Forum de FilmDeCulte

C'est pas impossible mais je parierai pas dessus. Ils peuvent faire une suite avec un autre personnage, sinon.

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Enfin vu. Pas grand chose à rajouter aux avis précédents. Thématiquement le film est énorme. D'une richesse rare. assez fou le nombre de sujets que le film peut évoquer en 95 minutes.
Je l'ai vu avec ma femme et nous sommes contents de ne pas y avoir amener ma fille de 6 ans. Ce n'est à notre avis absolument pas un film destiné aux enfants. Le premier pixar pour les adultes ou adolescents. Que peut bien comprendre un gosse à film?

Par contre si le film a un splendide scénario à la fois émouvant, drôle, intelligent, incroyablement mené, etc, mon bémol vient du graphisme. C'est le premier pixar que je trouve lors de ma vison en salle moche. Je n'aime pas le design des personnages mais pas uniquement. Je trouve l'univers visuel criard ( dans l'imaginaire) mais aussi le représentation du monde réel raté ( là ou Paris était magnifié dans Ratatouille ici San Franscisco est terne )
Alors au moins le film ne mise pas tout sur son visuel et peut être alors le film vieillira moins visuellement que d'autres Pixar ( bluffant visuellement à la sortie mais dont vieillissant très vite. le dessin des indestructibles a pris très cher à la revoyure)

Cependant comme le scénario déboite tout 5/6

6 ans, je l'aurai emmené.

Elle était pas là ( en vacances chez grands parents) mais à la vison du film, je me suis dit qu'elle serait passée à côté

Passé à côté, oui. Mais ça les empêche pas d'aimer pour autant, les gags physiques, les couleurs, les émotions.

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C'est un choix de mise en scène je pense.

Contrairement à Degryse, j'ai emmené femme et enfant voir ce film. Ma fille de 5 ans et demi n'a pas tout compris mais elle nous a posé pas mal de questions après le film et elle a bien capté le coup des émotions anthropomorphes.

Comme tout les pixars, il y a plusieurs niveaux de lectures, sauf qu'il est ici plus profond puisque nous visitons le subconscient d'une personne et que une certaine connaissance du fonctionnement psychologique est nécessaire à la compréhension des gags (le moment du cauchemar est d'ailleurs très très sympathique, il réussi le tour de force à faire trembler les plus petits dans leurs fauteuils, puis à dédramatiser celui-ci).

Quand à l'existence hypothétique d'un numéro, je pense que le bouton puberté veut tout dire.

J'ai adoré le moment final où l'on voit que les perles de souvenirs sont de plusieurs couleurs et que l'héroïne a passé une étape, ses émotions ne sont plus brutes comme lors de l'enfance mais nuancées.

oui je me dis que c'est une expérience que je vais peut être retenter avec elle durant mes vacances si le film passe encore.

Un truc qui l'a beaucoup fait cogité est qu'il n'y a pas de méchants ou de gentils. Au contraire, elle se demandait pourquoi joie était méchante avec tristesse.

Je pense que, justement, c'est un film qu'il faut voir avec un gosse pour voir si nous, adultes, nous avons vraiment tout compris aux propos du film.

Euuuh ... faut pas s'emporter non plus.

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C'est bon. Mais j'pense que j'ai un problème avec les Pixar en général. Leurs films sont des festivals d'idées et de concepts. Et c'est cool à la base. Mais on dirait que chaque film est en compétition pour remporter la palme du plus grand nombre d'idées livrées à la minute sur un rythme frénétique. Et j'pense que ça m'agace un tout petit peu. Il y a bien ici et là quelques moments où une réelle émotion surgit de tout ça (comme dans ce film), mais j'ai souvent l'impression que les émotions dans les Pixar font parti des tours de passe-passe visant à maintenir l'intérêt du spectateur au sein d'une mécanique qui priorise l'efficacité de l'ensemble. Comme des sortes de produits lisses qui ne laisseraient pas de place aux aspérités. Dans Inside Out, la meilleure démonstration de cette idée, c'est la dictature du personnage de Joie sur le personnage de Tristesse. Tout doit avancer tout le temps, et vite vite. Il n'y a pas de place pour les états dépressifs et les ralentissements. Bon, Tristesse finit par trouver sa place à la fin, mais c'est une toute petite place dans cette déflagration d'énergie qu'est Inside Out.

J'ai aimé le passage dans le tunnel de l'abstraction où tout se déconstruit, ou encore le moment dans le ravin de l'oubli. Les seuls moments où le film échappe un peu à sa mécanique de la vitesse. Même si un scénariste ne peut échapper à la mécanique de son récit... ça en prendrait plus des moments de respiration comme ça dans les Pixar où le scénariste lâche un peu son emprise.

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J'avais acheté le BR il y a un moment, ma soeur et de bons amis m'avaient récemment conseillé de le regarder, le quiz de Mr. Orange m'a fait franchir le pas.

C'est inventif, parfois brillant, mais cela m'a confirmé que je ne parviens pas à être véritablement ému par de l'animation, et je le regrette.

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There is no such thing in life as normal