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Le système de genre au contraire tente à uniformiser puisqu'il est un système de codes.

EDIT : Bon, Film Freak, ça suffit les avatars badass pour nous faire flipper, hein !

Le problème c'est que ta seule référence est le système de compartimentation du cinéma de studio américain. Mais malgré les différences entre les genres on peut quand même décrire une certaine unité dans le mode de narration et de mise en scène des films de studio quels qu'ils soient. L'écart esthétique et narratif entre les films de Dumont et Desplechin (pour prendre deux exemples de Harry White) est bien plus important qu'entre quasiment n'importe quel film de SF et d'espionnage américain par exemple.

La variété de la production ce n'est pas une question de genre mais d'artistes et de la faculté du système à protéger leur singularité. Le système de genre au contraire tente à uniformiser puisqu'il est un système de codes (ça veut pas dire qu'une singularité ne peut pas s'exprimer à travers le genre hein).

Mon ordinateur débloque complètement, là.
Chez moi y'a un elfe ! Tu vois quoi toi ?

Je suis d'accord avec ta remarque. Mais n'oublis pas, tout de même, le dynamisme du cinéma indépendant US. Avec des auteurs comme Tarantino, qui retravaille les codes du genre, ou Aronofsky qui offre une vision très singulière du film dramatique, en intégrant du fantastique (Black swan), sans oublier les frères Coen.

Tout ça pour dire, que le cinéma doit à la fois être varié dans son esthétique, et dans ce qu'il raconte.

Oui, autant pour le fantastique on peut trouver des petites choses (ça me rappelle tout l'article assez alléchant des cahiers sur le fantastique TV français, tiens), autant la SF, je vois même pas le début d'une piste dans l'histoire du ciné français - à part des trucs vraiment foireux.

La planète sauvage, éventuellement ?

Tarantino, Aronofsky et les Coen ne font plus vraiment du cinéma indépendant hein...

Un ensemble de code peut aussi être un moyen de raconter davantage (d'avoir un langage commun supplémentaire avec le spectateur qui décuple la narration). Je ne suis pas en désaccord avec toi sur le reste (effectivement, c'est pas ça qui va assurer mordicus une diversité de styles), mais historiquement, je trouve que l'âge d'or des genres hollywoodiens était plutôt synonyme de bonne santé artistique.

Je suis d'accord avec ta remarque. Mais n'oublis pas, tout de même, le dynamisme du cinéma indépendant US. Avec des auteurs comme Tarantino, qui retravaille les codes du genre, ou Aronofsky qui offre une vision très singulière du film dramatique, en intégrant du fantastique (Black swan), sans oublier les frères Coen.

Les elfes sont badass.

Victimes de leur succès.

Ah.

Et tu l'as mis pour faire flipper ? Et Dragons 2 aussi ?

Y'a Peut-être !

Oui oui c'est bien ce que je dis, c'est la singularité des auteurs qui importe pas le genre.

Ah t'as pas vu les films en fait?