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FIONA APPLE et ses amis, Folies Bergères



J'aime paaas être assis à un concert, ça empêche ma transe autistique du debout-balancé, surtout que si tu n'y prends pas garde aux Folies Bergères tu te retrouves vite sous ton siège avec trappe sur les catacombes de bâtiment. Bref.

Du mal à rentrer dedans donc, et puis cette impression un peu inconfortable de voir quelqu'un, sur scène, de certes totalement possédée, mais souvent à deux doigts de sortir un couteau de ses cheveux pour se trancher les poignets avec. Humpf. Quelques réserves aussi sur le groupe, enfin juste le batteur parfois un peu trop en avant enfin c'est détail. Mais il y a la Fionette en robe toute bleue au milieu, palpitée comme le coeur de Guy Carlier après un 100m (mais pendant 1h40), incandescente, la pelle à la main pour Limp (youhou), puis un survol de ses trois albums, dont Fast as you can, Paper Bag *aaah*, Not in Love, et quelques soupirs dans le micro. Et bien bravo même si ça a l'air de faire mal tout le temps.

Et puis le cadre est chouette.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Morrissey hier soir à l'Olympia

Moins fort qu'au même endroit en 2002, meilleur, à presque tous les points de vue, qu'au Zénith en 2004

La tendance entr'aperçue au Zénith s'est néanmoins confirmée, Morrissey a conquis un nouveau public au moment de la sortie de You are the quarry, une partie de la salle ne connaissant manifestement pas ou peu certains titres ce qui créé une ambiance curieuse, un brin apathique par moment alors que ses concerts étaient auparavant à la limite de l'hystérie

Setlist intéressante mais choix un peu curieux pour ce qui est de l'enchaînement des morceaux, quatre rapides en ouverture puis 5 titres plus ou moins lents d'affilée

Malgré les trente dernières secondes massacrées par le groupe, Life is a pigsty restera, avec la reprise de A song from under the floorboards qu'on était trois ou quatre à connaître, le sommet du concert - cela confirme qu'il s'agit sans doute d'un des dix meilleurs titres qu'il ait enregistré

La seule conclusions que j'ai pu tirer de cette prestation, excepté que le Moz a mangé trop de pasta à Rome, est qu'il est décidemment impossible de savoir quelle tournure sa carrière va prendre

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There is no such thing in life as normal

Bon alors cow-boy, les sisters ???

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Janet

Oui hein Cow-boy, faut venir alimenter le topic.



[Thomas Dybdahl au Nouveau Casino]


ça commence par des maux d’estomac. J’ai tellement ri pendant la première partie que j’ai dû m’adosser au buffet pour reprendre mon souffle. Bon, Etyl c’était pour de faux non ? Quelle catastrophe… Je suis très clémente avec les premières parties, je préfère un set enthousiaste et fauché qu’un set je-m’en-foutiste et miteux (notez la nuance). Etyl, c’était enthousiaste et fauché mais ahem. Une petite session unplugged entre amis. Une chanteuse sous anxiolytique, une violoniste éteinte, deux guitaristes translucides. Tous sont assis. La chanteuse se tient de profil, débardeur à paillettes, vieux jean, ballerines. Elle chante. C’est horrible. On dirait moi. Un filet de voix qui couvre une demi-octave et singe par moments Belle du Berry, la chanteuse de Paris Combo. Donc la voix c’est non. Les accords dégoulinent. Le jeu de scène : du stress. Elle chante en faisant le rocking-chair. Et c’est stressant.

Puis elle se lève et réalise que sa braguette est ouverte. Et fait la remarque à voix haute, en remontant *non discrètement* la braguette. Re-stress. Et puis elle commente ses chansons et au bout de trois piques acerbes pleines d'amertume ("On pense toujours être bien placé pour juger les couples, mais en fait on est tous pareil", "C’est une chanson qui représente mon état amoureux, vous l’aurez compris ça ne va pas bien"), on compatit un peu. On tend l’oreille à tout hasard : "Tu m’as allumé / Tu m’as effacé hi hi hi hi hi hi hiiiiiii", "Si tu me fuis je t’attrape / Si tu me suis je te frappe" et là je me suis approchée du buffet. ça s’est terminé sur Nawak : "Cette chanson s’appelle Nawak, parce que c’est n’importe quoi de me dire : je te donne tout." Et c’est comme une litanie : "Cette chanson s’appelle Requiem", "Cette chanson s’appelle Désolée". J’espère que l’ex n’était pas dans la salle.

Deuxième première partie : Marie Modiano. Au grand dam de l’escadron norvégien (blondes - 1m80 - et elles te broient l’épaule en passant) qui s’est agglutiné au premier rang de la fosse. Donc Marie Modiano. C’est génial je connais déjà. Un piano - voix encore approximatif, la langue bute pas mal sur l’Anglais. Un père écrivain, ça n’encourage plus à chanter ou écrire en français.

Et puis…



Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhh ! C’était fabuleux.






Photos piquées ailleurs, dans un autre pays et dans une autre salle.

Ils étaient six, ils étaient en costumes, ils étaient classes, heureux, frais et dispos. Lui est renversant, à peine deux minutes devant le micro et c’était déjà le concert de l’année. Il aurait repris Muriel Dacq, on aurait quand même fini la soirée en larmes. Mais surtout ils ont exhumé le titre que je vénérais, la chanson du bonheur, I Need Love (et que 2 personnes ont dû écouter quand j’ai posé le lien *bon ok 1 personne*), et que je n’attendais plus parce que c’est une vieille face B. L’album (sublime - magnétique - déchirant - empruntez - achetez - téléchargez *légalement hein on y croit*) promettait une ambiance calfeutrée, la transposition sur scène est plus exaltée, plus acrobatique. Dybdahl ne perd rien de sa force de persuasion, la voix tourbillonne, chatouille le front, grignote l’oreille, embrase la joue… Aah c’était magique et je me retiens de tout désosser, je n’ai même pas la playlist sous les yeux. Et si mes calculs sont bons : après La Boule noire et Le Nouveau Casino, Thomas Dybdahl est d’attaque pour La Maroquinerie (pitié non), Le Café de la Danse (un léger mieux), Le Trabendo (c’est encore mieux)… ou la Cigale (le voeu) ! J’y retourne c’est sûr.

C'est Etyl? avec un point d'interrogation...

"J'ai continué à croire, pauvre idiote que le temps resterait notre antidote."

Une interview ici
http://www.lelounge.com/DJinterview3.php

De mémoire, une des pires premières parties de ma vie. A voir d'urgence donc

Bon d'accord.

Alors comment dire, SISTERS OF MERCY, au début c'est un peu bizarre: Tu arrives au Zenith à peine 20 minutes avant l'heure, et, ben... c'est quasi-vide. Ah la lose, ils n'ont rien rempli, c'est pas possible. Alors tu te cales où tu veux (là, sur les gradins, juste en face, c'est pratique quand on est seul.) Y'a forcément des gotheux mais la moyenne d'âge est plus de 40 ans, ça fait zarb. Et personne ne s'aventure dans la fosse dans un premier temps, comme le font remarquer mes voisins de derrière "putain, on a vieillit" (s'ensuit quelques minutes plus tard un magnifique "faudra qu'on retourne pêcher avec les gosses", de la part de fans de Sisters, oui c'est nawak);

Puis la première partie, un groupe français de Pop-Rock tendance indus ("NIHIL"), déchire tout. Le quatrième morceau me file la chair de poule, c'est bien la 1ère fois que j'entends une première partie aussi classe. "Notre album sort début mai", oui ben on y sera.

La salle se rallume, et là surprise, c'est quasi-plein. Et oui, le gotheux des années 80, maintenant il bosse au bureau jusqu'à 19h, faut pas déconner.

Puis arrive trois gonzes, difficiles à discerner dans la masse de fumigènes (on ne les verra jamais bien d'ailleurs); Les deux gratteux sont anecdotiques, le son sisters venant de la fidèle boîte à rythme gonflée à bloc (elle se chargera aussi de la basse, au moins pas de fausses notes). Eldritch promène sa silhouette, immense et mince, le crâne rasé le faisant presque ressembler à un squelette de Burton. Il ne cherche même plus à chanter, on entend quelques phonèmes par-ci par-là, mais la clope vissée à sa main gauche (tout le concert, donc je pense qu'il dort avec) a eu raison de sa voix. Malgré tout ça et au milieu de 6-7 inédits bien péchus (les rumeurs veulent qu'il aurait de quoi sortir 3 albums !), le groupe ressort tous les standards, de Floodland à Vision Thing, et agrémente de quelques "classiques" (Temple of Love au final). Frissons garantis pour le pauvre fan que je suis resté devant le premier groupe que j'ai réellement écouté.

Alors tu sors, tu t'achètes un t-shirt objectivement instantanément ringard, mais tu t'en fous. Tu viens de voir SISTERS OF MERCY et tu peux mourir.

Et là Billy t'appelles et te dit "tu viens voir OOMPH en octobre ?" Bon, ok, je range ma corde.






Et non, Janet, ne sois pas trop déçu, ils n'ont pas joués MARIAN

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Netflix les gars, Netflix.

(presque) pas de regret alors... il ressemble à quoi ton t-shirt ?
et dommage pour la voix c'est con quand même !

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Janet

Bah pour la voix y'a pas à être déçu... si tu as déjà entendu un live tu sauras que c'est vachement en dessous parce que ce mec a une voix PLUS que grave qui surpasse très difficilement ses orchestrations.....

et le T-SHIRT bah c'est le classique manche longue noir, avec un nouvel insigne (genre la même ganache, mais de face cette fois) entouré d'un VERT douteux, qui masque en partie le nom du groupe (qu'ils ne peuvent apparemment plus officiellement utiliser, d'où les non-sorties d'album, etc. etc.)

Mais THIS CORROSION en live c'est bandant.

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Netflix les gars, Netflix.

pourquoi ça ?!

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Janet

Ah tu vois j'avais raison, elle imitait aussi PJ Harvey.

J'en sais trop rien, des problèmes de droits à la con, un peu comme PRINCE je suppose... En même temps ça doit bien arranger le père Eldritch qui a toujours été un énorme glandeur quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

The Cardigans au Bataclan



j'ai pas trouvé de bonnes photos encore alors que jolies lumières il y avait

Soirée poppy ce mercredi avec The Cardigans, avec ouverture par un certain Florian Horwath.



...que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, folk à voix minimale et cassage de tambourin à défaut de guitare électrique, par un géant coiffé Jésus et chemise de bûcheron rentrée dans le jean. 2 morceaux sympas, le reste ne m'a pas marqué au fer rouge mais bon...

Puis voici Nina et ses amis, parfois en bleu



...parfois en jaune



Avec exploration exclusive des 3 derniers albums, c'est à dire les plus électriques (exit les broderies type Lovefool and co), tout le dernier album passe très bien (Godspell, I Need Some Fine Wine and You Need to be Nicer entre autres), mieux que lors de leur mise en bouche de Radio France avec un guitariste (beau costume de premier communiant au passage) moins "je m'ai trømpé", par contre un batteur toujours aussi pachydermique. Et puis moi on me tartine de l'album Gran Turismo dans tous les sens j'applaudis de toutes mes mains.

1h40 de juke-box tubes avec pause à 1h20 où Nina lance à la foule plein de roses bon moi j'étais trop près du micro j'ai rien eu. De toute façon j'aurais eu l'air con de rentrer avec ça dans mon rer. Non vraiment dans son genre c'était...



...voilà. Et Nina Persson, toute fossette et harmonica dehors et main sur la hanche chantante, est vraiment super belle (ça devrait pas compter mais bon, on peut dire aussi quand les gens, de tout près, sont super beaux).





*tentative de choré colorée, l'humour suédois passe mieux en mouvement*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je suis très jalouse..

en même temps mon album préféré c'est le premier...

Allez 3 photos de plus en compensation:



Cause youuu’re the stoOoOorm that IIIII've been neeeediiiing



Et l'habit de petit communiant. Y'en a à qui tout va.



Aucune reprise de Lena Philipsson, à un moment j'ai espéré sisi.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Encore une ration poppy ce soir avec



...à la Maroquinerie.

Mais d'abord, deux premières parties, en 1: Vanessa & the O's.



Alors j'ai du louper un truc: sur le net je lis des articles évoquant le Velvet Underground et plein de choses élogieuses, moi ça m'a pas semblé désagréable mais quand même bien tartignole par moment (le clip dispo sur le site des Inrocks par exemple ). Quelques morceaux font de l'assez efficace popette mais alors dès que c'est en français (on s'est connu en 93, on était comme des adolescents...qui jouent aux jeux interdits...Charlie Charlie c'était son nom comme un parfum de bohème *légère grimace*) c'est la catastrophe.

La chanteuse est lookée Brigitte Bardot, genre cheveux crêpé gros crin. Ca fait triple attraction:

1. L'accent anglais est le même (love izzz euh povvveurr divaïneuh)
2. La fin de concert où elle essaie de se détacher les cheveux à une main...hum super sensuelle...ah bah merde ça vient pas, puis la 2e main qui vient au secours *hum toujours sensuelle* et TCHAK ah c'est parti.
3. Oh bah on vire le haut à la dernière chanson. Bon ça m'a fait un peu pitié sur le coup.

Mais il y a une ou deux chansons mignonne. Ca peut avoir sa petite hype ce truc hein...accueil glacial en tout cas *j'vous entends pas ce soiiiir [gros blanc]*

Ca aurait pu être



...mais non *je me lasse pas de mon petit joujou hihi*

PUIS



Ah ça vous fait regretter d'être restés devant le policier du jeudi hein.

Field Music. Ca me faisait un peu peur *ça doit être une phobie anglaise à rock* alors qu'en fait c'est de la pop et j'en avais écouté en plus il y a quelque temps. Sans être très convaincu d'ailleurs *re-froid dans le dos*.

Finalement en live ça passe très bien, énergique, joyeux, groupe sympa, morceaux courts. Rien de révolutionnaire mais ça va.

Et puis



Une vraie photo de classe. 8 sur scène donc, le principe étant d'être le plus poppy possible, en utilisant tout ce qui passe sous la main: base guitare/basse/batterie + trombone + trompettes + triangle + xylophone + synthé bontempi + choses diverses sur lesquelles on tape jusqu'à ce qu'elles tombent ou explosent et on passe à autre chose sur quoi taper.

Du coup ça donne quelque chose de...plus chaotique qu'énergique en fait. Enfin si c'est énergique mais putain c'est des interprétations de gladiateurs (It's 5 revu galère romaine), sur les très bons morceaux c'est très chouette, sur les moins bons ça fait un peu bouillie. Le chanteur ultra exalté est un peu saoulant (le t-shirt blanc à motifs sur la photos), par contre la chanteuse (celle avec queue de cheval en avant) est géniale, un vrai bonbon léger dans tout le bruit. Mention notamment à sa petite broche d'hippopotame en chocolat.



Nan mais ne faites pas la tête, c'était sympa quand même. Avec reprise finale de Roxy Music et ça c'est:



Par contre j'avais, collés à moi, des cons lookés (genre chapeau kéké, veste de jogging de 4e, écharpe d'étudiant anti-cpe) et bourrés de bière. Le canon en polo rayé était plus loin et a disparu dès la fin. Ouais de toute façon c'est comme en boite, si on vire la belle lumière qui embellit tout le monde redevient moche.

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Doll, it's a heartbreaking affair