Forum de FilmDeCulte

5/6
Les 400 Coups (Truffaut - 1959) : aimé surtout pour son ambiance du Paris des années 50 en NB.
Pain and Gain ( Bay - 2013) : mon préféré de Bay?

4/6
Lola (Demy - 1961) : le perso principal est à baffer, mais Anouk Aimée rattrappe le coup. Etait-ce le premier film à utiliser la symphonie 7 de Beethoven, ce qui est un gros cliché? Si oui, je remonte le note d'un point.
Kong - Skull Island (Vogt-Roberts - 2017) : un peu trop plein, mais bon délire et message anti-impérialiste qui fait toujours plaisir
Moonlight (Jenkins - 2016)
Mutafukaz (Run - 2017) : note sans doute indulgente car ça démarre sur les chapeaux de roue avant de patiner pas mal. Signe d'un univers plus soigné que son histoire. Mais ça brasse à fond dans les références 90's que j'adore retrouver, en particulier les films d'actions et les polars américains situés à LA remixés dans une style japanime avec cette fameuse pignole french touch. Doublage de Gringe et Orelsan à chier par contre.
Kié, la petite peste (Takahata - 1981) :chronique qui est un peu le pendant japonais des 400 coups. L'aspect social surprend un peu avec l'animation rudimentaire.

3/6
Alphaville (Godard - 1965) : marrant 10 minutes, mais que c'est abscons.
Pierrot le Fou (Godard - 1965) : marrant 20 minutes, j'imagine que le film a marqué pour ses audaces formelles et narratives qui restent amusantes mais quel éparpillement poseur.
Mes voisins les Yamada (Takahata - 1999) : Takahata à son meilleur, c'est le meilleur, mais là c'est quand même décevant par sa petitesse. On s'attendrait à ce que les scénettes éparses mènent à qqch de plus grand.
Get Out (Peele - 2017) : overhype que sent le forcé pour cet épisode moyen de Black Mirror. Quitte à aller dans le white shaming, le film aurait dû aller plus loin et assumer à fond.

Comme la plupart d'entre vous j'ai vu énormément de films à la maison et je me rends compte que ça faisait des années que c'était pas arrivé (depuis mes années d'étudiants je pense). Et j'ai vu vraiment des choses magnifiques.

6/6
Elvira Madigan - Bo Widerberg (1967) : mon film d'amour préféré. C'est sublime du début à la fin, d'un romantisme fou. Chef-d'oeuvre absolu qui rentre très haut dans mon panthéon personnel.
Leçons de ténèbres - Werner Herzog (1992) : docu extraordinaire, yeux ecarquillés du début à la fin. Impression de n'avoir littéralement jamais vu ça.
Monika - Ingmar Bergman (1953) : tout y est inoubliable. La beauté et la cruauté de ce film, toutes les parties sur l'île là, c'est d'une sensualité.
Dillinger est mort - Marco Ferreri (1969) : un film concept totalement incroyable. Il m'a poursuivi longtemps.
La couleur de la grenade - Sergei Parajanov (1969) : succession de tableaux tous plus beaux les uns que les autres. Un film "tapisserie" unique, à chaque fois que j'y repense j'ai envie de le revoir.
Senso - Luchino Visconti (1954) : que c'est beau Visconti, je crois qu'il est doucement en train de devenir l'un des mes réalisateurs préférés.
Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant - Peter Greenaway (1989) : quel film ! Une espèce d'opéra lyrique totalement dingue, les décors, le récit, les personnages, c'est absolument fou et ça fonctionne totalement. Immense découverte.
Nous ne vieillirons pas ensemble - Maurice Pialat (1972) : Pialat qui décrit une relation amoureuse totalement dysfonctionnelle. Magnifique et poignant. Jean Yanne inoubliable.
Harold & Maude - Hal Ashby (1971) : un film unique, un ton totalement singulier. Impression de découvrir la base du cinéma indépendant américain et le meilleur de tous.
Les amants diaboliques - Luchino Visconti (1943) : il faut se rendre compte que c'est un premier film et c'est déjà un chef-d'oeuvre. Film noir mélo d'une ampleur incroyable. Mise en scène déjà d'une beauté à se damner. Grand film.
Les amants crucifiés - Kenji Mizoguchi (1954) : immense film d'amour, chaque plan est d'une beauté renversante.
La terre tremble - Luchino Visconti (1948) : Visconti l'aristocrate va filmer des pêcheurs très pauvres en Sicile. C'est une merveille encore une fois, les personnages sont magnifiques, les décors, les costumes, tout donne à ce film un tragique humaniste poignant comme rarement. Chef-d'oeuvre.
L'homme de Rio - Philippe de Broca (1964) : plus grand film d'aventures français. Réjouissante découverte.

Les 5/6 en vrac :
Journal d'un curé de campagne - Robert Bresson (1951)
Le fantôme de la liberté - Luis Bunuel (1974)
Sugarland Express - Steven Spielberg (1974)
Jallikattu - Lijo Jose Pellissery (2019)
Pas de printemps pour Marnie - Alfred Hitchcock (1964)
The Offence - Sydney Lumet (1974)
Les diamants de la nuit - Jan Nemec (1964)
Dans la chambre de Vanda - Pedro Costa (2000)
Mosquito Coast - Peter Weir (1986)
Matador - Pedro Almodovar (1986)
Land and Freedom - Ken Loach (1995)
Mad Love in New York - Benny & Josh Safdie (2014)
The servant - Joseph Losey (1963)
Gervaise - René Clément (1956)
Les communiants - Ingmar Bergman (1963)
Uzak - Nuri Bilge Ceylan (2002)
New York Connection - Robert Butler (1980)
Femina Ridens - Piero Schivazappa (1969)

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CroqAnimement votre

Belle liste, je pense voir les deux premiers assez vite, tu donnes envie.



Autant Visconti était très coté, autant je trouve que de nos jours, il est très peu cité par les nouvelles générations de cinéphiles... Ceux-là même qui vénèrent Cimino, Scorsese et Coppola pourraient pourtant voir chez l'Italien une inspiration énorme dans la mise en scène opératique du faste décadent.

Totalement, mais je crois que Visconti reste dans l'inconscient cinéphile plus "exigeant" peut-être, en tout cas plus exigeant que les américains cités. Mais de ce que j'ai vu de lui il n'y a rien à jeter. Que des grands films (mais il m'en manque).

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CroqAnimement votre

James Gray le cite: "Visconti va se retourner dans sa tombe mais j’avais envie que La nuit nous appartient soit un Guépard chez les prolos."
J'imagine aussi que c'est une référence pour qqun comme Bonello.

(edit: j'avais mal lu: je croyais que tu parlais seulement des cinéastes)

En même temps il a perfusé dans la culture télévisuelle. Il y a des rapports entre Ludwig et sa construction et les séries sur la royauté anglaise par exemple. Et Nuits Blanches et Gondry.

J'adore Ossessione mais on ne peut pas faire ce truc tous les jours : une réinvention formelle à peu près totale du cinéma et un acte fort de résistance politique avec le pognon du fils de Mussolini.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Ses films s'adressent à des gens plus "vieux" aussi


Quels Gondry ? Je vois pas le rapport

Putain tu t'es gavé!

Wolfgang Amadeus Mozart likes this.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le couple des Nuits Blanche fonctionne un peu comme celui d'Eternal Sunshine je trouve. Même si la mort de l'aimée remplace la jalousie, la mise à distance du réel (et sa reconstruction) sont comparables. L'érotisme et en même temps l'absence de débouché sexuel oppose aussi la ville à ses habitants pour le personnage masculin.

Et le plan oû le passé de Maria Schell apparaît par un coin de la pièce c'est très gondrien (avec aussi l'idée de temps et de réel tissés puis effacés lorsque le désir meurt).
Le coup du brouillard en tulle aussi.
Et le clip de Daft Punk avec l'homme chien ("da Funk") qui fait semblant de ne pas remettre la meuf dans le magasin est poche des scènes dans la rue commerciale du film entre Mastroianni et Maria Schell, dans la manière de cadrer, la logique du dialogue, la manière dont la rencontre est amenée après les petites transactions commerciales qui simulent le hasard (et la chute du clip cite celle du film). Et le livre est "Big city Nights".
La chute cite même le film doublement car c'est un chien qui console Mastroianni. Lui déjà chien doit en quelque sorye se débrouiller tout seul...

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Oui magnifique utilisation. J'en reviens que le film existe pas en blu ray

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CroqAnimement votre

Plus de 100 films vus chez moi cette année, un record sans aucun doute, et l'occasion de combler des trous béants dans ma cinéphilie (Godard, Welles). L'exercice de la notation brutale est forcément limité mais bon j'y vais aussi de ma liste.

Les vraies découvertes: 61 films


6/6
Pique-nique à Hanging Rock (1975) – Peter Weir
Belle de jour (1967) - Luis Buñuel
La Bombe (1966) - Peter Watkins
Les Parapluies de Cherbourg (1964) - Jacques Demy
Pompoko (1994) - Isao Takahata


5/6
Agora (2009) - Alejandro Amenábar
L'Année de tous les dangers (1983) – Peter Weir
État second (1994) – Peter Weir
Portrait de la jeune fille en feu (2019) - Céline Sciamma
Ed Wood (1994) - Tim Burton
The Killer (1989) - John Woo
Peau d'Âne (1970) – Jacques Demy
Massacre à la tronçonneuse (1974) - Tobe Hooper
Chromosome 3 (1979) - David Cronenberg
Crash (1996) - David Cronenberg
Comrades (1986) – Bill Douglas
Citizen Kane (1941) - Orson Welles


4/6
La Dernière Vague (1977) – Peter Weir
Gallipoli (1982) – Peter Weir
Manhattan (1979) – Woody Allen
Hell in Pacific ( 1968) - John Boorman
Laissez-passer (2002) - Bertrand Tavernier
Gomorra (2008) - Matteo Garrone
Zéro de conduite (1933) – Jean Vigo
Un chien andalou (1929) - Luis Buñuel
Le syndicat du crime (1986) - John Woo
Une balle dans la tête (1990) - John Woo
Rob Roy (1995) - Michael Caton-Jones
Le Dernier Combat (1983) – Luc Besson
Hunger (2008) - Steve McQueen
K-19 : Le Piège des profondeurs (2002) - Kathryn Bigelow,
La 317e Section (1963) - Pierre Schoendoerffer
Shivers (1975) - David Cronenberg
Turkish Delight (1973) - Paul Verhoeven
Soldier of Orange (1977) - Paul Verhoeven
Le Quatrième Homme (1983) - Paul Verhoeven
Akira (1988) - Katsuhiro Ōtomo
Eraserhead (1977) – David Lynch
Assaut (1976) – John Carpenter
Les Yeux sans visage (1960) – Georges Franju
Soldier Blue (1970) - Ralph Nelson
A bout de souffle (1960) - Jean-Luc Godard,


3/6
Les Voitures qui ont mangé Paris (1974) – Peter Weir
Les Chemins de la liberté (2011) – Peter Weir
Hidalgo (2004) - Joe Johnston
Le Hussard sur le toit (1995) - Jean-Paul Rappeneau
Tu ne tueras point (2016) - Mel Gibson
La Rose et la flèche (1976) - Richard Leste
Never let me go (2010) - Mark Romanek
La grande attaque du train d'or (1979) - Michael Crichton
Avoir 20 ans dans les Aurès (1972) - René Vautier
Rage (1977) - David Cronenberg
Disjoncté (1996) - Ben Stiller
Training Day (2001) - Antoine Fuqua
Business is business (1971) - Paul Verhoeven
Ladyhawke (1985) - Richard Donner,
Microcosmos : Le Peuple de l'herbe (1996) - Claude Nuridsany et Marie Pérennou


2/6
Tropa de Elite (2007) - José Padilha
Le Crime de L'Orient Express (1974) - Sidney Lumet


1/6
Banco à Bangkok pour OSS117 (1964) - André Hunebelle


0/6
La Passion du Christ (2004) - Mel Gibson


Les redécouvertes : uniquement ceux que je suis particulièrement content d’avoir revu ou que j’ai carrément redécouvert:

Witness
The Mosquito Coast
Le Cercle des poètes disparus
The Truman Show
Master and commander : de l'autre côté du monde
Super 8
Social network
Time and Tide
Her
Conan le barbare
Excalibur
Being John Malkovich
Volte-face
La guerre des mondes
Collateral
Invasion Los Angeles
Matrix Reloaded

J'avais mis a profit le premier confinement pour faire une rétro Peter Weir, mais je n'ai pas réussi à en boucler d'autres par la suite, alors que l'exercice est particulièrement plaisant. Ca peut être une bonne résolution pour 2021 !

Ah je l'ai vu avant-hier. Doc assez incroyable effectivement, hué à sa présentation d'ailleurs...

sinon il faut que je vois Elvira Madigan, seul film à ma connaissance qui a donné son titre à une oeuvre classique déjà connue.

Dès que j'ai fini mon auto Festival de Berlin, je prépare une sélection Mubi.... Qui veut participer à la fois à son élaboration et ensuite à son suivi ?

Tu te fixes un thème ou un réal? Bon en même temps je suis pas abonné à Mubi...

Si les films sont dispo en illégal

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)