Forum de FilmDeCulte

Lol. A mes yeux, il y a :
D'un côté un divertissement carré, correctement construit (tout s'enchaîne correctement), avec des FX qui (me) semblent crédibles, des acteurs à peu près potables (à part Woody que je trouve naze), et une vraie ampleur...
De l'autre, un truc tout en images de synthèses ultra voyantes, construit n'importe comment, avec des trous partout, des acteurs minables, un prologue risible, etc.

Et même au niveau des personnages, je préfère les vignettes de 2012 aux flashbacks de GI Joe.

Effectivement, on est dans le même monde avec ces deux films, mais à mes yeux, GI Joe échoue justement là où 2012 réussit.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Bien sûr. On ne se dit pas devant "ah c'est honteux, ce mec n'y connaît rien en cinéma", mais "Ah, c'est énorme, c'est trop con, faut que je sache !".

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Moi c'est l'inverse.

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J'aime pas Aerosmith, vraiment, c'est gras et lourd, insupportable.
Mais j'aime bien le Rock'n'Roll Coaster à EuroDisney, avec des bonnes grosses accélérations au départ et du rock bourinissime à fond les baleines.
Forcément, assez vite les sensations retombent et c'est con comme la lune, mais n'empêche, on a limite envie d'y retourner illico.
Bah 2012 c'est un peu ça, une grosse crétinerie jouissive. Alors oui c'est con et gavé d'incohérences, les dialogues sont décérébrés au possible, les persos sont réduits à des vignettes panini et surtout , mais on ne te ment pas sur la marchandise, c'est de la branlette assumée et bien exécutée. Evidemment tu te surprend à râler quinze fois dans la séance sur le fait qu'on aurait pu remplacer un ou deux informaticiens par un scénariste et un dialoguiste, parce qu'on passe souvent à côté de thèmes potentiellement intéressants mais bon, pour moi ça vaut la moyenne parce que si je suis honnête, j'ai pris mon pied par moment.
3/6

Ah oui un des trucs génialement nuls du film: cette espèce d'OBSESSION de Chiwetel Ejiofor pour le bouquin de Cusask, bouquin dont - au final - on ne sait quasiment RIEN... à part que Ejiofor est à fond dessus et en parle à tout le monde tout le temps.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Si on commence à classer les trucs nuls du film on va atteindre les 30 pages vite fait.......

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Netflix les gars, Netflix.

Bouquin qui a l'air tout naze en plus (du moins le contraire n'est jamais vraiment dit). Disons que le bouquin semble prémonitoire et en dire long sur l'espèce humaine, mais bon, ce n'est jamais vraiment utilisé.

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Ouiiii c'est ça qui est génial.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi ce que j'aime bien c'est le speech d'Ejiofor sur le fait que ce bouquin anodin entre dans l'Histoire uniquement parce qu'il se trouve qu'Ejiofor le lisait au moment où le monde est parti en vrille.

Sinon, le bouquin n'a qu'un rôle fonctionnel de mise en abyme avec ce qui se passe dans le monde et l'optimisme à garder, etc.
Ca pousse juste la coïncidence du "l'auteur est un des mecs sans billets qui réussira à monter sur l'arche".

Enfin y a pas à focaliser dessus quoi...

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C'est ça qui est "merveilleux", ce côté complètement "outil narratif" pas du tout creusé, pas du tout détaillé, qui tombe là comme ça...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Marrant de voir que son premier film s'intitulait le principe de l'Arche de Noé

http://www.youtube.com/watch?v=PvgoloSMK1I

Sinon un reportage d'Arte tout mignon (en allemand) sur Roland et le tournage de 2012

http://www.youtube.com/watch?v=GGh80s6_Mh4

Ouip, je l'ai vu samedi. On apprend quelques trucs sur Roland (et on s'aperçoit qu'il est gay, si on est pas déjà au courant).

Moi j'ai super kiffé. C'est bourré de trucs honteux [c'est impossible la chappelle sixtine qui se fend pile entre dieu et les hommes, tu t'y attend et il le fait quand même] mais Roland il a pas peur, il est comme ça. Tu sais jamais si c'est du lard ou du cochon, tu sais jamais s'il y croit vraiment à son histoire ou si tout ça, c'est de la bonne blagounette. C'est probablement les deux. Dans le fond, quand on sait que Roland est gay, on peut se dire que c'est très campy comme truc, y'a un truc flamboyant, on se fringue n'importe comment avec des plumes dans le cul pour le fun, mais dans le fond, y'a un truc qui la transformation qui plait vraiment et sincèrement. Ben le cinéma de Emmerich c'est ça et ce film là c'est ça [et 10000 BC c'était déjà un peu ça, prendre le ridicule et en faire du sérieux pour se le réapproprier].
Alors après y'a des trucs honteux et vraiment interdits, même pour le fun, ça a déjà été dit. Les 2 gamins de Cusack, les morts de personnages, certains SFX pourris [le backdrop lorsque le scientifique indien meurt, ça sent le plan terminé à l'arrache], les acteurs à part le renoi au nom imprononçable et Woody Harrelson qui sont vraiment des pauvres taches [Thandie tu es belle, tu es magnifique, mais t'es infoutue de jouer].
Je trouve aussi que l'utilisation de la HD pour un film catastrophe est une TRES mauvaise idée. Où alors faut repenser la manière de filmer certaines scènes, car lorsqu'il y a des conditions de lumière particulières et/ou la caméra qui tremble, la façon dont le numérique a de capturer les mouvements cheapise vraiment l'image.
Par contre moi j'ai pas senti une seule seconde des longueurs, j'ai vraiment prit mon pied d'un bout à l'autre du métrage. Même entre les grosses scènes, y'a un truc soit dans les décors, soit dans l'outrance du truc qui me plait vraiment, qui m'excite même. Je marche à fond.

Bon du coup pour la note, objectivement ça vaudrait 2/6, je monterai bien sans problème à 5/6 pour le kif coupable que j'ai prit, mais je pense que je vais me caler à un 4/6 de sans couilles.

Mais je pense que dans le fond c'est ça, un cinéma campy, gay friendly, de petites vieilles qui meurent dans leur voiture écrasées par un bout de rue californienne. Et ça, c'est bien quand même aussi.

Sinon le début en Inde est une copie honteuse du début en Inde du Jour d'après... Roland n'a pas trop peur de la redite.

Par contre je surkiffe le design des Arches [sans parler de la référence au mont Ararat!]

C'est clair, j'étais mort de rire à ce moment, et en même temps je me disais que c'était interdit.

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