Gnagnagna a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
De manière surprenante, je partage la perception de Billy Budd.
Difficile de vraiment qualifier les Insoumis de parti. Malgré l'hyper-personnalisation des campagnes sur sa personne c'est une agrégations de forces politiques préexistantes, difficilement compatibles (ni trotskistes ni communistes, la question est esquivée) et toutes en recul. Pas d'ancrage local ni de relais syndicaux, leur principal terrain est constitué par les médias (qu'ils affectent de mépriser). Baiser de la mort pour la gauche...
Le NPA a plongé arès l'effacement de Besancenot (qui n'était pas le chef du parti), a fortiori, LFI encore moins collégial, est encore plus vulnérale si on se projette dans 10 ans.
Surtout que le mouvement est traversé par 1 schisme :
les universalistes laïcs et les différentialistes pour une laïcité accommodante.
Le parti se garde bien d'établir une fois pour toute son credo en la matière.
Autrement dit les enseignants et les étudiants...
Jerónimo a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
Que ce soit conscient ou non, Mélenchon n'a jamais été particulièrement critique envers les pratiques politiques de Mitterrand.
Je ne sais plus qui l'expliquait assez bien, mais Mitterrand est celui qui a fait Mélenchon en politique, et ce dernier en nourrit une reconnaissance assez clairement affichée et n'émet effectivement presque jamais de critique envers son "père politique", comme par exemple sur Maastricht. Je me rappelle aussi que lors d'un meeting à la Bastille il avait dit qu'il avait vu avec Mitterrand pour le beau temps. Je suis pas spécialement d'accord sur le fond mais il a au moins cette classe de la fidélité.
Je crois surtout qu'il capitalise sur la nostalgie de son électorat.