Forum de FilmDeCulte

Mec qui a pris le truc à coeur mais d'une force...

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Lol mais non... je trouve ça intéressant et important dans la série, l'opposition entre ses deux personnages, ça n'a rien de personnel, je discute juste un truc que je trouve faux. Vous faites chier de casser les couilles dès qu'on s'exprime là !

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T'inquiète tba je suis avec toi.

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Heureusement qu'il n'y a pas que des freak violents et cruels sur ce forum.

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Je trouve tout ce que tu dis sur ce sujet très intéressant, TBA.

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Je rebondis sur ce qu’a dit TBA.

Tout d’abord je ne parlais pas exactement des thèmes et des personnages de la série. Je parlais des corps et ce qu’ils m’évoquaient. Alors on n’est pas complètement chez l’actrice en tant qu’ individu (parce qu’il y a un personnage, des costumes, une mise en scène) mais pas complètement dans la série non plus (je ne parlais pas des enjeux et des thèmes propre aux deux personnages, plutôt de quelque chose de l’ordre d’une aura ou d’une ambiance). Dans cet entre deux, je voulais dire la supériorité fantasmée (ma préférence) d’une actrice-personnage sur l’autre.

Le côté "intemporel" de Joan-Christina Hendricks, c’était au niveau d’une certaine modernité, c'est-à-dire cette affirmation du corps sensuel (un peu antique, un peu 60’s) alliée à une sophistication très urbaine (l’art de l’accessoire et de la pose), tout ça dans un mouvement très positif, très joyeux, un mélange de naturel et de jeu, qui me faisait dire
1- Qu’elle est évidemment du côté de la modernité parce qu’elle est présente dans son époque, qu’elle est du côté d’une dynamique de vie et d’épanouissement. Là c’est les 60’s mais ça n’empêche pas « l’essence » du personnage, cette ambiance qui fait penser qu’elle règnera et s’épanouira dans le monde de demain.
2- Que cette modernité est atemporelle, pas parce qu’elle est de toutes les époques mais plutôt d’aucune. Disons que dans les fait elle est très connotée 60’s, je suis d’accord. Mais c’est comme les femmes de Faster Pussy cat Kill Kill !, on n’est pas loin du corps symbolique, libre et glorieux. L’image est d’époque mais la charge symbolique de ce corps le place ailleurs, dans un érotisme épanoui et assumé, quelque chose d’au-delà de l'époque et de la société.

Y’a un lyrisme chez Joan-Hendricks lorsqu’elle se déplace et lorsqu’elle parle qu’il n’y a pas du tout chez Betty-Jones. Et les photos banales et pauvres postées plus haut me font dire que Jones est incapable d’accueillir ou de provoquer ce lyrisme. Rien à redire aux deux en tant que personnage, mais dans un panthéon de la sensualité c’est sans comparaison.

Sinon, pour revenir vraiment à la série, je suis d’accord sur le fait que Joan est prisonnière du regard des hommes (et c’est justement la beauté du personnage, son drame, et ce drame ne serait pas possible s’il n’y avait pas justement ce mouvement d’émancipation qui transpire de chacun de ses gestes).
Alors que chez Betty, je ne vois nulle part le désir de modernité dont tu parles TBA, plutôt une femme qui perd ses repères lorsqu’elle voit la réalité de son couple. Mais pas d’élan chez elle, ou si peu, surtout une situation subie je trouve, et elle qui se débat comme elle peut.

Dans la série ce sont deux beaux personnages, rien à dire là-dessus. Mais « January Jones c’est le paradis » je dis non. Je trouve qu’elle dégage surtout de la frustration et le désir de sauver un statu quo de plus en plus impossible. Elle est d’ailleurs parfaite dans sa tenue ultra rigide de cavalière (et dans les photos plus haut elle m'évoque le catalogue de la redoute, ou un casting pour un clip de Prince).
En face, Joan a des pétales de roses sous ses pieds dès qu’elle ondule, elle arrête le temps chaque fois qu’elle fixe du regard. Et puis elle a parfaitement compris le monde dans lequel elle vit, signe d’une grande intelligence (là où Betty est paumée du début à la fin).
Disons finalement que la force du personnage de Betty finalement, c’est aussi cette touche d’antipathie qu’elle provoque, son côté bitch frustrée qui ne sort jamais ou rarement de son masque frigide (et le coup de pute qu’elle fait à sa copine de cheval, et quand elle demande à son mec de se comporter en homme de la maison et de frapper son môme, ah la garce !) mais qu’on ne peut s’empêcher de comprendre et de vouloir la sauver.

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Pré Carré

Non !

L'histoire parlera mais je doute que la rouquine fasse quoi que ce soit d'autre. Tandis que January, je me fais pas trop de soucis.

Sinon, pour le désir de modernité chez Betty, tu exagères. Elle est certes perclue de doutes mais elle tente quand même d'aller de l'avant. Elle veut reprendre son indépendance en reprenant son vieux job, elle va chez le psychiatre, et puis au final c'est volontaire quand . Alors que toute la saison 2 nous fait pendre la langue sur ce dernier point, elle préfère y aller fissa avec n'importe qui. De même dans la gestion de son couple. Je suis pas spécialiste de l'époque, mais son attitude me parait être super moderne pour le coup, cette prise en main féminine, ce diktat qu'elle lui impose alors que c'est lui le castrateur.

Sur le fait que l'autre a tout compris, je ne suis absolument pas d'accord. Elle a la main dans la saison 1, notamment dans sa relation avec Peggy, mais la saison 2 c'est le constat d'échec absolu pour elle. TBA le développait bien, mais elle croit qu'elle peut mener les hommes par le bout du nez et elle se prend toute la violence du système dans la gueule. Que ce soit au boulot (sa promotion qui lui file sous le nez) ou dans la vie privée (le viol). Au contraire même : je dirais qu'elle n'a rien compris. Elle est engoncée dans un système de pensée totalement dépassé, qu'elle croit maitriser alors qu'en fait...

Je l'aime bien Betty. Pas que pour son visage.

Bien sûr c'est pas aussi tranché. Betty prend de l'indépendance dans la saison 2, mais je pense vraiment qu'elle fait ce qu'elle peut, que c'est pas moteur chez elle, qu'elle suit le mouvement comme elle peut (elle reprend son vieux job par nostalgie et peur de vieillir, elle va chez le psy parce qu'elle a tellement refoulé qu'elle crash ça voiture), aussi parce qu'elle vient d'une conception du couple et de la famille dépassée et qui s'effondre (son père qui part en vrille par exemple). Elle évolue, pas parce que c'est une moderne, mais parce que c'est une battante.

Et le constat d'échec de Joan, c'est aussi qu'elle sort de son rôle assigné dans l'entreprise et dans le couple, qu'elle tente des trucs. Je trouve qu'elle a compris le monde dans lequel elle vit et aussi le monde tel qu'il se profile. Alors elle tente des trucs et se prend une volée. Je dirai qu'elle a tout compris, sauf le fait que ceux qui l'entourent restent réactionnaires, que eux n'ont pas compris que le monde change. Disons que son tort c'est d'aller plus vite que la musique du monde où elle vit. Mais même les claques qu'elle se prend elle les comprend bien vite et renonce à lutter contre. A mon sens elle n'est pas dépassée, mais elle se trompe à un moment (d'ailleurs c'est la part "moderne" du personnage qui se fait censurer, et pas du tout son système de pensée de la saison 1, qui lui aurait permis d'éviter bien des déboires si elle y était resté collé). Voilà elle par contre c'est pas une guerrière, c'est une femme libre en elle même, mais qui est trop fragile pour pouvoir vivre pleinement cette liberté, ailleurs que seulement dans le cadre de sa position dans la boite. C'est un personnage vraiment tragique dans la saison 2.

Sinon certainement que January aura une carrière et pas Hendricks. Mais c'est parce que le monde est bête (et aussi peut être parce que Hendricks a tout donné dans ce personnage, que c'est le seul rôle qu'elle puisse faire, je ne sais pas, mais elle reste impériale dans Mad Men).

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Pré Carré

16 nominations aux Emmy awards, dont meilleure série, meilleur acteur (Hamm), meilleure actrice (Moss... ni Jones ni Hendricks, les deux camps peuvent ranger les armes), meilleur acteur pour un second role (Slattery). Et toute une tripotée pour l'épisode de Los Angeles...

Pas encore vu, mais par contre....Christina Hendricks je connais....et BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAVE.




elle est totalement pfiou.

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ah ben y en a plus ici si tu veux

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Janet

et donc la saison 3 a commencé...

c'est über-classe d'entrée de jeu, tu sais que tu n'as pas quitté la série, les premières séquences avec Don sont vraiment magistrales Par contre plus l'épisode avance moins c'est audacieux, y'a notamment un certain ronron de retour à l'agence. Bon, on voit que des trucs importants sont mis en place, de vraies bombes à retardement, mais on a connu la série plus rapide à en venir à l'os. Là, quand l'épisode s'arrête, je suis frustré, j'ai l'impression qu'ils ont un peu oublié de boucler leur histoire, qu'il me manque un acte après la dernière coupure pub, mais non, ça s'arrête bien comme ça... Bizarre cette écriture un peu foireuse, cette fin expédiée... Bon, ça reste du très haut niveau, hein, n'exagérons rien. Mais à mon avis ils ont intérêt à être costauds s'ils veulent s'élever à la hauteur des deux premières saisons

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déferlante de modules et jeux à la con sur facebook, série de photos bien publicitaires, bien nazes, par Annie Leibovitz : http://hollisterhovey.blogspot.com/2009 ... d-don.html

heu, on se calme?

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Ah j'adore ces photos moi, sinon pour l'épisode en effet petite déception mais toute légère car ça reste de la grande qualité en effet, c'est surtout qu'en un seul épisode des persos sont forcément "oubliés" et là c'était surtout les personnages féminins qui étaient mis de côté, alors que Ken et Salvatore qui sont plus secondaires ont été mis en avant...

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Janet