de cinéma doit absolument s'affranchir des dictats du Batman de BD. Le vice des comics, c'est de multiplier les univers, les incarnations, les voix, d'étirer artificiellement les vies de personnages "qui n'ont pas encore tout dit", avec le vœu pieux qu'ils peuvent s'adapter à toutes les époques... Mais visiblement pas à tous les discours.

Autant je suis le premier à rouler des yeux face à la ritournelle "Batman tabasse des pauvres mais livre des criminels en col blanc à Gordon", typique d'une lecture "déconstructiviste" de contrarian de gauche qui ne sert qu'à faire le malin (malgré l'effet inverse, mais ça c'est une autre histoire), autant je suis à fond pour une vraie exploration de cette logique, comme tu la décris.

Enfin, comics et ciné sont tellement en train de fusionner culturellement que je vois mal comment les risques qui ne sont pas pris dans un medium le seraient dans un autre.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Non mais ça existe déjà dans les comics, qui à travers les décennies ont parfois déployés une grande liberté de ton et de discours, notamment dans la période dites dark age (ou âge moderne). Je vous invite à lire ou relire TDKR (The Dark Knight Returns, 1986) de Frank Miller, pour vous déciller. J'y vois la préfiguration en bande dessinée d'une vision alt-right / tea party déjà poussée dans ses derniers retranchements.

Oui, "heureusement" qu'il y a Frank Miller pour apporter la contradiction, parce que sinon les comics c'est aussi ça :



Amusant venant d'un personnage dont la marque de fabrique est de décimer des foules avec du gaz toxique...

De toutes façons, le vrai sujet c'est la timidité maladroite de The Batman, qui s'apparente même à une forme de couardise, dans la gestion des questions politiques qui entourent Batman et son antagoniste.

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Scène coupée:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas plus mal qu'elle le fut, bien que

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