Top 4 Déceptions : 4.
Batman v Superman: Dawn Of Justice 3.
Suicide Squad 2.
Finding Dory 1.
X-Men ApocalypseEt le flop, avec des morceaux choisis de mes critiques :
Livides. "Le film crie. Comme une ado rebelle. Et il m'a fatigué."
Godemiché. "Tout est exécuté avec le cul. (...) des combats qui se voudraient dignes des films de super-héros récents mais qui rappellent davantage
Mortal Kombat : Destruction finale L'audace (...) côtoie le risible (Râ qui pédale avec les mains pour faire avancer sa barque spatiale) (...) mise en scène mi-fonctionnelle, mi-gerbouli (...) En fait, c'est un peu la version Asylum de l'enfant bâtard qu'auraient conçu
La Momie et
Le Choc des Titans. 4/6 (de rotary)"
Lettre d'adieu. "
Suicide Squad c'est le film d'un mec qui pense encore que c'est cool de tirer avec son gun sur le côté. J'ai rarement vu un film s'agiter autant et rester aussi inerte. (...) C'est monté en dépit du bon sens, rythmé (avec le cul) par un DJ atteint de troubles de l'attention et avec une culture FM (...) les protagonistes (mot que j'utilise avec ironie) vont passer le reste du film, structuré avec le zgeg, à errer dans un décor vraisemblablement unique (...) Derrière le générisme de cet énième "rayon de lumière dans le ciel au milieu de la ville" avec le bonus alternatif "véhicules qui lévitent", il ne reste d'Ayer que sa vulgarité."
Dombie. "cette déréalisation n'aide en rien un film qui se croit subtil en ellipsant ou en évoquant à peine les motivations des personnages alors qu'il se vautre allègrement dans la plus crasse grossièreté en matière de caractérisation. (...) Avant d'être ridicule dès qu'il chante/danse (la séquence "My Way" en playback in extenso par le rabzouz maquillé et perruqué, j'étais profondément embarrassé), le film est déjà très bête dès qu'il parle. Qu'il s'agisse de la "théorie" énoncée par l'étudiant de Science Po sur l'échec de la démocratie ou les découvertes Wikipédia sur la colonne de la Bastille ou de la consternante apparition d'Adèle Haenel en Vélib venue nous livrer son analyse populo à base de
"ça devait arriver" en passant par cette réplique monumentalement conne
"C'est Facebook qu'on aurait dû faire péter...et le MEDEF." qui m'a achevé, j'ai vraiment eu l'impression de voir un film écrit par un adolescent...parce que le film est aussi bête que les protagonistes qu'il définit comme tel. (...) le film déroule une démonstration des plus simplettes, un peu comme le "
Zombie de Romero pour les nuls" que compose la deuxième partie du film et son "discours" pré-mâché, pré-fabriqué, prêt-à-ériger en propos sur la consommation et le capitalisme (
"Bouh HSBC! Oh un costard!")."
Titre méta. "Dès le FONT du générique, c'est ringard. L'intro hystéro à base de flashbacks et de visions infernales et de filtres bleu/rouge et de gros plans en caméra portée a déjà de quoi profondément soûler en plus de donner l'impression de voir un thriller millénariste type
Stigmata réalisé par un incapable anonyme échappé d'MCM (je dis bien MCM et pas MTV). Mais quand tu sais que c'est réalisé par Ron Howard, un mec sans style mais avec quand même 30 ans de métier, ce niveau DTVesque tient de la tocardise absolue."
Loup-zeur. "J'ai attendu près d'une heure que le film daigne démarrer pour exploiter enfin son concept pourtant débile digne d'une fausse bande-annonce et à peine ça s'active qu'on a droit à un flashback échappé d'un sketch des Inconnus (...) comme si le scénariste avait changé de film toutes les 30 pages...et qu'ils étaient tous pourris. (...) un
worst of des pires '90eries possibles qui ne peut plaire qu'aux gens qui pensent qu'
Equalizer et
John Wick sont de bonnes séries B. (...) un véritable autiste aurait sans doute signé un film plus rythmé."
Pas de toi. "Le fils Scott a voulu rendre hommage à son papa et notamment
Alien (pour le côté slasher en quasi-huis clos) et
Blade Runner (pour un truc très prévisible) mais il rend surtout hommage aux scientifiques teubés de
Prometheus."
Nightmare. 'la traque la plus molle de tous les temps. (...) Je ne sais pas si c'est le côté fauché qui a motivé ce choix mais la voiture ne se met jamais en danger. Les mecs courent et descendent un escalier super large...la voiture s'arrête. Les mecs se réfugient sur un ROND-POINT (WTF?) et que fait la voiture? Elle tourne autour du rond-point. SERIOUSLY????? On a donc affaire à un chauffard tueur qui...respecte le code de la route visiblement. Je veux dire, LA VOITURE NE MONTE JAMAIS NE SERAIT-CE QUE SUR UN TROTTOIR. (...) On peut également mentionner les scènes "remplissages" comme celle "chez les gangsters" ou bien ce partage en couille final qui a le mérite d'essayer de créer une pseudo-mythologie mais c'est amené si maladroitement et si tardivement que ça achève le ridicule du film, déjà entamé par le jeu foireux des acteurs français jouant en anglais."
Found footage de gueule. Comme l'original, le film me fait davantage chier que flipper (...) un remake du premier qui ne dit son nom, est assaisonné à la sauce d'aujourd'hui aka parasité de vieux jumpscares tout pétés et franchement les plus abusés que j'ai vu de ma vie. (...) une demi-heure d'exposition vide, une demi-heure de tournage en rond des personnages et du récit, un climax semi-incompréhensible dans la maison - en se contentant de jouer la surenchère de façon tellement grossière que ça en devient parodique, au même titre que le
sound design le plus agressif possible. Il n'y donc a plus une petite figurine de bois...MAIS UNE DOUZAINE! Ça vous fait pas peur ça? Non? (...) Et si en 1999 l'arnaque avait de quoi énerver, ici y a rien de révoltant, c'est juste un film d'horreur merdique de plus."
Régurgitation. "
Independence Day Resurgence est tellement raté qu'il ferait passer le premier pour le film de Spielberg qu'il se rêve être. (...) Que le cinéaste ait embrassé l'appréciation décomplexée de certains fans par la suite de sa carrière en exacerbant cette tonalité n'y change rien.
2012 a beau être volontairement "abusé", avec une bonne scène d'action et quelques bonnes vannes, il n'en est pas moins mauvais. Mais ce n'est même pas le réalisateur de
2012 à la barre de cette suite, et encore moins celui d'
Independence Day, mais plutôt celui de
White House Down. (...) Là, il y a zéro idées, ce sont les mêmes scènes que dans le premier mais avec un plus gros vaisseau puis un plus gros alien. Le plus incroyable, c'est la façon dont la surenchère influe jusqu'au nombre indécent de personnages. Sérieux, c'est la logique du film-catastrophe poussée à son paroxysme, avec des sous-intrigues et des personnages secondaires à qui mieux mieux dans une structure obligée de couper d'une trame à l'autre toutes les 2 minutes max et donc chaque perso est sous-écrit. (...) Le je-m'en-foutisme serait pardonnable si c'était fun mais c'est mou (...) Même au 57e degré, tous les efforts de
self-awareness tombent à plat."