Quitte à niveler par le bas en regardant sur ton ordinateur une moitié de film où le silence et l'immersion sont primordiaux, j'espère au moins que ce n'est pas filmé au caméscope dans un cinéma.
Non, je ne regarde pas les films vu par caméra interposée, je ne prend que les meilleurs vus.
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Quitte à niveler par le bas en regardant sur ton ordinateur une moitié de film où le silence et l'immersion sont primordiaux,
Cite moi ce que tu considères comme des films d'immersion, si je les ai vu à la maison , je pourrai te dire si ils ont fonctionné ou pas.
Pour moi, ne pas avoir de bruits d'oiseau dans la scène du pont qui doit arriver dés les 10 premières minutes du film est déjà une faute en soi. Impossible de croire dans la suite du film vu que mon cerveau ne va enregistrer que ce type d'incohérence.
Non, je ne regarde pas les films vu par caméra interposée, je ne prend que les meilleurs vus.
Hein ?
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Cite moi ce que tu considères comme des films d'immersion, si je les ai vu à la maison , je pourrai te dire si ils ont fonctionné ou pas.
Inutile de donner des exemples, l'idée n'est pas de dire que le film ne peut que fonctionner au cinéma, mais qu'il ne peut que mieux fonctionner au cinéma. Ça m'amuse simplement que tu postes ton avis sur un film "sensoriel" vu à moitié, d'un œil et d'une oreille.
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Pour moi, ne pas avoir de bruits d'oiseau dans la scène du pont qui doit arriver dés les 10 premières minutes du film est déjà une faute en soi. Impossible de croire dans la suite du film vu que mon cerveau ne va enregistrer que ce type d'incohérence.
Le voir au cinéma ne changerait rien au scénario, en revanche ça peut faciliter la suspension d'incrédulité.
Je n'ai pas vu Avatar au cinéma, du coup, 30min de film m'ont suffit face à l'indigence du scénario. L'image, la technique, l'ambiance est importante, mais cela ne fait pas tout. Comme le dit Jerry, c'est une bonne série B, mais il y a eu largement mieux au niveau film de suspens/horreur/ambiance.
Entre ce que j'ai lu ici des spoilers et les 30 premières minutes, désolé, mais je ne vois pas l'intérêt de continuer à voir ce film. Je ne comprend même pas comment on peut passer à côté de ce type d'incohérence. En plus, j'ai voulu tenter la série Lost in space hier soir, du coup, j'étais en plein dans les scénarios ou les sauts de foi sont plus nombreux que les dialogues.
Pour les vus au cinéma, je me base beaucoup sur les critiques du forum car je n'ai pas le temps d'aller voir tout les films qui me font envie, du coup, j'évite de perdre du temps et parfois même le prix d'une place en lisant les critiques du forum. En omettant celle de Jerry, les critiques ne donnent pas envies d'aller voir le film, même en salle.
Plutôt que "fichtrement rien", tu en sais quelque chose alors.
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Je n'ai pas vu Avatar au cinéma, du coup, 30min de film m'ont suffit face à l'indigence du scénario. L'image, la technique, l'ambiance est importante, mais cela ne fait pas tout.
Certes. J'ai vu Avatar en IMAX 3D le jour de sa sortie et je ne n'aime pas le film pour autant.
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Entre ce que j'ai lu ici des spoilers et les 30 premières minutes, désolé, mais je ne vois pas l'intérêt de continuer à voir ce film. Je ne comprend même pas comment on peut passer à côté de ce type d'incohérence. En plus, j'ai voulu tenter la série Lost in space hier soir, du coup, j'étais en plein dans les scénarios ou les sauts de foi sont plus nombreux que les dialogues.
J'évite de manger devant l'écran, et j'ai plus de chances d'avoir un bouffeur de pop corn à côté de moi lorsque je vais au cinéma.
Je veux bien que tu mettes en avant les qualités du film plutôt que les conditions du vision du film pour le défendre. Cela me semble plus pertinents pour me convaincre que j'ai raté quelque chose.
Peut-être la suite nous explique que tout les oiseaux ont disparu, du coup cela expliquerait l'absence totale de bruits en pleine nature, plutôt que de n'être qu'un parti pris du réalisateur qui veut à tout prix un film sans bruit au point d'oublier que des zones vraiment bruyantes existent à l'état naturel.
Personnellement, j'habite dans le tiers monde où voir ce type de film en VO est assez difficile à trouver.
Si tu fais parti de l'immense majorité des habitants de Paris qui peuplent ce forum, cela doit être assez facile de trouver des salles plutôt silencieuse. C'est d'ailleurs étonnant que le film fasse un tel carton aux States car il est quasiment en VO vu que les acteurs emploient très souvent le langage des signes pour communiquer et qu'il faut alors lire les sous titre si on veut comprendre ce qu'ils se disent.
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 87094 Localisation: Fortress of Précarité
L'intro est géniale. Elle donne le ton de tout ce que j'ai aimé dans le film, à savoir ce qui tient du survival post-apocalyptique et surtout la façon dont l'écriture fait passer l'exposition à travers l'action. Ainsi, le film commence au 89ème jour. On se passe de scènes convenues d'arrivée, d'invasion, de compréhension lente des créatures et des règles à suivre. À la place, une écriture économique, non seulement vis-à-vis du peu de dialogues présents mais surtout dans cette manière de dépeindre le quotidien de la survie, ce qu'elle a nécessité comme organisation (le sable, les ampoules, etc.). Rien n'est jamais explicité, c'est montré sur le coup ou comme une évidence et j'ai trouvé ça vraiment séduisant, convaincant. On prend pas le spectateur pour un con.
Il en va de même pour le minimalisme du drame humain qui se joue au sein de cette cellule familiale. C'est élémentaire mais tout ce qui touche à la parentalité est plutôt réussi.
Et si moi aussi je me suis dit "mais qui fait un enfant dans un tel monde, surtout quand t'en as déjà deux?", la réponse tient tout simplement dans le deuil des parents. Un nouvel enfant pour remplacer celui qu'ils ont perdu. Puis ce sont des croyants en plus
Il est donc dommage de voir le troisième acte quelque peu bâcler la résolution de cette dramaturgie de façon inévitablement prévisible, préférant basculer complètement dans l'horreur alors que c'est là que le film est le moins fortiche, ayant souvent (toujours?) recours à des jumpscares faciles et même parfois gratuits pour faire peur.
Il y a des moments de tension mais qui sont inhérents au concept du film silencieux et pas tellement dus à la mise en scène qui reste suffisamment fonctionnelle. Par exemple, c'est le cas de THE scène qui est franchement jubilatoire mais dont la tension tient plus à la situation qu'à la réa.
Je parle évidemment de l'accouchement imprévu au moment où les bêtes débarquent. PS pour ceux qui ne suivent pas : le mari n'emmène pas sa femme aux chutes d'eau pour accoucher parce que le terme n'est pas avant deux semaines. Elle perd les eaux alors qu'il est absent.
Après, je boude pas mon plaisir, c'est une série B efficace dans l'ensemble mais ça aurait pu être tellement plus fort.
Et si moi aussi je me suis dit "mais qui fait un enfant dans un tel monde, surtout quand t'en as déjà deux?", la réponse tient tout simplement dans le deuil des parents. Un nouvel enfant pour remplacer celui qu'ils ont perdu. Puis ce sont des croyants en plus
Mansuétude quand tu nous tiens...
J'adore ce genre de contorsion psycho-interprétative pour sauver malgré tout l'enfant avec l'eau du bain: ah ba y a deuil, donc faut faire son deuil en mettant au monde un nouvel enfant. ça tombe sous le sens. Et puis y sont croyants. C'est imparable. Mais même en acceptant ces postulats bricolés, il faut encore considérer qu'un psychologisme aussi mécanique ou bateau ne soit pas l'indice d'une profonde indigence de l'écriture dramaturgique...
Citation:
Je parle évidemment de l'accouchement imprévu au moment où les bêtes débarquent. PS pour ceux qui ne suivent pas : le mari n'emmène pas sa femme aux chutes d'eau pour accoucher parce que le terme n'est pas avant deux semaines. Elle perd les eaux alors qu'il est absent.
Pour justifier ces sauts de foi, il faut ici passer carrément de la croyance à la ferveur apostolique. Ils arrivent dans cette vieille baraque pourrie, elle est enceinte jusqu'aux yeux, et c'est à ce moment-là qu'il faut absolument la laisser seule. Vu que le terme n'est pas avant deux semaines: c'est précis et quand on est "pro-life" la gynécologie obstétrique on maitrise.
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On prend pas le spectateur pour un con.
Non, on compte sur sa grande charité herméneutique pour justifier toutes les incohérences. Ce qui revient au même diront les athées.
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