Forum de FilmDeCulte

Vous pourrez me traiter de vendu ou tout ce que vous voulez mais j'ai trouvé que c'était un beau film sur Paris, qui assume pleinement la vision cliché que Woody Allen en a. Le cinéaste se moque même de ses propres illusions sur la ville, sur le passé, j'y vois quand même là une belle humilité, à un âge avancé ce n'est pas donné à tout le monde.
C'est joli, drôle, philosophique. J'ai pensé à La Rose pourpre du Caire dans l'atmosphère générale de magie teintée d'angoisse. Premier film où je trouve Marion Cotillard très belle, il faut croire que les années 20, Picasso et Hemingway lui vont bien. Quant au reproche vu ici où là disant que le film est un musée vide, il passe à côté du fait que Woody Allen a précisément voulu rendre à l'écran un fantasme. Et ne tombe à ce titre pas dans le piège de le rendre trop vivant, ce fantasme (il n'y a qu'à voir le personnage de Cotillard, Dali, Hemingway, délicieusement unidimensionnels).

4.5/6

Vendu.

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N'écoutez pas Film Freak

Vendeur

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Vandale.

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Je suis assez partagé parce que d'un côté il y a un film ravissant, charmant, une ballade douce dans un Paris enchanteur peuplé de figures mythiques mais de l'autre je ne peux m'empêcher de voir dans ce cinéma petit-bourgeois qui semble se répéter indéfiniment (par beaucoup d'aspects le film est un quasi remake de Vicky Christina Barcelona) et se complaire dans sa morale romantico-naïve.
L'impression d'un cinéma finalement très vide et qui peut se réduire sans mal à son côté carte postale (d'une ville, d'une époque), la première scène est à ce titre vraiment édifiante puisqu'elle se contente d'empiler des plans fixes de la capitale et de ses bâtiments les plus emblématiques comme un incipit programmatif pour le reste du film.
La casting est sinon assez amusant. Brody en Dali est absolument génial (et il a qu'une scène) et on sent que l'intégralité du cinéma français voulait absolument avoir un rôle dans un Woody Allen (Big up à Atmen Kalif qui fait une silhouette qu'on voit vite fait). Et sinon j'adore le public qui éclate de rire dès que Gad Elmaleh est à l'écran...

3/6

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CroqAnimement votre

Beurk.

film qui s'interroge sur des thème qu'il n'explore pas.
des froufrou et du mondain pour cacher la pauvreté globale du film, qui se résume à quelques tergiversations existentielles futiles.
le fantasme mis à l'écran est assumé mais vide de sens, une incitation au voyage complétement ratée qui fini en peau de boudin.
woody n'a pas les moyens de sa politique

6/20

J'y allais vraiment à reculons tant le dernier m'avait énervé par sa paresse, son inconséquence, sa redondance et celui-ci ne me tentait pas du tout, la bande-annonce laissant présager le même genre de balade de papy à travers l'Europe (après Londres et Barcelone et avant Rome)...c'est pourquoi je suis super surpris d'avoir trouvé ça bien.

Je sais pas si j'ai regardé le trailer d'un oeil ou si c'était dissimulé mais je ne connaissais pas du tout le pitch du film en fait et j'ai donc été vraiment étonné et enchanté de constater qu'il s'agissait d'une histoire de voyage dans le temps.
Outre ce concept déjà entraînant, j'aime assez l'utilisation qui en est fait du point de vue du "geek d'art", même si le ressort humoristique est un peu facile (rencontres avec des artistes célèbres), je le trouve assez charmant et sincère.

Notamment parce qu'il sert des thèmes qui parlent davantage que les conneries amoureuses et les dilemmes répétitifs des derniers Allen...la quête artistique, le processus de création, les bienfaits et les dangers de la nostalgie, etc.
L'ensemble reste traité de manière très légère - trop peut-être pour avoir plus de poids - mais je trouve tout de même le film plus ambitieux que ses précédents et pour un non-fan de la période récente de l'auteur, c'est sans doute son film qui me comble le plus depuis...Maudite Aphrodite.

Je le trouve malin et sans grande prétention.
Après, le film est loin d'être exempt de défauts. Les scènes avec la fiancée et les beaux-parents sont vraiment caricaturales et fonctionnelles et le rythme est un peu trop mollasson, avec une pirouette de fin à la fois jouissive dans sa mise en abyme mais expédiée dans le dénouement.
Visuellement, c'est pas très fou non plus.

Owen Wilson est pas mal mais comme tous les autres ersatz d'Allen, je continue de regretter que le réal ne tienne pas le rôle principal. Big up aux guests, en particulier Adrien Brody. Ca c'est juste cadeau pour moi.

4/6

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(spoilers)
C'est étrange, ce film qui traite de l'attachement aux clichés, qui démarre avec deux minutes de cartes postales, qui enfile lui-même les clichés (les américains Tea Party, l'écrivain en proie au doute, la bohème des années 20, les personnages historiques réduits à un gimmick, tout le décorum), et qui finit quand même par laisser une impression agréable... En sortant, on n'est pas dupe, on s'est fait avoir comme un bleu, on regrette que l'idée du film reste complètement sous-exploitée (que de détour pour se taper Léa Seydoux), que les dialogues soient un peu fainéants par moment, mais on a marché dans la combine, dans le plaisir de croiser ces personnages. Owen Wilson, Marion Cotillard et Adrien Brody sont excellents et portent le film.
3,5/6

J'ai du mal avec les Allen anecdotiques, et là on est en plein dedans.

Mais bon, l'ambiance parisienne de ce soir collait bien aux images, y a deux trois jolies choses (l'anti "c'était mieux avant", l'anti "aujourd'hui, tous les génies et les créateurs sont morts"). Indulgence pour le cinéaste plus que vrai plaisir devant ce film où l'alter ego est foireux et les dialogues assez peu réjouissants en dehors de la vignette de présentation... Kathy Bates et Adrian Brody sont coooooooools. Cotillard s'en sort très bien avec son physique typique de l'époque.

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

Bah putain vois pas le précédent.

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Ah ouais ? Je n'arrive pas à les superposer. J'adore totalement VCB, mais c'est autrement moins conventionnel qu'ici. Dans Midnight, pas une réplique n'arrive à la hauteur de la plus mauvaise de VCB, mais c'est mon goût personnel.

En général, les Allen, ça passe ou ça casse d'entrée de jeu. Là, si je n'avais pas été au cinéma, j'aurais arrêté au bout de 20 minutes comme Scoop ou Whatever works (pas vu Stranger). J'avoue avoir été admirablement surpris par Allen sur sa série Match Point (6/6) - Cassandre (4/6) - VCB (5/6), je ne pensais pas qu'il pourrait me re-passionner comme il l'avait fait jadis avec Annie Hall ou Manhattan.

Celui-ci, vous le sur-notez pour la plupart avec vachement de bienveillance, je trouve !

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I think we're gonna need a helmet.

Oui non, je sais à peu près les esquiver ceux qui me parleront pas...

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I think we're gonna need a helmet.

Oui enfin le précédent est plus grave et dense que celui-ci, c'est un petit film mais loin d'être léger.

Le précédent est plus léger et plus vide oui!

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