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Semi-biopic amusant d'une figure improbable de la blaxploitation, musicien humoriste raté qui dut se créer un personnage pour exister, Dolemite Is My Name rappelle par moments le Hustle & Flow du même Craig Brewer dans le parcours du protagoniste réfutant chaque embûche sur le chemin qui le mènera à la reconnaissance, mais la structure en rise and rise - on commence quand Rudy Ray Moore est sur le point de devenir célèbre et on termine sur son succès en salles - manque cruellement de conflit, d'enjeux, et d'obstacles justement.

Par ailleurs, si le film aborde quelque peu la question de la représentation (il n'est pas juste question de noirs mais de noirs gros et moches) et passe un bon moment à illustrer avec un amour sincère le processus de fabrication d'un film, la lutte pour que ton film soit fini et surtout qu'il soit vu, qu'il fasse rire le public comme tu pouvais le faire sur scène, le récit survole un peu ses sujets, peinant à se hisser au-delà de l'anecdote.

Heureusement, c'est léger et c'est porté par un Eddie Murphy humain et touchant, avec quelques seconds rôles géniaux comme un Wesley Snipes incroyable à contre-emploi.

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Pas l'humour mais le ton, le traitement.

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Oui mais je préviens quand même.

FF a tout dit, je comprends pas l'enthousiasme lu sur Twitter, c'est vraiment du biopic wiki sans vague qui prend bien soin de pas parler politique (la question raciale, le fait que Rudy Ray Moore était sans doute homo ou du moins bi etc...). Après ça tient sans doute à Murphy que j'aime bien sans jamais avoir été fan donc oui il est bien mais ça m'a pas défrisé (Snipes par contre m'a surpris). Après l'époque est toujours cool entre la musique, les fringues, les bagnoles c'est plaisant. Mais c'est vraiment pas grand chose.

3/6

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CroqAnimement votre

Un feel-good-movie agréable mais anecdotique. Marrant d'apprendre que le fils de Sternberg a fait la photo à 20 ans du premier Dolemite. La scène de tournage de la scène d'amour (je sais) est marrante.

Vous avez tout dit. J'avoue que je suis assez charmé par ce genre de film sans embuches. Greatest Showman je pense à toi. C'est reposant, un petit film inconséquent comme ça de temps en temps, ça me fait du bien.

Ya un parallèle à faire avec Once Upon a Time in Hollywood, certes avec la virtuosité en moins. On peut au moins comparer les deux, dans leur amour du cinéma et de la fabrication d'un film.