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Un policier de l'Alabama est sollicité par le FBI pour infiltrer un gang de motards qui projette d'assassiner un gouverneur.

Troisième film de Baxley après Action Jackson et I Come In Peace, et sans doute mon préféré, même si ça reste dans l'ensemble du Walter Hill dépourvu de gravitas. Celui-ci est plus équilibré, plus fluide, plus droit au but, tout est dans le pitch.

Dès le début c'est un festival d'hystérie, de mecs musclés qui hurlent, se foutent torses nus, ont des conduites à risque aberrantes qui les font rugir de rire puis rugir leurs motos entre deux paires de nichons, le tout accompagné de gros riffs de metal lourdingue. Les motards sont abjects, incontrôlables, dangereux et ravis de l'être : leur chef est incarné par Lance Henriksen, complètement à fond et déchaîné, secondé par l'inénarrable William Forsythe qui, comme d'habitude, donne tout dans un rôle d'ordure déséquilibrée. Le flic, joué par un Brian Bosworth à la carrière à l'écran parfaitement épéhmère, ne démérite pas en musclor à la mâchoire crispée, affublé d'un mullet pour les âges. Tout le monde s'entrechoque comme il se doit, ça défouraille régulièrement, très peu de temps morts.

Baxley hisse tout ça juste ce qu'il faut au niveau où la série B devient vraiment plaisante par sa très bonne gestion des bastons, bien nerveuses, et la tension permanente dans ces dialogues entre grands malades. Moins à l'aise dans les poursuites en véhicule en revanche, même s'il y a quelques bonnes idées pour les conclure (notamment celle à moto). Il subvertit aussi ici et là quelques poncifs, surtout concernant le sort de personnages secondaires, et ne s'apesentit jamais sur les éléments d'intrigue dont tout le monde se fout.

Très bon companion piece à ses deux précédents, dans la même veine.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

L'époque de la recherche du nouveau Van Damme...
J'ignorais que Baxley était à la mise en scène. Je suis curieux de le voir du coup.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)