Gontrand a écrit:
Dixit un amateur d'It Follows [...] Non mais je rêve.
Où ai-je jamais fait l'éloge de
It follows?
Je n'ai jamais consacré la moindre analyse à ce film. Comme d'habitude, il "rêve", ou plutôt il prend ses désirs et imaginations pour une réalité.
En outre, je ne vois pas le rapport entre It follows et mysterious skin. Je ne sache pas que It follows ait pour thème la pédophilie ni qu'il la rende attractive par une esthétique sciemment ambigüe sous couvert de la dénoncer, comme c'est très manifestement le cas dans mysterious skin, qui est l'objet de mon propos, propos que tu essaies en vain d'atomiser.
De plus, seconde malhonnêteté ajoutée à la première, ta description de l'esthétique du film ne correspond nullement à ce qu'il est, c'est du forçage rhétorique pour me déforcer. Alors que ma description de l'esthétique du Araki correspond, elle, parfaitement à ce qu'il est. De toute façon cette stratégie toute de rivalité mimétique rageuse (en 13 éditions successives, hum) est une fois de plus foireuse, puisque It follows ne fait pas partie des films que j'aime. D'ailleurs je le trouve assez raté pour d'autres raisons.
Conclusion: quand vous n'avez aucun contre-argument sérieux à faire valoir face à une évidence indiscutable, surtout inventez n'importe quoi pour détourner l'attention. Utilisez la technique du: "c'est celui qui le dit qui l'est". Comptez sur une distraction hypothétique en espérant que plus ce sera gros, plus ça passera. Business as usual du susdit.