Forum de FilmDeCulte

Thanks, je le tenterai peut-être par curiosité mais ça à l'air trop RPG pour moi.



Hé hé, je joue sur PS4 (où il est aussi super soldé). Je vais finir par le faire mais je suis tiraillé par la peur de me lancer dans un jeu hyper long et chronophage.

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CroqAnimement votre

Les composantes RPG sont relativement basiques, c'est plus le système de combat qui demande un peu d'adaptation au début. Tente toujours le premier acte, c'est relativement court et ça donne une bonne image du jeu. Tu sauras assez rapidement si tu accroches.

Dit celui qui a fait l'intégrale From software

Superhot mind control delete

Bon fini ce Superhot transposé au rogue-like et c'est génial. La grosse peur que j'avais, c'est le côté procédural qui puisse rendre fade le concept de base et le level design exemplaire, mais il n'en est heureusement rien. Et puis cela fait plaisir de voir un Superhot qui occupe au moins 10 heures sans procurer aucune lassitude. Le gros ajout par rapport aux autres versions et qui fait la différence niveau gameplay c'est l'ajout dans le jeu de superpouvoirs qui multiplient les possibilités de fun. Un "chapitre" est constitué d'une dizaine de niveaux procéduraux et quand on avance, on débloque des bonus : tir plus rapide, téléportation dans la peau d'un ennemi, katana au début du niveau... plein de pouvoirs hackés, selon le jeu, qui sont amusants en pratique et permettent de varier les approches. Ca devient vite épique, ça se renouvelle bien en rajoutant des variations de situations, ennemis, etc.. la recette de base s'est bien enrichie et c'est tant mieux, on n'est pas du tout face à un Superhot 1.5.
Bref, ce Superhot procédural est le meilleur FPS de 2020 avec Doom eternal. Bonne tranche d'adrénaline, bon petit trip et j'espère qu'ils vont sortir une version VR car ça serait l'orgie.

Styx : master of shadows



Beaucoup aimé le second qui m'avait fait mon premier confinement et est un des titres les plus intéressants d'infiltration des dernières années. Tenté ce premier volet et plutôt content. Soyons clair, c'est un cran inférieur au second volet qui a repris ses excellentes bases et les a enrichi. Le level design est ici un peu moins travaillé, c'est un peu moins varié niveau environnements mais on prend toujours son pied. La narration en voix off et le personnage du gobelin Styx sont toujours aussi réjouissants, l'univers a un certain cachet et la transposition du jeu d'infiltration en heroïc fantasy réussie. Le gros atout du jeu c'est l'usage du clone. Pan de gameplay génial qui permet d'expérimenter en se baladant dans le niveau, repérer les ennemis, monter des traquenards, etc...C'est un ajout au genre d'infiltration qui est assez productif ici. Bref un excellent petit jeu.

Divinity: Original sin 2

Certains se souviennent peut-être que j'ai évoqué avoir commencé ce jeu avec des potes en ligne au début du deuxième confinement... Et bien on vient seulement de finir cette longue campagne en plus de 100 heures de jeu, moyennant deux sessions par semaine pendant deux mois et demi! En parallèle j'ai pu faire The Witcher 3 et Cyberpunk 2077 au complet (ou quasi pour ce dernier)...

Et pour qu'un réfractaire comme moi aux RPG purs et durs y passe 100 heures, c'est que c'est de la bonne. Certes, je n'aurais certainement jamais eu le courage de me lancer ni même de poursuivre sans mes potes, car l'expérience coop est vraiment géniale. Quel pied de se coordonner pour se sortir des situations les plus complexes dans des combats passionnants.

Le meilleur tour par tour que j'ai joué. La gestion des surfaces, des éléments, du terrain sont brillantes, chaque combat est un puzzle et le jeu est très généreux en combats.

L'autre jouissance majeure ce sont tous les builds possibles. On peut se respécialiser à tout moment, ce qui est agréable pour des non-initiés comme moi, et cela encourage l'expérimentation.

En revanche, l'histoire, pas super bien servie par le système foutraque des quêtes, ne m'a pas passionné. C'est peut-être parce qu'on était trois et que je me laissais guider sans parfois trop m'investir dans les dialogues, mais faisant The Witcher 3 en parallèle, la différence de maturité dans l'écriture était criante. DOS2 c'est vraiment l'univers de rôlistes traditionnels, les D20 de D&D en moins. L'univers fantasy plus ou moins générique avec sa DA un peu terne hormis quelques détails, le tout rendu parfois presque malaisant avec son voice acting outré de geek, m'a bien débecté à certains moments. La complexité de l'intrigue est parfois risible, même si le jeu retombe bien sur ses pattes et que la fin est quand même plutôt réussie.

the Witness

J'ai déclenché une fin après 38 h de jeu. J'ai passé 7 putain d'heures dans la montagne et quasi pleuré quand je bouclais le dernier puzzle. Immense jeu, un des meilleurs auquel j'ai joué.
Si j'ai galéré parfois plus d'une heure sur certaines grilles, et que le jeu ne te récompense pas vraiment (aucune piste narrative, pas d'explication sur qui tu joues ni pourquoi tu es là) il te fait comprendre ses idées de manière très profondes dont une qui est que tu trouveras toujours la solution (quitte à laisser reposer le jeu plusieurs heures/jours et revenir dessus...je me considère comme une bille en jeu d'énigme). Avec par dessus ça une couche métaphysique et méditative qui apparemment n'a pas plus à tout le monde (les vidéos) mais auquel j'ai été sensible.

Rarement j'ai eu autant l'impression de naviguer dans l’œuvre d'art d'un génie et dès que c'est "fini", il te pousse à explorer encore l'île. Y'a un déclic qui se produit à un moment qui te fait tout reconsidérer et te fait comprendre la folie et l'ampleur du projet.
et maintenant....go pour la fameuse caverne du challenge

Desperados 3



Dernier jeu du studio auteur du fantastique Shadows Tactics et qui avait réussi à ressusciter le genre d'infiltration en temps réel 3D isométrique du style Commandos 2. Là c'est la même recette appliquée, sauf qu'on passe du japon féodal au far west. Le principe est simple, on a la main sur différents personnages aux caractéristiques différentes (le cow-boy et son couteau, le trappeur et ses pièges, la pepe qui se déguise pour tromper les adversaires, le doc sniper, la sorcière vaudou...et bien sur les flingues pour tous) pour résoudre les missions que nous offrent le jeu. La grosse crainte que j'avais, c'était l'équilibrage des personnages et bien c'est parfait de ce côté. Tous sont complémentaires, aucun n'est cheaté plus qu'un autre et on peut choisir différentes approches et son propre style de jeu. Bref le gameplay est plutôt bien foutu de ce côté là.

Après ce qui est très réussi c'est l'univers du jeu et la place qu'il laisse à la narration. On s'attache petit à petit à l'histoire classique mais bien construite et aux différents personnages. Et puis OK c'est de la 3D isométrique mais franchement ça en jette sur PC et les nouvelles consoles (bon ma capture c'est sur PS4 ). La richesse des décors détaillés à fond est impressionnante et on est vraiment dans du next gen. Même si le jeu est sorti d'abord sur les anciennes consoles, il était un peu trop gourmand, la puissance des next gen pousse encore plus loin le régal visuel.

Bref ça pioche dans le old school d'un genre florissant de la fin des années 90, ça en retranscrit parfaitement l'esprit et le gameplay tout en le mettant au goût du jour et profitant des avancées technologiques. Coup de coeur, niveau durée de vie il y en a pour 30 heures.

Crash bandicoot N'Sane trilogy

Toujours été plus Crash que Mario et cette compilation des 3 premiers jeux avec un lifting graphique au goût du jour est très sympathique. Un peu une madeleine de Proust. Plus fun dès le premier abord, moins profond que les jeux avec le plombier moustachu, ça reste quand-même une alternative intéressante. Les jeux restent toutefois inégaux. Le premier crash n'est pas le meilleur, surtout car il a gardé des défauts de l'époque notamment au niveau de la maniabilité qui est assez frustrante aujourd'hui. Le second est bon et c'est surtout le troisième qui est une petite perle du genre. Beaucoup plus varié en termes de phase de gameplay, c'est un peu un classique de la plateforme 2D et ça a très bien vieilli. Curieux du coup de faire le 4 sorti l'an dernier, car on se dit que justement la licence a un potentiel de fou, une fois gommés les défauts propres à l'époque.

J'ai acheté le premier, l'édition originale sur PS1, y'a pas longtemps. Je l'ai testé brièvement et ça tient encore pas mal la route.

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N'écoutez pas Film Freak

Il est très sympa le premier mais c'est celui qui a le plus mal vieilli avec une maniabilité un peu agaçante par moment, un level design moins travaillé et une difficulté un peu frustrante sur certains passages. Il souffre de la comparaison avec les deux suivants qui sont meilleurs. J'ai vraiment pris mon pied sur le 3.

J'ai des souvenirs émus du premier puisque je l'ai testé avec des potes le soir de notre première cuite. On n'a jamais franchi le premier obstacle ou peut-être le deuxième. Fous rires mémorables.
Jamsi retouché depuis.

6/6

Lol vous deviez être vraiment bourrés.
Je peste contre la difficulté abusée du jeu par moment mais les deux premiers niveaux c'est presqu'un tutoriel

Disco Elysium

Fini en un peu plus de 40 heures en prenant mon temps et en sachant que la résolution de certaines quêtes m'ont échappé (la fin m'a pris de court).
Difficile de catégoriser le jeu qui n'est ni un point n click, ni totalement un RPG (pas de gameplay émergent). On se laisse plus porter par l'histoire qu'on ne la maitrise et si le début du jeu laisse croire à quelque chose d'assez punitif la suite ne demandera pas de relever de grands défis. Il me faudrait un second run pour vraiment voir les différences réelles qu'impliquent le dosage des compétences mais cela me semble quand même assez linéaire dans le fond. Le gros point fort est bien sûr le texte, la qualité des dialogue et de l'histoire qui se suit sans ennui si on accepte de "savourer" la lecture, c'est à dire d'y aller plutôt lentement et d'accepter les échec (jamais vraiment bloquant).
La carte est petite et le nombre de PNJ restreint mais la force du titre est d'exploiter à fond chaque personnage (un héritage Planetscape tornament semble t il) ce qui donne l'impression d'un univers qui se déploie à l'infini sur une partie de territoire très réduite. Pas une révolution mais un jeu résolument à part avec une profondeur inédite. Dommage que le gameplay se révèle finalement aussi frustrant.

Est-ce que tu as pu parler à la fille sur le toit juste après avoir parlé pour la première fois aux molosses du syndicat dans l'hôtel? Sinon, qu'as-tu fait pour te la rendre disponible? C'est là où j'étais bloqué, un bug semble-t-il (j'avais beau toquer à la porte, aucune réponse).

Sur le gameplay, tu confirmes mes craintes. Et un truc que j'ai pas compris: est-il possible d'augmenter ses caractéristiques dans des domaines où l'on semble limité par son archétype de base? J'en ai pas eu l'impression d'où un sentiment de personnalisation très limité une fois le choix de l'archétype fait (ou une fois son personnage entièrement construit) au début.