Forum de FilmDeCulte

Je serais curieux de savoir ce qu'il en dit, de tout ça. Tout, dans le film, a déjà été vu ailleurs, entre autres dans ses propres films. 2012 fait très "best of".

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Je crois que c'est plus ou moins voulu, je crois que dans Empire, il est cité qu'il voulait faire "the mother of all disaster movie" si je me souviens bien.

C'est réussi en tout cas. Mais je me demande comment ça se passe à l'écriture. Est-ce qu'ils établissent un cahier des charges de stéréotypes à reprendre (genre l'avion qui échappe au nuage de fumeux de justesse, et cie) ? Le film fait, il faut le reconnaître, très collage d'images.

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J'imagine roland avec son equipe de "scénaristes" devant un tableau noir et listant l'ensemble des poncifs possibles et des trucs incroyables qui devront figurer dans le film.
- Bon le sauvetage du chien ok la suite les mecs...

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Pour moi, c'est là où il est difficile à suivre le Roland, c'est justement dans cette posture camp [j'y tiens beaucoup à cette image] où qu'il est dur de séparer le sérieux et la déconne.

On en parlait avec juLILO à la sortie, en le comparant à Pearl Harbour et où justement là ou PH est 100% sérieux et premier degré de bout en bout, ici, rien n'est moins sur... Roland, c'est un roi de l'équivoque, des frontières floutées, des repères inversés et de la confusion des sens.

C'est tout à fait vrai et c'est ce que je me tue à défendre dans ID4, qui est, comme tu dis, sur une espèce de frontière ironique très, très, très floue. Et où, forcément, c'est toujours facile de juste catégoriser ça comme un truc "patriotique américain".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le problème, c'est que ID4 n'est, à mes yeux, jamais drôle, jamais bien foutu, jamais spectaculaire, jamais "over the top". A partir de là, l'aspect parodique n'est pas forcément évident, et de toute façon que ce soit parodique ou pas, ça reste foireux.

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J'ai toujours trouvé le film plutôt bien huilé au contraire, assez efficace.

Alors certes en effet ça déborde jamais vraiment de la même manière que 2012, mais par exemple le speech du Président est pour moi clairement distancé (mais de manière subtile).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

itou ID4 je vois pas une once de second degré...et c'est nul

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Roland, un cinéaste qui fait des films UBER!

Bon tout a été dit, le recyclage, les hommages, le côté "best of" de tous les films catastrophe.

Mais qu'est ce que c'est BON putain! Roland, il se fout pas de ta gueule, t'en as pour ta thune.

Rarement pris mon pied comme ça cette année. Pis plus ça avance, plus tu prends la mesure du foutoire que c'est. C'est du lourd, et on était venu pour ça!

Ça va cartonner sévère!

4.5/6

Après, Emmerich vient de tuer son filon. Peut-être qu'il a pris un très gros chèque pour ce film là, qu'il va finir par faire ce qu'il veut faire depuis longtemps, des petits films. Mais j'y crois pas trop, perso. Son talent, c'est de casser des trucs, pas de faire du mélo.

Avec l'espèce de niveau d'exigence qui règne d'ordinaire en ces lieux (surtout sur les blockbusters, qu'on a beaucoup tendance à voir comme décérébrés très vite), je ne pige carrément pas l'indulgence pour ce film.... Ca me dépasse là.
Même en prenant le côté "fun" du truc je vois pas comment tout ce qui entoure les scènes à fx (je parle même pas de scènes d'action, pour moi ce serait trop d'honneur) ne vous gâche pas le spectacle, sérieux.
2h40 du scénraio le plus honteux qui soit et vous trouvez tous ça "fun" en prenant pour prétexte que Emmerich fait de la quasi-parodie....... J'ai l'impression de revoir le débat sur ID4 à l'époque.

Et ce sont les mêmes qui vont cracher sur Transformers ou G.I Joe alors que là le postulat de base est déjà con (robots géants, héros invincibles).......Bref.

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Netflix les gars, Netflix.

Pas vu G.I Joe ni transformers 2, mais je trouve, sincèrement, dans le blanc des yeux, 2012 plus divertissant et fou que Transformers 1. Y a probablement le même amas de clichés à la con, mais ça tient à des détails qui passe chez l'un et m'horripile chez l'autre, à l'exigence que j'ai vis à vis du réalisateur (je sais que ça joue, je ne le nie pas), à John Turturro en caleçon (exemple d'humour concon qui m'énerve dans Transformers, quand par exemple Harrelson dans 2012 ne reste pas suffisamment pour finir par m'avoir à ce jeu)...

Après, ça tient aux robots de Transformers pour la comparaison. Je suis totalement hermétique à l'univers qu'a crée Bay sur ce film, je suis même pas allé voir le 2. Limite ça m'énerve pour le coup (probablement de la même manière que 2012 t'agace quand tu vas te refaire le Bay pour la 100ème fois)

C'est ce que j'allais dire... Je ne vous suis pas!

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Why there is so much trouble in this world?

Sauf que moi j'aime 2012 Et GI Joe [bon je préfère 2012 par contre]... Et j'aime beaucoup Transformers 1... Alors DANS TON CUL!!! Car, moi, j'aime tout, pire que Sans Nom...

Pareil, j'ai pas craché sur Transformers 1 (le 2 c'est trop par contre, le scénario passe de crétin à inexistant et l'action est réduite à un fouillis saoulant), c'était plutôt du bel ouvrage - visant les ados mâles de 9 à 14 ans, certes, mais j'ai encore ça en stock.
Quand j'y repense, c'est peut-être pour ça qu'on aime dans ces films tout nazes qui font boing-fizz : le fait de sentir qu'on vibre encore comme des petits cons alors même qu'on est devenu des vieux cons depuis belle lurette. Là encore, le parallèle avec le porno tient la route.