Forum de FilmDeCulte

lol, ça promet !

Pas le temps d'aller voir ces semaines-ci, mais c'est pas grave, c'est pratique, je le retiens pour le jour où j'ai besoin d'aller me pencher sur ce ciné.

C'est vrai qu'il est très bien ce bouquin... Celui d'Antoine Coppola est pas mal aussi même si très différent, plus universitaire.

Park Chan-wook et Kim Ki-duk ont été les gros succès exports dans les années 2000, donc les distributeurs vont plus chercher dans cette voie.
Pour en revenir à The Yellow Sea, il parait qu'en Corée, les armes à feux sont très strictement encadrées et vraiment difficile à se procurer, pas la joie pour les films de gangsters... On se tape dessus plus facilement avec ce qui tombe sous la main

Et Gombeaud est super intéressant en vrai aussi.
Ses analyses de Hong Sang-Soo sont vraiment excellentes.



C'est pas faux, mais dans le genre, je trouve les films de Ryu Seung-wan bien plus réussis que les torture-revenge movies qui arrivent ici par paquets.
Son cinéma est très naïf, mais c'est d'une sincérité assez bluffante.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'espère que Gombeaud écrira un livre sur HSS un jour, ses interviews du réal dans POSITIF m'ont aidé grandement à l'appréciation que j'ai du cinéaste.
Il parait qu'il y a des très bonnes découvertes à faire chaque années sinon au festival parisien.

Dans les films "de violence", je trouve que The Murderer ou Breathless ont un cachet "des rues" un peu différent (The Chaser ça vire Haneke je trouve sur la fin dans le jeu sadique avec le spectateur...)
C'est souvent considéré comme le "gros cinéma officiel" là bas, mais Lee Chang-dong sort un peu de ce casus je trouve... Dans les années 2000 on sortait aussi des mélos comme Failan ou (l'horrible) April Snow

J'aime bien My sassy Girl en gros succès de là bas

Ah ouais moi aussi. Tu as lu son bouquin sur Marilyn Monroe ?



Oui, j'aime d'ailleurs profondément ses films, même si leur côté naturaliste en agacera plus d'un. Green Fish reste un moment mémorable dans ma vie d'amateur de cinéma.
Il y a aussi Im Kwon-Taek, à qui le cinéma doit une des plus belles séquences de son histoire (même si ses films sont plus inégaux).



J'aimais beaucoup ce film il fut un temps.
J'en suis bien revenu.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Nope le sujet m’intéresse moins, mais je zieuterai à l'occasion

Tout le monde me disait que celui-ci était meilleur que le précédent mais j'ai pas été tellement plus convaincu par The Murderer que par The Chaser. Je pense que je préfère même le premier (de peu).

Le décor choisi, et tout ce qu'il porte instantanément d'un point de vue sociétal, est plutôt une bonne manière de lier le drame au polar et le tout s'incarne, à nouveau après The Chaser, dans un très beau protagoniste d'immigré désespéré, dont le crime en devenir se mêle à une quête plus intime.
J'étais très client du premier acte, notamment les repérages pré-meurtre et j'apprécie assez comme ça se transforme presque en survival urbain, où le mec est toujours confronté à une masse d'assaillants qui semble le condamner à échouer, mais parvient à s'en sortir. On est presque dans une version humaine d'un Jason Bourne coréen. Un Jae-sun Boon.

Malheureusement, passée la première heure, je trouve que le film se perd en sortant du point de vue unique du personnage principal pour adopter régulièrement celui de ses poursuivants, quitte à abandonner trop longtemps le héros, ce qui freine totalement mon implication D'autant plus que c'est au cours de ses séquences que le scénario rend son intrigue inutilement alambiquée, passant d'un commanditaire à deux puis en fait non, ça en cache un autre et hop allez un dernier twist pour la forme et hey un demi de plus.

Des rebondissements superflus qui ont tôt fait de me gaver, au même titre que les 5789 scènes identiques de massacres à l'arme blanche. Au départ, ça a de l'impact mais quand le film ne se résume plus qu'à ça, je me retrouve dans l'incapacité à trouver ça ne serait-ce qu'un tout petit peu intéressant. Ou même divertissant.

J'irai quand même voir The Strangers mais si c'est du même acabit, je vais laisser Hong-jin Na s'amuser tout seul avec ses couteaux.

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Film avec le cul entre deux chaises, mais qui gagne un peu plus à chaque nouvelle vision pour moi. Tout ça aurait pu être plus resserré et moins alambiqué. La première scène de cavale (magistrale) avec les flics semble arriver trop tardivement (ou trop tôt, c'est au choix). Perso j'aurais aimé que le film prenne fin 20 minutes après cette scène, or on n'en est qu'à la moitié. Si j'adore toutes les scènes d'action du film, je ne peux m'empêcher de penser que le scénario est obligé de multiplier les factions et les points de vue pour légitimer tout ça... Du coup oui, c'est très con de perdre de vue le perso principal.
Mais j'adore quand même.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique