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MessagePosté: 03 Aoû 2010, 18:59 
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Ouais je sais :(


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MessagePosté: 03 Aoû 2010, 19:02 
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Ces monologues sont superbes c'est vrai, mais je venais tout juste de les lire dans le livre (je l'ai fini la semaine dernière, c'était tout chaud), donc je m'attendais à les retrouver. Du coup ça m'a pas fait plus d'effet que ça.

Et j'adore Liberty Valance si ça peut me racheter ! Et j'aime bien la Prisonnière du désert aussi :)


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MessagePosté: 03 Aoû 2010, 19:03 
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J'ai l'impression que le livre est tellement puissant que ceux qui l'ont lu sont forcément déçus par le film.
Pour info, Mickey, t'es pas seul, j'ai deux potes qui adorent le livre et qui comme toi ont été déçus par le film ...


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MessagePosté: 03 Aoû 2010, 19:32 
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Marlo a écrit:
Pour info, Mickey, t'es pas seul, j'ai deux potes qui adorent le livre et qui comme toi ont été déçus par le film ...

Kick les de facebook, mec, oublie-les.


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MessagePosté: 04 Aoû 2010, 09:03 
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oncletom a écrit:
Marlo a écrit:
Pour info, Mickey, t'es pas seul, j'ai deux potes qui adorent le livre et qui comme toi ont été déçus par le film ...

Kick les de facebook, mec, oublie-les.


Je n'ai pas facebook vu que je n'ai pas d'amis à part eux ! Tu veux pas être mon coupaing ?


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MessagePosté: 04 Aoû 2010, 11:20 
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J'en rajoute une couche avec un 6/6 de plus, je me demande si c'est pas mon Ford préféré. Après, voir un film après la lecture d'un livre, à moins que celui-ci soit merdique, c'est toujours déceptif... Mais l'ayant découvert direct, comme ça, ca ne laisse aucune impression de maladresse ou de manque : ca a l'allure d'un gros bloc bien pur.


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MessagePosté: 04 Aoû 2010, 12:24 
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Inscription: 26 Jan 2008, 00:06
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Marlo a écrit:
oncletom a écrit:
Marlo a écrit:
Pour info, Mickey, t'es pas seul, j'ai deux potes qui adorent le livre et qui comme toi ont été déçus par le film ...

Kick les de facebook, mec, oublie-les.


Je n'ai pas facebook vu que je n'ai pas d'amis à part eux ! Tu veux pas être mon coupaing ?

Pff, t'as pas de facebook, j'peux pas être ton copain.
Non mais l'autre, y comprend rien à la vie queuwa.


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MessagePosté: 27 Jan 2020, 23:11 
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Robot in Disguise
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Localisation: Paris
Le film le plus humaniste du monde ?

Je viens de lire le livre donc j'ai découvert le film dans la foulée. Inutile de dire que je l'ai particulièrement apprécié, notamment parce que j'étais délesté de devoir comprendre l'univers où essayer de deviner où ça allait. L'alliance de la pureté de l'histoire et de la pureté du cinéma classique fonctionne particulièrement bien et donne à l'ensemble une éloquence et une limpidité touchante. Il y a une foule de moments qui résonnent avec quasiment rien: juste un gros plan sur un visage, où un semi-large d'un mec qui se lamente, et tout est dit. "Essentiel", comme on dit.

Si le discours final de Tom Joad cartonne (comme dans le livre), j'ai par contre été déçu que, aseptisation du cinéma de l'époque oblige (je vais me mettre tous les vrais cinéphiles à dos là), le final apocalyptique, bouleversant et troublant du bouquin soit zappé. Je pensais bien qu'ils allaient l'éluder/le masquer d'une manière ou d'une autre, mais pas à ce point. Dommage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 22 Avr 2023, 10:24 
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Mais...mais...c'est un film communiste?!

Gigantesque inculte que je suis, je déduisais bêtement du titre qu'il s'agissait d'un drame intégralement situé dans un vignoble sur le dur labeur des viticulteurs. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'il s'agissait en fait d'un road movie sur la quête sisyphéenne d'une famille en proie au capitalisme, délogée de ses terres, allant de ville en ville, de camp de travail en camp de travail, jusqu'à arriver dans une coopérative de "rouges"! :shock:

Les idées reçues ont la peau dure et je réalise un peu plus à chaque film ma sous-estimation du cinéma américain de l'époque, comme si le classicisme ne pouvait rimer qu'avec un point de vue conservateur. Dès le départ, avec la défensive de ce protagoniste stigmatisé par sa peine carcérale, mais qui montre toutefois que les petites gens sont prêts à s'entraider à travers le pays (auto-stop, ristourne sur du pain ou des bonbons, etc.), préfigurant le très beau monologue final de Ma sur le "peuple", j'ai eu le plaisir de voir le récit dérouler un propos socialiste.

Je dois avouer avoir été légèrement désarçonné, pour ne pas dire ennuyé, par le temps pris durant la première heure (38 minutes avant de quitter l'Oklahoma, 25 minutes ensuite pour arriver en Californie), d'autant plus que, en dehors des scènes nocturnes qui baignent dans une noirceur de cauchemar, je ne goûtais pas forcément à la mise en scène en longs plans fixes de Ford, les compositions m'impressionnant moins que celles d'un Stagecoach, mais la caméra trouve davantage sa place par la suite, ou alors était-ce moi peut-être.

En lisant ce topic, je découvre donc que la fin du livre n'a rien à voir mais j'aime beaucoup la fin anti-climactic ici, avec ce monologue de Tom Joad (qui donne donc son nom à la chanson de Springsteen) qui achève de faire du film l'histoire de la naissance d'un militant, avant la conclusion de Ma donc et ce su-blime dernier plan, nocturne comme les plus belles séquences du film, sur l'itinérance sans fin du peuple.

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MessagePosté: 22 Avr 2023, 10:47 
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Parfaite préparation pour le suivant (que je préfère largement).


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MessagePosté: 22 Avr 2023, 11:19 
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Citation:
Agent: The fact of the matter, Muley, after what them dusters done to the land, the tenant system don't work no more. You don't even break even, much less show a profit. Why, one man and a tractor can handle twelve or fourteen of these places. You just pay him a wage and take all the crop.
Muley: Yeah, but uh, we couldn't do on any less than what our share is now. Why, the children ain't gettin' enough to eat as it is, and they're so ragged. We'd be ashamed if everybody else's children wasn't the same way.
Agent: I can't help that. All I know is, I got my orders. They told me to tell you to get off, and that's what I'm tellin' ya.
Muley: You mean get off of my own land?
Agent: Now don't go to blamin' me! It ain't my fault.
Muley's son: Who's fault is it?
Agent: You know who owns the land. The Shawnee Land and Cattle Company.
Muley: And who's the Shawnee Land and Cattle Company
Agent: It ain't nobody. It's a company.
Muley's son: They got a President, ain't they? They got somebody who knows what a shotgun's for, ain't they?
Agent: Oh son, it ain't his fault, because the bank tells him what to do.
Muley's son: All right, where's the bank?
Agent: Tulsa. What's the use of pickin' on him? He ain't nothin' but the manager. And he's half-crazy hisself tryin' to keep up with his orders from the East.
Muley: Then who do we shoot?
Agent: Brother, I don't know. If I did, I'd tell ya. I just don't know who's to blame.
Muley: I'm right here to tell you, mister, there ain't nobody gonna push me off my land! My grandpaw took up this land seventy years ago. My paw was born here. We was all born on it. An' some of us was killed on it. An' some of us died on it. That's what makes it arn. Bein' born on it and workin' on it and dyin', dyin' on it. An' not no piece of paper with writin' on it.

On ne fait pas mieux que "It ain't nobody. It's a company." et "Then who do we shoot?"


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MessagePosté: 18 Fév 2024, 12:01 
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Je me permets de le relever pour la fonction recherche : le titre français est manquant (Les Raisins de la Colère).

C'est un de mes livres favoris, je vais essayer de voir bientôt le film. Je connais keud de John Ford... J'ai lu quelques spoilers sur la fin, je trouve ça d'avance curieux comme parti pris de la modifier tant la scène se prête à être adaptée au cinéma. Puis bon, je chiale comme une Madeleine à chaque relecture...


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MessagePosté: 13 Mar 2024, 20:18 
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Je ferai une critique plus développé puisque j'ai relevé pas mal de choses durant la séance, mais en très bref, j'ai bien apprécié cette proposition d'adaptation ciné même si je rejoins aussi Mickey Willis quant à certaines déceptions.

Par contre, Gerry là, la mauvaise foi !! Que les chapitres plus descriptifs ou qui sortent de l'histoire de base te gavent, soit. J'ai pensé pareil du style d'Hugo pour Les Misérables et ses chapitres dédiés à l'architecture parisienne. Mais je n'irai pas qualifier ces intermèdes de "nuls a chier", déjà car c'est un jugement de valeur, ensuite parce qu'il est facile de démontrer non seulement l'utilité de ces pauses dans la progression de l'histoire (chez Steinbeck ou Hugo), mais aussi pour caractériser le style de son auteur. Tu participes plus au forum donc je m'adresse au vent, mais c'est totalement gratuit comme critique et je tiens à le souligner. Et bien sûr que la fin de Steinbeck est supérieure en tous points.

Et aussi, la mauvaise foi de la meuf avant, genre elle sait pas lire les consignes. Gneugneugneuh, on dit Les Raisins de la Colère. Reloue...


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MessagePosté: 13 Mar 2024, 22:22 
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Grave ! Gerry viens t'expliquer tout de suite stp !


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MessagePosté: 25 Mar 2024, 11:34 
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Je l'ai déjà évoqué : j'ai lu plusieurs fois Les Raisins de la Colère, je ne connais rien de Ford en revanche.

Légèrement inquiétée au tout début par certains décors cramés à des kilomètres - je pense surtout à un plan d'ensemble statique près de la rivière, avec en arrière plan une kyrielle de nuages plus-fixes-tu-meurs qui m'a fait craindre la suite - mais assez tôt rassurée. Car passées les présentations avec l'Oklahoma et les Joad, le road trip insuffle un dynamisme bienvenu, dévoilant bien moins les artifices de la mise en scène. Au fil de ces déplacements, les décors peints s'harmonisent d'avantage avec le réalisme du premier plan, délaissant une esthétique un peu carton-pâte pour dévoiler une route 66 inhospitalière, surtout quand on la parcourt avec un véhicule lessivé et presque sans un sou en poche.

Pas mal d'idées d'adaptation, faisant bon usage de l'apport visuel et de l'épure justifiée par la bascule au format cinéma, m'ont parues ingénieuses. Les reflets sur le pare-brise des visages empreints de détresse après la mort de la grand-mère (Connie) ou la mise en scène du guet-apens et la pirouette pour le faire capoter lors de la scène du bal par exemple. À mon sens la meilleure des idées, c'est l'enchaînement des plans des tracteurs au début. Avec ce fondu transparent entre chaque plan, superpositions d'engins destructeurs symbolisant l'acharnement d'une institution (la Banque) à en déposséder ses propriétaires de la manière la plus inhumaine permise. La machine broyant tout dans son sillage, déshumanisant l'Homme ainsi déchu de son statut social pour exécuter à sa place son ancien labeur. Dans le bouquin, ça occupe beaucoup d'espace de mémoire, ici c'est habilement expédié en quelques secondes. Le tout en restituant le mépris total des banques, soucieuses de se renflouer au mépris des vies qu'elles brisent au passage.

Une chose qui m'a frappée, c'est combien le sujet principal du film et son traitement, en dépeignant avec méthodologie l'horreur de la mort programmée des okies, étaient permutables avec pas mal de faits récents. C'est déjà le cas du livre mais ici, la captation visuelle du parcours des Joad et son travail sur le découpage font d'avantage éclater la chronologie des faits et donc la répétition de schémas bien connus.
Ici on a : la saisie directe et indirecte des possessions matérielles, l'exode programmée d'Oklahoma en Californie, le travail quasi forcé pour subsister, les camps de concentration, la terreur des figures d'autorité, le racisme des populations autochtones (ou si vous préférez la ségrégation) et de l'État fédéral, la persécution des rares résistants et des mutins - présumés ou réels, etc. Tout un système déployé en amont pour pour se maintenir sans faire trop de vagues, CàD en exploitant une population jugée inférieure de manière opportune. Si ici c'est le saint pognon qui dicte ces politiques meurtrières après le crack boursier dévastateur de 1929, les moyens mis à l'œuvre et le contexte politique sont similaires à bien d'autres événements historiques.

Et comme ici, de tous temps, il y a eu, il y a et il y aura probablement des résistants, et une lutte pour organiser la survie. Car passé la surprise, l'incompréhension, parfois l'effort d'adaptation vain ; souvent vient le temps de la colère. Et de cette rage naissante naît enfin l'espoir - lucide - d'une vie meilleure en s'affranchissant de ses chaînes. Ici, l'émergence du syndicalisme gagnant petit à petit de l'ampleur vient nourrir cet espoir.

Le vrai point noir du film selon moi, c'est sa fin. Elle n'effleure pas un instant la superbe de celle de Steinbeck.
Voici le dialogue de fin : "A woman can change better'n a man. A man lives, sorta, well, in jerks. Baby's born and somebody dies, and that's a jerk. He gets a farm or loses it, and that's a jerk. With a woman, it's all in one flow like a stream. Little eddies and waterfalls, but the river it goes right on. A woman looks at it that way."
Ça fige des marqueurs essentialistes d'une époque qui pourtant me semblent plus discrets chez Steinbeck (mais bien présents car inhérents à une époque où les rôles étaient déterminés aussi par le genre de l'individu). Au contraire, comme Zola, le soin que porte Steinbeck à brosser des portraits réalistes de ces personnages, sondés jusqu'à l'impensable dans les tréfonds de leur humanité, permet à l'oeuvre de traverser les époques sans trop se rider. Là où la conclusion de Ford amoindrit grandement l'impact de son film et subit d'avantage les affres du temps donc.

À chaque fois que je termine ce bouquin, elle me prends aux tripes. Rosesharn, décharnée, ayant accouché de son bébé mort né (de mémoire, sinon il meurt très tôt après la naissance), allaitant dans cet espace-temps figé cet homme littéralement en passe de mourrir de la faim. À ce jour, je n'ai jamais lu de roman avec une conclusion d'une simplicité aussi désarmante et pourtant si puissante, porteuse d'espoir comme de fatalité.


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