Forum de FilmDeCulte

Le joli message de Freak sur Jurassic Park dans le topic coup du monde m'a inspiré le sujet suivant. J'espère que ça ne fait pas doublon avec un autre topic du forum, j'ai un peu cherché, mais je n'ai rien trouvé.

Quels sont les films que vous avez vus et revus en étant gamins (que je définirais comme étant la période allant de 0 à 12 ans) ? Combien de fois, pourquoi, qu'est-ce qu'ils vous inspiraient ? Dans quelles conditions ? En les revoyant adultes, vous procurent-ils toujours les mêmes sensations ? Aimez-vous plus/moins ces films ? Et pourquoi ? Quelle importance ont-ils eu sur votre cinéphilie ?

Merci d'indiquer votre année de naissance aussi (pas besoin de plus, je fais pas mon Rotary, là), qu'on puisse se faire une idée de l'époque cinématographique dans laquelle vous avez grandi.

Je posterai mes films un peu plus tard dans la journée, je dois fouiller un peu ma mémoire.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Retour vers le futur est le premier film à m'avoir marqué comme étant, par lui-même, un bon film. Je devais avoir une dizaine d'années à ma première vision. J'avais déjà suradoré des tas de films avant ça. Mais là, c'était différent. Pour la première fois de ma vie, j'avais le sentiment de voir un film où tous les éléments s'emboîtaient à la perfection. Tout y était 'trop bien'. Je me souviens que juste après le film, on a fait un petit saut en voiture jusqu'au centre commercial. J'avais l'impression d'être dans la DeLorean. Notre voiture semblait filer comme une flèche.
Durant mon adolescence, j'ai vu Bttf une trentaine de fois. D'autres films m'ont emballé dans cette période, Le bon la brute et le truand, Alien, Maman j'ai raté l'avion, Le parrain, La guerre des étoiles. Mais Retour vers le futur est toujours resté un film à part.

J'approche la trentaine. J'ai grandi dans une maison où il y avait une collection d'environ 8000 films. Ca a produit des résultats scolaires inégaux. J'ai été et je reste marqué par le cinéma US grand public des années 80 et 90. Comédies, films d'action et n'importe quoi avec des effets spéciaux. J'ai vu les pires navets de la Terre avec des effets spéciaux. Deux décennies plus tard, j'aime toujours les films cités plus haut, mais plus avec la même intensité. Et les deux ou trois bonnes claques que j'ai prises dans les années 2000 n'étaient pas comparables non plus. J'ai fini par comprendre : ce que je cherche en vain à retrouver au cinéma, ce n'est pas une certain type d'histoire, ni un certain niveau de créativité. C'est la faculté que j'avais à m'émerveiller à 12 ans. Mais il y a une limite d'âge pour cette magie là, mon ticket d'entrée n'est plus valable.

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Tennis de Table Bordeaux

J'avais écrit un article là dessus récemment: http://anotherwhiskyformisterbukowski.c ... 09/17/aie/

Sinon, je me prêterai à ton jeu une fois que je serai plus dans une voiture, mais disons qu'Eddy Murphy, Spielberg, Dante, Zemeckis et Carpenter étaient mes amis.

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Massinfect, né en juin 1983.

Mes parents n'étaient pas spécialement cinéphiles. Ils préféraient se prendre la tête sur leur divorce plutôt que d'aller au cinéma ou acheter des VHS, donc j'allais chez mon meilleur pote pour m'acoquiner avec le 7ème art (son père avait des milliers de films et de BDs, c'était un peu le paradis). A 6 ans, y'avait trois films qu'on regardait en boucle : Le retour du Jedi, Le temple maudit et le Batman de Tim Burton. On pouvait passer l'aprem à regarder la scène du Sarlacc, sans jamais se lasser. Ou l'arrachage de coeur dans Indiana Jones... Sans doute pour ça qu'aujourd'hui encore, j'ai l'habitude de me repasser à l'infini mes scènes préférées.

Ensuite j'ai appris à me servir d'un magnétoscope, et là c'était festival. Surtout grâce à la 5. Retour vers le futur, Ghosbusters, Robocop, Alien, et surtout… Willow. Le parcours classique quoi. Après ça va faire redite avec Puck et Freak, mais quand j'ai eu 10 ans, c'était JURASSIC PARK, LE film que j'ai le plus attendu AU MONDE (avec Star Wars Episode 1 et La communauté de l'anneau, certes). Les dinos c'était toute ma vie. Et celui-là, je l'ai vu au ciné.

J'y étais avec mon meilleur pote, et c'est l'un de mes souvenirs les plus oufs. C'est un peu le film charnière, puisque c'est là qu'on a compris qu'on voulait réaliser des films aussi. Plus besoin de devenir paléontologues en fait, suffisait de faire du cinéma. Et 20 ans plus tard, après 6 courts-métrages, on a monté notre boite de prod etc… Donc ouais, Jurassic Park film le plus important de l'univers. Quand la VHS est sortie, je l'ai regardée TOUS les soirs en rentrant de l'école. Après 1 an, à force de rembobiner la scène du T-rex, elle était en noir et blanc. Là je me suis calmé, et je suis revenu aux Star Wars.

J'ai continué jusqu'à la sortie de Speed en VHS… C'était un nouveau pan du cinéma qui s'offrait à moi. L'ACTION. J'pouvais plus m'arrêter, je devenais boulimique de films de ce type. C'est à partir de la fin des années 90, avec la sortie de Twister (et toute la vague de films catastrophes) que j'ai réellement commencé à aller au cinéma.

Je suis encore aujourd'hui archi-fan de ces films.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Un jour en Tunisie ma mère m'a acheté Matilda en VHS, en version française. Je lui ai demandé comment la fillette réussissait à faire voler des trucs, elle m'a répondu que c'était " un trucage" "des effets spéciaux" , j'ai trouvé ça tellement cool, c'était fascinant!

Le Cow-boy, né en 1977 (c'est même écrit dessus)

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé le ciné, l'image, tout ça. Sans doute par les ressorties Disney au départ (quand les classiques, interdits de vhs, ressortaient périodiquement au ciné et permettaient à toute une nouvelle génération de les découvrir).
Puis après par des films qui ont clairement influencé à la fois mes goûts mais aussi ce que j'essaie de faire aujourd'hui, voire ce que je suis. Ce goût pour l'humour débile, pour le foutraque, le n'importe quoi.
C'est principalement ma tante qui m'amenait au ciné quand j'étais gamin, je sais pas pourquoi. Ma mémoire étant foireuse je saurai pas citer tous les films qui m'ont marqué, mais disons qu'avant mes 12-13 ans il y en a un qui se démarque, c'est GHOSTBUSTERS.
Vu au ciné, j'ai un souvenir super bizarre de rire mêlé à un réel effroi à l'époque (la bibliothécaire, Zool en mode monstre, etc.). C'est à la revoyure en vhs, après mater la pourtant pitoyable série animée, qui m'a marqué à jamais. La première semaine, je l'ai maté une fois par jour.
Dans le même genre, L'HISTOIRE SANS FIN a été une sacrée claque au ciné. Transporté pour la première fois dans un autre univers, avec un gamin dont tu partages l'âge et l'imagination = identification de ouf. Et ce putain de loup terrifiant. J'ai voulu être Bastien pendant pas mal de temps je crois.

Ensuite il y a quelques films qui pouvaient passer en boucle dans mon magnétoscope, surtout le dimanche soir où j'avais le droit de bouffer seul devant la télé en me choisissant un film. J'en avais pas 800, et donc matait en boucle JACK BURTON, ROBOCOP, CROCODILE DUNDEE, L'HISTOIRE SANS FIN, BIG, EXPLORERS, BEETLEJUICE, ROCKY 4, des trucs comme ça. Je les connais encore aujourd'hui par cœur. Et la plupart (pas ROCKY 4), je les adore toujours, pour plein de raisons.

Parmi les séances les plus folles et les films les plus attendus de ma vie, y'a eu GHOSTBUSTERS 2 évidemment, que j'ai attendu pendant DES MOIS avec déjà le côté "je veux pas me spoiler" mais tout en étant excité comme jamais. La première image, avec la mention "5 ans plus tard" et le slime débordant du bitume, j'étais comme un ouf. Je reprenais des nouvelles de mes meilleurs amis (chose que j'ai revécu plus tard avec Rocky 6); GREMLINS 2 et ROBOCOP 2 ont été ouf aussi, mais à d'autres niveaux (suite qui pour moi dépasse l'original, et immense déception). Mais le même genre d'excitation, le premier de la file d'attente de la séance de 14h, tout ça tout ça.

Pour finir, je pense que l'autre claque je l'ai prise en allant voir Y-A-T'IL UN FLIC POUR SAUVER LE PRÉSIDENT ? avec mon frère. Je ne connaissais pas du tout ce genre de film, j'avais toujours entendu dire de ce genre-là que c'était "couillon", donc bête et pas recommandable. J'ai dérouillé. Passé la séance à me tordre de rire. Comment des adultes pouvaient sciemment écrire et raconter ce genre de trucs volontairement idiots ??? Pour moi les ZAZ sont devenus des génies, j'avais trouvé des mecs qui se marraient des mêmes conneries absurdes que mes potes et moi. Je crois que ça a dû être déterminant dans mon envie de vouloir faire ce métier.

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Netflix les gars, Netflix.

Né en 1984.

C'est marrant, à vous lire, je vois que vous avez vraiment découvert le cinéma avec de bons films, souvent des trucs qui passent encore très bien aujourd'hui.

Moi, gamin, je faisais tourner en boucle Mrs. Doubtfire, Beethoven, L'incroyable voyage (avec les doublages de Clavier, Reno, et Lemercier), et Maman j'ai raté l'avion. Des films que j'ai revus récemment par curiosité, et qui ont pris vraiment CHER. Mrs. Doubtfire, en particulier, ça sent le moisi, voire le pourri.

A côté de ça, il reste quelques films qui m'avaient marqué tout petit, mais que j'aime encore profondément aujourd'hui, des Disney en particulier. La Roi Lion, bien sûr, où j'avais pleuré comme une madeleine à la mort de Mufasa, mais aussi Aladdin, le seul film au monde où la VF est supérieure à l'original (je vous jure). Et puis il y avait Willow, et sa musique qui me faisait triper comme c'est pas permis, les trolls qui me fichaient la trouille, et ce souffle épique que je découvrais pour la première fois et qui fait que j'aime toujours la fantasy aujourd'hui, même si le genre à tendance à terriblement se répéter. Le film a vieilli, mais je trouve qu'il passe toujours très bien aujourd'hui.

En 1993, comme beaucoup, j'ai découvert Jurassic Park, le film qui m'a fait rentrer dans le cinéma adulte. Je m'attendais pas à ça du tout, et je me souviens que je flippais tellement lors de la scène de la cuisine que je l'avais regardée en tout petit derrière moi, dans le vidéo-projecteur du cinéma. C'est sans doute la séance de cinéma qui m'a le plus marqué de ma vie, avec, beaucoup plus tard, La Ligne Verte.
Mémorable, vraiment, un film qui m'a fait aimer le cinéma, et que j'ai récemment redécouvert, avec une richesse qui dépasse largement son impact émotionnel.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je vais avoir une approche un peu différente parce que ma cinéphilie s'est construite justement en réaction à mes films d'enfance.
Enfant j'aimais absolument TOUT ce que j'allais voir, j'ingurgitais sans problème du Batman et Robin et redemandais du Jar Jar Binks au dessert (né en 89). Si je dresse un panorama des films que j'ai le plus vu étant gamin, je n'y trouve aucune cohérence ni affirmation de goût: on passe du Monstre de Roberto Benigni au Roi Lion, en passant par Un indien dans la ville, The Mask ou Last Action Hero.
Evidemment il y a des films qui sont restés plus que d'autres, Les Aventures du Baron de Munchausen, L'Etrange noël de Monsieur Jack par exemple, mais pour la plupart je les ai peu revus parce que mes premières claques de cinéphiles se sont construites dans des rituels transgressifs en même temps que mon adolescence.

La première fut ma séance de Princesse Mononoké, j'étais chez mon oncle du côté de mon père et on avait décidé je ne sais plus pourquoi de nous lâcher ma belle-soeur et moi au ciné pendant qu'ils faisaient autre chose. C'était donc la première fois que je me retrouvais sans parent au cinéma. Je me souviens de ma réticence crétine à y aller parce que y avait "Princesse" dans le titre (j'avais sans doute honte d'avoir été fan de Princesse Sarah quelques années auparavant), réticence qui s'est envolée dès l'attaque du premier démon, fascinante masse grouillante qui imprime directement la rétine. Le film est vite devenu un de mes films préférés et c'est le premier dvd à entrer dans ma collection (dans une édition collector avec un bout de pellicule).

Le second choc, symboliquement à 13 ans, donc pile l'âge de fin de l'enfance préconisé par Castorp, fut Orange Mécanique. Evidemment voir un tel film aussi jeune ne peut que produire un choc.
Mon meilleur pote avait trouvé la VHS enregistrée dans la collec de sa mère et me l'avait décrit, sans doute après l'avoir scruté en avance rapide, comme un film avec plein de meufs à poil ce qui était fort prometteur à une époque sans ADSL où je me contentais de mes propres BD cochonnes inspirées du Parfum de l'invisible de Manara que je piquais en douce dans la bibliothèque de mon beau-père. Les conditions de vision étaient absolument catastrophiques: vieille VHS, petite TV, suivi presque uniquement avec les sous titres car quasiment pas de son pour pas que la mère de mon pote se réveille et nous prenne sur le fait. Et pourtant. La baffe fut intersidérale, je me revois encore après le film, presque sonné, dire à mon pote "Là... Là on a vu un bon film!". J'avais la sensation de voir un film pour la première fois, j'ai mis un assez long moment avant de me rendre compte, mais c'est sans doute dans ce film là qu'est née mon envie de faire du cinéma.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Né à la fin de l'année 1973 à Moscou où j'ai vécu jusqu'à la fin de l'année 1979.

Le cinéma était le seul véritable loisir que ma famille pouvait m'offrir - je ne compte pas le patin à glace dans le Parc Gorky, gratuit à l'époque. Il y avait énormément de choix, les salles étaient plutôt bonnes et le prix dérisoire - de mémoire entre 10 et 20 kopecks la séance.

J'ai donc vu pas mal de films ou dessins animés, mais je n'en ai que peu de souvenirs si ce n'est Месть и Закон, que je viens de retrouver sur youtube :



C'était la première fois que j'avais l'impression de voir un film de "grand", que je n'aurais sans doute pas dû voir - je devais avoir cinq ans à l'époque et ma sœur qui m'y avait emmené onze.

J'avais le souvenir d'un western, je constate qu'il s'agit d'un film indien ... que je ne reverrai sans doute pas.

Arrivé à Paris, j'ai continué à aller au cinéma, mes premiers souvenirs étant les films du Terrence Hill et Bud Spencer, puis James Bond et l'Empire contre attaque, mais la vraie claque, c'était Terminator à 11 ans.

Je l'ai vu au moins quatre fois au cinéma en emmenant à chaque fois un copain pour qu'il le voie - j'ai réalisé à cette époque la liberté que j'avais par rapport à mes amis qui en principe n'allaient pas au cinéma sans être accompagnés par un adulte et encore moins pour voir ce genre de films.

Après cela, j'ai commencé à fréquenter un vidéo club et je regardais les films sur place car mes parents n'avaient pas magnétoscope.

J'y ai vu des films aussi différents que Rambo, Assaut ou Les aventures de Coccinnelle - selon les copains qui m'accompagnaient.

Comme nous tous ou presque, j'ai souhaité travailler dans le cinéma, mais je n'ai pas eu le courage, ni le talent, et je me suis donc dirigé vers le droit.

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There is no such thing in life as normal

Ah, sans avoir revu Beethoven et L'Incroyable voyage, j'aurai dit que Mrs. Doubtfire est celui des quatre que tu cites qui tient le plus le coup. Celui qui fait le plus "vrai film" et pas juste un gimmick pour mômes. C'est balisé de partout mais l'idée reste marrante et Williams cartonne. Et ça a le mérite de pas se terminer sur la réconciliation du couple (enfin ils se remettent pas ensemble).

Maman j'ai raté l'avion, par contre, ce fut la douche froide quand je l'ai revu l'an dernier.
Je pensais que les voleurs essayant de pénétrer la baraque, ça faisait tout le film...alors que ça ne prend que les 12 dernières minutes.
Le reste, c'est une succession décousue de saynètes interdites aux plus de 10 ans. Avec un gamin HORRIBLISSIME.

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Pour y aller, tu suivais la Moskva ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'y allais en métro, mais oui, je la traversais.

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There is no such thing in life as normal

La mise en scène.
Colombus, c'est un gros nul. C'est le gars le plus mou du monde.

Parce qu'avec l'idée de scénario du film, y'avait de quoi faire un grand film, vraiment.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'était une blague en fait, sur les effets spéciaux.

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Ah désolée j'avais pas compris.