Forum de FilmDeCulte

« C’est terminé ! »

Gris film de SF à la base, totalement sacrifié par le studio, enfer de production. Coppola à supervisé le montage après que Hill a quitté le navire. Pas vu mais les échos de la sortie de l'époque évoquait un accident industriel.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Supernova_(film,_2000)

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CroqAnimement votre

J'y pense à chaque fois que j'entends ces mots.

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Je l'aime bien dans Wild Palms, une mini-série que j'ai pas vue depuis le premier mandat de Chirac. Mais en général, je le trouve pas assez solide en premier rôle.
Oui, pour le Twin Peaks.

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C'est chaud tout ce qui entoure Supernova. Cela dit, Angela Bassett je la laisse m'écraser les couilles et me passer un powerpoint black lives matter quand elle veut.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

La mise en scène a un beau relief, comme souvent avec Walter Hill, entre angles (la mâchoire et les costumes de Scharwzy) et rondeurs, avec le sens du lieu et le laconisme qui le caractérisent. Bon malgré le gusto visuel, et ses multiples mignardises (ce plan dans le parking où le commando afro descend de la camionnette), mon attention faiblit au bout d'une heure. Intéressant de noter à nouveaux les récurrences dans son cinéma, et la manière dont celui-ci influence le cinéma d'action à venir, à commencer par Van Damme maybe. Müller a cité cette scène, qui se veut d'emblée anthologique comme on disait avant, dans les bains turcs (que l'on retrouve dans Bullet in The Head, dans la Nouvelle-Orléans qu'il retrouvait après son premier film). avec ce passage brusque d'une ambiance tamisée à la blancheur aveuglante de la neige. Il y a un petit côté surprenant dans ce bain turc mixte, à la limite de la parodie, qui annonce un thème qui sous-tend un peu le film et la filmographie de Hill, une virilité un peu parodique, subvertie avec subtilité. Ici l'aspect physique du film d'action trouve une contrepartie dans le métier de prof de danse de Gershon, à la physicalité presque aussi in-your-face. La meilleure tentative d'humour est peut-être ce détravestissement de l'infirmière qui, plutôt que sa mort, plonge le personnage de Belushi dans ce qui a tout l'air d'être une grave crise de conscience et peut annoncer The Assignment,, qui jouait autour de cette figure du changement de sexe.
Il est vrai aussi que le film a peut-être plus de choses à dire qu'il n'en donne de prime abord l'impression sur le rapport USA/URSS à l'époque. Moscou venait tout juste de commencer à se détendre vis-à-vis des productions commerciales étrangères évoquant la guerre froide, avec l'excellent La Maison Russie de Schepisi par exemple, et était plus que prêt visiblement à ouvrir son premier MacDonald, ce qu'il est facile de dire rétrospectivement. Après vérification, c'est d'ailleurs Red Heat qui fut le premier film américain qui a eu droit de filmer là-bas, le film de Schepisi est le second deux ans plus tard. Bien aimé la blague où Schwarzie allume la télé dans un hôtel miteux pour tomber sur un film porno et commenter d'un "le capitalisme." Ah oui, j'oubliais mais le macguffin de la clé casier est particulièrement je m'en foustiste.

Pas reconnu les bains Rudas à Budapest dans la scène d'ouverture où je suis allé deux fois cet automne. Mais maintenant qu'on me le dit...

Je pensais le revoir vaguement à la hausse dans le contexte de la rétro mais je ne m'étais pas trompé.

Vu une première fois il y a très longtemps mais tout de même trop tardivement pour le cultifier comme d'autres Schwarzie et en même temps, je pense que j'en serais revenu aujourd'hui parce que c'est quand même pas folichon.

En fait, j'ai le même avis sur le film que...Walter Hill :
"The movie, after he left Moscow, I never thought was much good."

L'introduction est extraordinaire. Et je ne dis même pas ça au second degré alors que la vision du corps bodybuildé en string de Schwarzie dans un hammam pourrait prêter à rire, mais parce que Hill parvient à extraire quelque chose de primal et d'étrange (aidé par la BO planate de Horner avant qu'il ne s'autorecycle comme d'hab dès qu'on arrive aux States), avec cette esthétique sombre et vaporeuse, le mutisme de la scène, et les corps mis à nu avant une baston dans la neige.

On est dans l'iconographie pure et c'est toujours là qu'Arnold est exploité au mieux. Pour le reste du film, il joue un peu le Terminator de T2, un tueur robotique incapable de sourire, mais sans le recul et sans que l'humour autour de lui ne fonctionne. Il faut dire que Belushi, que j'aime généralement bien, n'est clairement pas Eddie Murphy. Et ils n'ont aucune alchimie. Et les blagues et vannes et punchlines sont faiiiiiibles. Y a bien "cocainum" et "capitalism" qui restent mais sinon...

Le buddy movie ne fonctionne par conséquent pas des masses, d'autant plus que le tandem est trop raccord dès le début, il n'y a pas l'antagonisme nécessaire. Il ne suffit pas de faire un duo sérieux/déconneur, il faut les caractériser davantage, quitte à y aller à la truelle, comme avec Nick Nolte dans 48 heures, de manière à ce qu'il y ait un arc satisfaisant. On a envie de les voir se détester avant de se kiffer, là y a rien de tout ça.

Le script a pour lui de ne pas redoubler de clichés sur les différences entre les deux blocs et justement de pointer du doigt vers leurs ressemblances bureaucratiques mais ça reste politiquement timide (surtout comparé à 48 heures, encore une fois). C'est fort heureusement pas vulgos comme Rocky IV mais c'est pas suffisamment exploité. Le maëlstrom avec le simili-Nation of Islam n'est pas inintéressant dans sa peinture de criminels nés de l'oppression mais c'est un détail dans un film qui souffre d'une mollesse généralisée.

Formellement, c'est bien léché et le climax avec les bus est rigolo mais les fusillades à papa en champ-contre-champ, on a fait le tour.

Bof.

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Les bastons de hammam, ça fait toujours mouche (Double détente, Risque maximum, Les Promesses de l'ombre, Halfaouine...).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

La qualité du film est d'être court mais clairement par rapport à d'autres buddy movies c'est moins bon. On est à des lieux de leathal weapon, 48 heures,etc.

1h44 c'est pas spécialement court.

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Dans les standards actuels, si. Après c'était la durée du flic de Beverly Hills. Lethal Weapon faisait quasi 2 heures. Par contre 48 heures était plus resserré avec ses 96 minutes.
Après je me suis endormi devant que je l'ai regardé avec mon fils dans sa période Schwarzy.

Failli rajouter "pour l'époque".

Bref, c'est pas la durée qui compte, c'est le rythme et là c'est mou.

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