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MessagePosté: 30 Aoû 2012, 10:00 
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Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l'abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d'une forêt luxuriante…

Les deux premiers films d'Hosoda m'avait plu sans que je trouve ça complètement dingue non plus. La Traversée du Temps était un joli petit film et Summer Wars surprenait par l'aspect délirant et ultra moderne sans convaincre totalement.

Quelle n'a pas été ma suprise alors de tomber sous le charme de ce film là dès les premières minutes pour ne plus jamais en décrocher jusqu'au générique final. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été emporté par la grâce d'un film comme ça. Il semble jouer en permanence sur le sommets de la délicatesse dans une émotion parfaitement trouvée jamais forcée ou inventée mais tout simplement juste. On passe ainsi le film, sur la brèche entre les rires et les pleurs et le tout avec une simplicité désarmante. C'est vraiment un petit miracle de cinéma ce film.

Ce qui le rend magnifique c'est de voir comment le postulat d'enfants loups est au final presque secondaire et que le coeur du film c'est comment une mère élève ses enfants, comment elle se sacrifie pour leur donner la meilleure éducation possible. Par exemple un des gros enjeux du film est une longue séquence de jardinage où l'on voit cette mère courage essayer de faire pousser des tomates mais échouer. En faire soudain l'enjeu majeur est une manière de replacer sans cesse le coeur du film dans ce rapport là de cette mère qui demande à la nature de nourrir ses enfants. Dans quelque chose de très simple mais au final extêmement noble. Et tout le film est à cette image, ne racontant finalement pas grand chose mais se contentant de décrire l'évolution de ces enfants toujours avec cette même sensibilité incroyable.

Et puis visuellement c'est d'une beauté à tomber. J'ai un tout petit peu de mal avec le chara design au départ mais très rapidement les décors et la manière une fois de plus d'avoir la distance parfaite m'ont fait tomber sous le charme. Et puis quand ils arrivent à la campagne c'est immédiatement superbe, ça te donne envie de tout quitter pour t'installer dans une forêt japonaise. Il y a ce hiératisme des élèments très Miyazaki mêlés à ce foisonnement d'animaux, de fleurs, de vent, de neige etc... C'est en tout point sublime.

Et puis il y a cette sensibilité japonaise que j'aime tellement, ce côté des petites choses mais qui sont en réalité la vie entière. On retrouve ça depuis Ozu jusqu'à Miyazaki. C'est vraiment une cinématographie unique à la valeur inestimable. Rien que cette année entre ce film là et I Wish on atteint des sommets. Je suis profondément amoureux de ce cinéma là, de cette sensibilité que l'on ne trouve nulle part ailleurs et que l'on échoue perpétuellement à reproduire.

Un des plus beaux films vu cette année en salle. Une pure merveille.

5/6 (je suis pas loin du 6 honnêtement et ça m'arrive rarement).

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MessagePosté: 30 Aoû 2012, 10:17 
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Au vu des superlatifs abusés qui avaient entouré ses deux premiers, j'étais parti pour me faire une raison (et pas fan du chara-design non plus). Tu fais plaisir !


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MessagePosté: 30 Aoû 2012, 10:27 
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J'espère que ça sortira ici...

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MessagePosté: 31 Aoû 2012, 17:15 
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J'avais laissé Mamoru Hosoda avec sa sympathique traversée du temps et je dois dire que son dernier film est quelques crans au dessus, des crans de subtilité, de maturité puis aussi de qualité d'animation. Alors je ne suis pas à fond comme Art Core, la faute à quelques facilités contemplatives tendant souvent vers la carte postale et dont abuse le réalisateur (de nombreux couchers de soleil, de reflets de nuages dans des flaques d'eaux), je me dis que Takahata n'avait pas besoin de çà pour montrer la beauté de la vie paysanne dans le sublime Omohide Poro Poro. Je ne suis pas fan non plus de ce character design n'égalant jamais la finesse des traits chère au studio Ghibli. Le reste c'est bingo: la palette d'émotions qu'il procure, cette importance accordée aux détails simples de la vie, l'évolution des personnages (surtout celui de cette mère, coeur du film dans tous les sens du terme), cette façon de mettre sur un pied d'égalité l'homme et l'animal symbolisée par ces deux maîtres (un vieil homme aigri et un loup) ayant un profond savoir à enseigner, à partager. Il y a dans ce film quelque chose à tirer autant de l'homme que de la nature. Le film sait aussi faire durer les scènes lorsqu'il le faut, il sait se poser. Pour tout celà, Les enfants loups se hisse presque au niveau des classiques de Miyazaki ou Takahata (celui de Pompoko alors, écrit par Miyazaki je crois bien) et assure une belle relève. 4,5/6.

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MessagePosté: 04 Sep 2012, 00:13 
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C'est son meilleur jusqu'ici sans doute, mais pour moi c'est pas encore tout à fait ça, j'ai encore un gêne.

Au-delà du chara-design toujours aussi bizarrement mou, qui reste à la limite un choix qui peut se défendre, c'est surtout la fragilité du film qui me frappe : sa capacité à aller se réfugier dans des choses très clichées, très faciles, alors qu'il prouve par ailleurs qu'il n'en a pas besoin. Pour une forêt calme et hiératique sous la pluie, ou quasi-abstraite sous la neige, combien de vues pseudo-contemplatives qui frisent le chromo ? Pour une musique parfois étrange et recherchée, combien de pianos larmoyants niaiseux, ou d'académismes anonymes (la montée finale toute nulle) ? On pourrait aussi citer le père qui se réfugie sous une étiquette de beau ténébreux photocopié depuis 36 000 mangas, quand en face on a des personnages beaucoup plus construits...

Ça fait film au pieds d'argiles, qui frise régulièrement le kitch, et qui se goure vraiment je crois dans ses excès kawaï : dur de frémir devant l'animalité de loups aux grands yeux sirupeux, coiffés comme des rockers des années 70 avec une écharpe mode au cou (alors que tout le reste du règne animal est parfaitement bien géré). Toute l'ouverture du film, avant l'arrivée à la campagne, en pâtit vraiment (la déclaration du loup sous les étoiles, ce genre de trucs qui se casse vraiment la gueule).


Pourtant, paradoxalement on sent aussi à l’œuvre un travail profond de pudeur, de bonne distance à trouver (et ce dès la première nuit d'amour), par une façon aussi de parfois laisser courir le récit sans un mot, comme on le laisserait filer pour un moment. Hosoda parvient vraiment à nous faire ressentir la pression de l'éducation célibataire de ces deux petits, la peur du voisinage, l'envie de fuite. Et à l'arrivée à la campagne, le film est grosso-modo retombé sur ses pattes. Peut-être parce que, comme le dit Art Core, le pitch devient alors quasiment secondaire, ou en tout cas un filtre pour parler indirectement d'autre chose, pour replacer la famille dans la pureté d'un contexte de pseudo-survie. Je suis de même très fan de tous les passages à l'école, de cet apprentissage de la vie à plusieurs, du premier amour qui est juste à tomber de la première à la dernière minute, tant le fil narratif du loup s'y intercale avec une justesse idéale, évidente. J'aime aussi beaucoup le retournement de rôle entre le frère et la sœur, les réticences du premier puis l'évolution contraire, l'animal adulte qui se réveille dans l'enfant. Beaucoup de beauté et beaucoup d'émotion dans ces deux gros tiers de film, qui marient sobriété délicate et lyrisme éclatant de la manière la plus étrange qui soit.

Ça confirme qu'Hosoda peut vraiment atteindre quelque chose de très fort, mais je n'arrive pas à me départir de l'impression d'un cinéma qui ne fonctionne qu'in extremis, qui reste très fragile, comme une architecture d'allumettes qui peut se casser la gueule d'une seconde à l'autre (et qui le fait régulièrement) : du coup, difficile de rentrer complètement là-dedans, quand une maladresse nous en ressort toutes les 5 minutes. C'est un peu délicat car on sent bien en même temps que cette nonchalance indolente est moins un accident qu'une caractéristique de ce cinéma qui se cherche, jusqu'au design de personnages voutés, affalés, relâchés, qui se confirme de film en film. Il y a encore un point d'équilibre à trouver dans tout ça pour parvenir aux sommets, mais il y a définitivement là-dedans des scènes qui font de ce type le meilleur poulain de la génération actuelle du ciné d'animation japonais.


Sinon, c'est un détail, mais c'est super bizarre ce générique final fait de captures d'écran...


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MessagePosté: 13 Sep 2012, 09:46 
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Rattrapage et comme d'habitude cette sensibilité à fleur de peau que je ne retrouve que dans le cinéma d'animation japonais a fait son oeuvre : au bord des larmes devant des images sublimes (on s'habitue vite au chara-design), des histoires simples, déjà vues, mais belles, et des sentiments normaux mais sublimes... Comment peut-on rester de marbre devant un tel film ?

C'est sans doute le meilleur Hosoda pour l'instant, il y a plus de maturité, moins de fantaisie, ça devient de mieux en mieux...

5.5/6, bouleversé.

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MessagePosté: 19 Sep 2012, 22:59 
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Moi et la japanime, ça fait 12.
Et malgré ça, la première fois que j'ai vu, par hasard, dans un couloir de sortie qui pue la pisse de l'UGC Ciné Cité les Halles, l'affiche du film, bien avant sa sortie, elle avait tout de suite retenu mon attention.
Et je crois que la frimousse des deux enfants-loups avaient suffi à m'attirer, alors que je ne savais rien du film.
Au final, je ne pensais même pas le voir, mais les avis m'ont encouragé à tenter le coup et je n'ai pas été déçu.

Bon, je ne suis pas à fond du tout, mais une fois que je me suis fait à l'animation relativement laide des personnages (surtout comparé au reste), j'ai trouvé ça vraiment super mignon et vachement bien écrit malgré la trame plutôt classique. L'évolution des deux gamins, au début, puis ado, n'est pas particulièrement originale, mais c'est traité de manière vraiment organique, la personnalité de chacun au départ, puis leur orientation finale...

J'ai plus de mal avec le dernier tiers. Je sais pas trop pourquoi mais j'ai trouvé que cet événement qu'invoquait le scénario pour amener la résolution du récit sonnait un peu...faux. Je sais pas trop, ça m'a soudainement paru artificiel. Et longuet.

Le reste est vraiment bien vu, sur le parcours de la mère, sur la maternité, etc.
En fait, ça m'a fréquemment rappelé...We Bought a Zoo. Beaucoup de points communs, du nouveau départ, de la monoparentalité de deux enfants, de la relation avec la nature, jusque dans cette musique emphatique.

4/6

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MessagePosté: 30 Jan 2013, 12:45 
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Arnotte a écrit:
J'espère que ça sortira ici...

Bon c'est pas sorti, mais ANIMA 2013 a eu la bonne idée de la programmer, je vais pouvoir le rattraper.

DPSR ton avis!

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MessagePosté: 30 Jan 2013, 12:55 
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MessagePosté: 16 Fév 2013, 12:04 
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Je suis pressé, plus de détails plus tard mais je décoche avec joie mon premier 6/6 depuis plus d'un an là... Film sublimissime.

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MessagePosté: 16 Fév 2013, 12:25 
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La fin est bouleversante notamment.


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MessagePosté: 16 Fév 2013, 12:29 
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Arnotte a écrit:
Je suis pressé, plus de détails plus tard mais je décoche avec joie mon premier 6/6 depuis plus d'un an là... Film sublimissime.


Tu fais plaisir :D

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MessagePosté: 16 Fév 2013, 17:58 
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Art Core a écrit:
Arnotte a écrit:
Je suis pressé, plus de détails plus tard mais je décoche avec joie mon premier 6/6 depuis plus d'un an là... Film sublimissime.


Tu fais plaisir :D

Bah en gros je suis tout à fait d'accord avec toi quoi... J'étais à fond dedans, de la première à la dernière minute. Je trouve ça sublimement raconté (le scénario, la voix-off, la "mise en scène"), visuellement c'est digne d'un Miyazaki, et puis voilà, c'est d'une justesse, d'une richesse, c'est drôle, c'est bouleversant, c'est un bonheur de cinéma que je n'avais plus eu depuis euh... I Wish, à la différence près que celui-ci atteint le 6, du coeur évidemment.

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MessagePosté: 18 Juin 2013, 08:30 
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OK faut que j'exorcise.

A propos du film en lui-même, je suis sur la même ligne que Tom. Je le préfère aux deux précédents mais ses accents mièvres me crispent trop régulièrement pour que je puisse être totalement conquis. Et le personnage de la mère m'ennuie en ce qu'elle n'est d'abord utilisée que comme recours mélodramatique, et se transforme au fil du récit en règle graduée mesurant la distance qui sépare les deux gamins. Par conséquent, le film gagne en densité dans sa deuxième partie, lorsqu'il abandonne l'arc Princesse Sarah de son scénario pour se recentrer sur la tension identitaire souterraine à l'initiation des deux enfants. Bizarrement, c'est en dévoilant son sujet qu'il gagne une certaine liberté, ne serait-ce que parce que le parcours initiatique n'est pas si balisé, et qu'il s'autorise quelques respirations assez "poétiques", comme cette superbe descente de montagne qui graphiquement semble venir d'un autre film.

Bref, c'est un bon 4,5/6. A froid et après une deuxième vison.
Car au cinéma, à mi-film, mon voisin de séance m'a fait la remarque suivante : "et si le film ne mettait pas en scène des hommes-loups, mais des franco-algériens ?"
Dès lors, j'ai vu un film promotionnel du ministère de l'identité nationale, ce qui a "un peu" nui à son appréciation.

C'est donc l'histoire d'un immigré algérien qui a deux enfants avec une fdesouche. Lui, parti voler pour nourrir sa famille, se fait abattre. Elle, élève ses deux gosses dans son HLM dont elle se fera expulser, du fait de leurs nuisances sonores et leurs exactions. Les bruits et les odeurs.
Pour rapprocher ses enfants de leur milieu naturel, elle emménage à la campagne. Où la fille, élève appliquée, cultivera ses racines françaises jusqu'à s'accoquiner avec un jeune fils de bonne famille. Intégration. Tandis que son frère préfèrera sécher les cours pour aller zoner (comme ses semblables).


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MessagePosté: 18 Juin 2013, 09:29 
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Haha effectivement vu comme ça ça renvoie pas la même image !

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