Forum de FilmDeCulte

La dame de presse a dit les mots magiques: "sortie technique"...ça me semble un peu étrange, malgré le giga bide américain.



Signé l'ami Gore, homme à tout faire, d'une Souris référencée mais inégale à son ignoble Mexicain, du très bien troussé Cercle aux Pirates un chouille mou mais rattrapé par ses acteurs et le decorum...du +/- car je suis paresse.

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La musique de Hans Zimmer est surprenante! Et elle est très bien.

Il y a un ton qui m'a surpris un chouilla, amer comme de l'indé mais pas vraiment indé. Bon en fait c'est un + ambivalent parce que c'est parfois dans le cliché de l'amertume (voir les premiers plans où on te tamponne de suite la situation dépressive)

C'est joli plutôt tout le temps, jolis cadres soignés

Michael Caine, et un coucou à Hope Davis

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La psychologie très très lourde...tout est vraiment trop surligné, appuyé.

Cage a naturellement une tête de Droopy...alors quand il n'est pas léger, et qu'il est servi par un scénar qui lui appuie bien la tête, ça devient un peu problématique. Et puis si chez les vieillissantes on se plaint des liftings (ouh sorcières!), les vieillissants où on ne voit plus que leur perruque...c'est gênant aussi (d'autant qu'elle se justifie jamais).

C'est très mou. Et pourtant ma capacité au mou est là.

Alors c'est pas siiii mal, et il y a quelques jolies choses, mais que de gros sabots...

2-3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ca sort aujourd'hui

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1330




PLUIE NOIRE

Faiseur versatile, de la réussite horrifique du Cercle à la désastreuse comédie Le Mexicain, en passant par le carton planétaire des Pirates des Caraïbes, écrin aventureux d’un génial Johnny Depp, Gore Verbinski s’attache ici à la comédie dramatique et dépressive via ce Weather Man hollywoodien mais à la sauce indé. Il y a en effet une noirceur désespérée qui surprend dans cette peinture familiale, un ton amer joliment cadré sous le ciel glacé de Chicago. Mais aussi une lourdeur psychologique, à l’image des premiers plans qui tamponnent les sentiments cafardeux de son personnage principal, pas aidé par l’interprétation un peu épaisse d’un Nicolas Cage en Sébastien Folin version Droopy, tête de Turc et cible de tous les jets urbains de junk food. Les écueils du chemin de croix étouffent parfois le propos, mais le film trouve quelques bulles d’air avec la prestation flottante d’un Michael Caine, l’apparition de l’indispensable Hope Davis, une surprenante bande originale, ou la vision fantasmagorique d’un Bob l’éponge en lévitation, belle parenthèse aussi mélancolique qu’absurde dans un récit un peu mou. Preuve que la flèche empoisonnée de Dave Spritz, qui se rêve talentueux archer, peut, de temps à autre, atteindre son objectif maussade et abattu.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

7 salles c'est n'importe quoi quand même

Et en deuxième semaine, il est même plus à l'affiche... Moi qui comptais le voir.

Ah bah quand un distributeur fait le pari (ou choisit par défaut?) la semaine de sortie du Harry Potter annuel, faut pas s'étonner...

Attention, attention ovni, c'est si bon pourquoi résister?

Parce que ça sort comme une culbutte en centre commercial.

Parce que le film adopte un rythme qui est foncièrement violent, d'une lenteur fascinante et que la musique totalement en abstraction de Zimmer contribue à corser. Il faut un moment pour rentrer dans le film, en comprendre les enjeux et le ton.

Mais à ce moment là, c'est tout bon, les acteurs sont fabuleux, le caractère cru de l'histoire est assez jubilatoire et comme me le faisait remarquer un ami "mais ils ont fumé à Paramount", tant le truc est invendable. Que font Gore Verbinski, Michael Caine et surtout Nicolas Cage là dedans? Ils s'amusent, et on finit aussi par s'amuser de cette histoire de loser intégral qui n'arrive à rien.

4.5/6.

Et puis merde, dedans ya Bob, et Bob il déchire!

Jolie petite surprise que ce Weather Man, effectivement assez atypique (sans l'être totalement non plus, restent des stéréotypes et archétypes de ce genre de film) et pas déplaisant. Le côté "surligné" de la lose ambiante et du parcours du personnage pourrait passer pour poussif si le ton n'était pas si à part et certaines scènes très justes, créant un bon équilibre.

Le film est assez drôle et surtout pesant comme pouvait l'être la version british de The Office, avec tout ce que ça comprend d'embaras et de gêne pour ce que subit le personnage. Cette lose susmentionné donc...
En fait, le film est à mi-chemin entre ça et un récit plus académique style American Beauty. Sans provoquer le stress du premier ni être aussi touchant que le second.

Cage est très bon. Zimmer aussi. Et Verbinski soigne joliment le tout. Parfois, ça aurait mérité d'être plus dépouillé comme l'est The Office, qu'on puisse plus se raccrocher à rien, tant le style "réaliste" sied à ce genre de situations. Mais le reste du temps, ça parvient à imposer sa tristesse comme il faut et il y a pas mal de bonnes idées de mise en scène.

Pas sûr que ce soit le meilleur genre pour Verbinski mais en tout cas, il prouve qu'il sait faire autre chose.


Donc Filmo Verbinski allez :

La Souris 3/6 - c'est marrant vite fait quoi
Le Mexicain 4/6 - que je dois être un des rares à trouver sympa
Le Cercle 4/6 - rien à reprocher mais aussitôt oublié (l'original m'endort)
Pirates des Caraïbes 5/6 - fonctionnel mais avec bonus (Depp quoi)
The Weather Man 4/6

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oui elle est mignonne la souris, avec son p'ti lit et tout



+1 (enfin +2 en fait), on avait bien aimé aussi ! Et je crois que Julilo aussi



c'est bon les Pirates, un chouille trop long mais sinon je vois ça comme le nouveau Goonies pour les gosses de maintenant

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Janet

beaucoup aimé ce film. Rien que pour l'ambiance, le ton, le rythme, la musique. A propos de cette derniere, pendant une periode j'avais peur que zimmer tombe dans le bourinage (les scores de gladiator, rock, MI2 etc. j'aime bien mais c'est pas tres fin), mais entre ce film et d'autres du genre Les associés, il montre qu'il sait se renouveller.

Le seul reproche que je peux faire au film (et encore, c'en n'est pas forcement un), c'est d'etre très ancré dans la "culture" américaine. Je l'ai vu en VO sous titrée VO, et j'ai parfois mis un moment à saisir de quoi ils parlaient (hello america, jconnaissais pas, et cette histoire de coach-tuteur du fils de cage, j'ai pas trop cerné le principe)

Raté en salles (la sortie fut également une honte en Belgique - 1 salle à Bruxelles), rattrappé sur petit écran.

Une chouette surprise. Ca n'invente rien, mais j'ai trouvé ça super bien écrit. Quand en plus c'est visuellement soigné, bien joué (rien à reprocher, vraiment) et bien mis en musique, ça fait un bon petit film. Le ton "mou" surprend et ne dérange pas, il apporte beaucoup et donne au film son ton singulier.

Un peu déçu par la fin, mais j'ai passé un bon moment.

Vaut le détour.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai trouvé ça assez facile, j'en attendais pas mal donc assez déçu. Le film égratigne le rêve américain mais guère plus, les codes lisses et l'esthétique distancé m'ayant semblé plus tenir de la récupération que du regard, associé à une mécanique d'écriture sur le fil qui reste assez hollywoodienne. Le principe de détourner ces sempiternels films de losers bons au boulot qui reconquièrent leurs famille est intéressant à la base, mais c'est du dépressif que j'aurai aimé plus décalé et franc pour le coup; sans doute que Verbinski n'a pas grand chose à proposer et qu'à la fin on est trop resté dans un cynisme spleenétique bien sur les rails. Quand à Zimmer j'ai trouvé qu'il allait un peu trop chasser sur les terres de Thomas Newman. Rien à reprocher aux acteurs.