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Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky qui effectue son dernier vol avant de prendre sa retraite. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d'autant plus qu'à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d'oxygène qu'il leur reste. Mais c'est peut-être en s'enfonçant plus loin encore dans l'immensité terrifiante de l'espace qu'ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre...

Cuaron est à la hauteur des échos extatiques avec ce blockbuster minimal déjà de part sa durée d'une heure trente et ensuite de par son style. On se demande si on peut encore parler de science-fiction devant ce gros morceau de cinéma éblouissant techniquement évoquant aussi bien des turning point comme Alien ou Abyss pour son intense sensation de claustrophobie dans l'immensité de l'espace que le dernier film de JC Chandor en beaucoup plus réussi. Ce film tournoyant en apesanteur doit beaucoup à la performance de Sandra Bullock, méconnaissable, et à la partition fantastique de Steven Price qui a composé une véritable symphonie de la survie, qui renforce une impression d'assister à un ballet chorégraphique au milieu des satellites et des météores.
5/6

1h30 ! C'est cool parce que le pitch est assez minimal, donc y'a pas de gras. Impatience.

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Comment ils la jouent au niveau du son dans l'espace ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Façon son de cosmonaute quand ils ont un casque, avec la musique de Price par dessus.

Je pense que c'est pas vraiment ça qu'il voulait savoir...

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Netflix les gars, Netflix.

Ouais, y'a des bruits d'explosion, de tôles, de mouvements ? Ou alors uniquement de la respiration et des dialogues ?

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Y a de tout. C'est un grand pot-au-feu sonique.

Bon c'est rassurant.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Dommage.

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J'avais du mal à croire au silence total sur 90 minutes dfaçon. Je doute pas que la gestion du son sera ouf.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

ça aurait été super juste le bruit des respirations ! le truc encore plus oppressant qu'il ne l'est déjà

Ou juste chiant en fait.
Je ne pense pas que tu puisses tenir la longueur du film avec juste des sons "logiques".

ça m'aurait plus je pense

Jean-Michel Frodon boude lui (je mets les spoile en hide)

http://blog.slate.fr/projection-publiqu ... ity-grave/

Il ne sert à rien de jeter la pierre au programmateur : pour ouvrir Berlin, Cannes, Venise ou Toronto, il faut de l’artillerie lourde médiatique.

Il fut un temps où on trouvait des films qui, tout en répondant à cette exigence, avaient quelque légitimité dans ce qui s’appelle, à Venise, une Mostra d’arte cinematographica. L’art cinématographique, on le chercherait en vain dans la bruyante, grimaçante et totalement dépourvue d’intérêt mésaventure de l’astronaute Sandra Bullock, affrontant la solitude spatiale et le manque de désir de vivre suite à un accident de satellite –

mais George Clooney en Jiminy Cricket assurera le retour dans l’atmosphère du happy end, pas de souci.

En fait si, il y a une bonne idée dans Gravity : la combinaison de la 3D avec l’apesanteur, effectivement suggestive de sensations, de rapports aux objets, à l’espace et au temps inédits. Il restera à un autre réalisateur la tâche d’en faire quelque chose.

Si ce quelque chose a la possibilité d’être interprété par Leonardo Di Caprio, Kristen Stewart , Brad Pitt ou Angelina Jolie, il pourrait faire une honorable séance d’ouverture d’un grand festival. En attendant, l’ennui pesant qui émane du film d’Alfonso Cuaron, dont il faut reconnaître que le seul film regardable aura été son épisode de Harry Potter (Le Prisonnier d’Azkaban), inquiète sur l’écart qui se creuse entre films à peu près dignes d’un festival et la production « grand public » destinée à sidérer les multiplexes.