Forum de FilmDeCulte

C'est clair, c'est trop bon. Spoiler mais trop bon

Faudrait faire toute une série de bons remakes des vieux Carpenter en fait, ce serait pas mal.
Ouais parce que je suis fan mais faut quand même avouer que c'est d'un mouuuuuuuu la plupart...

_________________
Netflix les gars, Netflix.

Ah le faaaaauuuux fan !!!!

_________________
N'écoutez pas Film Freak

Quasiment détésté de bout en bout. Du Welz nous offre un film totalement passif où les deux personnages, comme les spectateurs, passent tout le film à attendre qu'il se passe un truc mais à chaque fois qu'on est sur la brèche de l'action ou de l'explosion ça retombe violemment comme une vieille baudruche. Du Welz s'évertue pourtant à secouer sa caméra dans tout les sens (mention spéciale à la séquence totalement nawak où le mec est bourré) pour donner de la viscéralité et de la tension à son film mais ça reste affreusement vide aussi bien formellement que thématiquement. On sent pourtant une volonté louable de créer un vrai crescendo paranoïaque, obsessionnelle et sauvage mais le résultat est totalement foiré par un manque flagrant de rigueur d'écriture et une incapacité quasi totale à investir ses décors pourtant fascinants. Et je ne parle pas des pseudos scènes "cauchemardesques" franchement pourries et ridicules. Quant à la fin elle m'a semblé bien mal amenée et finalement totalement incohérente avec le reste (ou alors j'ai rien compris)... Bref vraiment pas grand chose à sauver, Rufus Sewell que j'aime bien et la scène où Béart se fait masser les seins par des figurants thaïlandais de dix ans qui ont tous le sourire aux lèvres...

0.5/6

_________________
CroqAnimement votre

Tu avais aimé Calvaire ?

_________________

Non pas vraiment. J'y trouve les mêmes défauts d'un cinéaste sûr de ses effets (cette espèce de dégénérescence rurale dans Calvaire, la lente gangrène de la folie qui gagne Vinyan) mais qui tombe dans une facilité et une prévisibilité masquant bien mal son absence de talent. Mais bon Calvaire j'avais pas détesté. Mais là il y a un tel sérieux tendu vers du "rien" que ça en devient franchement désagréable.

Ah oui et le "Du Welz's" en énorme dans le générique c'est juste le truc pas possible d'autant que son film est un mix tout branlant de Don't Look Now, Apocalypse Now et Quien Puede Matar a un Nino ? donc cette petite apostrophe qui montre que c'est SON film elle est soudain bien caduque.

_________________
CroqAnimement votre

Ok déjà que j'avais détesté Calvaire, d'où ma question, que je pose à tout ceux qui ne le précise pas d'ailleurs. Mais là c'est clair, je vais le zapper je crois, trop d'accord sur la mauvaise qualité du film.

_________________

Je propose même une note négative tant qu'on y est.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Bon je vais probablement être le seul à préférer Vinyan à Calvaire mais c'est pas dur vu que je mets 1/6 à Calvaire.
Et 2/6 à Vinyan.

Son premier n'avait eu aucun effet sur moi et je ne m'en souviens pour ainsi dire pas, si ce n'est une scène de fellation par veau (et par monts, haha).
Celui-ci, j'en avais un peu rien à foutre, surtout après les avis, mais bon, les copains y allaient alors pour voir les copains j'y suis allé.

Visuellement, le film est très soigné (peut-être trop diront certains...genre des plans où tu devines le mec derrière en train de penser "tiens tu la sens ma belle photo de Debie là?") et ça arrive du coup par moments à créer des images fortes, une certaine ambiance, etc.
J'aime par exemple beaucoup, après le générique interdit (à la Noé comme l'ont déjà remarqué d'autres, avec le prohibé "Fabrice du Welz's" de petit péteux), la séquence que l'on dira "des bulles". Truc purement formel qui m'a fait penser au court 11 sept d'Innaritu.

Mais le reste du temps, le film se perd dans de loooooooongues séquences de recherches un peu banales avant de basculer maladroitement dans le simili-fantastique, s'appuyant sur les semoiternels délires métaphoriques de descente aux enfers et de figure maternelle.
Et le tout bien trop superficiellement (les scènes de rêve sont sympa mais ça va pas loin).

Ensuite, plus le film avance, plus il se fait chier dans l'écriture et agaçant dans la mise en scène, avec ces systématiques passages où l'on te monte le volume sur un son répétitif histoire d'être opressant (bah oui, c'est assez élémentaire comme effet et au final peu concluant pour ma part).

PS : le bon plan : être un gamin birman. Ceux qui ont vu le dernier plan sauront de quoi je parle.

2/6 donc.

_________________

C'est ce que je pensais pendant le film aussi...mais en fait c'est surtout que c'est son premier bon rôle depuis Dark City...
J'ai l'impression qu'entre les deux, sa filmo se limite à des rôles de méchants dans des films en costumes + Martha, Frank, Daniel, mes couilles.

_________________

Rufus c'est aussi

Vu aussi.

_________________

Ah mais oui! La purge complète.

C'est la première fois cette année, et première depuis un moment, que je ressens le besoin de revoir un film genre 2 jours après l'avoir vu. Pas pour le réévaluer (je ressors à peu près avec les mêmes réserves et le même enthousiasme que la première fois) mais parce que ça me démangeait. Donc voilà Fabrice je t'ai rapporté mon double de places habituel.

Je trouve qu'il y a des problème de scénario qui atténuent un peu la dimension dramatique de l'histoire, l'immersion (là où Calvaire, dans un registre certes tout autre, marchait beaucoup à cette immersion étouffante dans l'absurde fou), et là on est souvent dans la succession de tableaux d'hallucinations sur un rythme un peu lâche et qui n'exploite pas forcément tout l'or qu'il y a sur l'écran.

L'or, c'est le pitch, probablement celui qui m'excitait le plus cette année, et l'or c'est le bras droit de Benoit Debie (et son gauche aussi en fait) qui fait des merveille du début, à la fin, sans arrêt. Je trouve, par contre, et c'est probablement ce qui m'a fait revenir, qu'on a là un décor de cinéma plus fascinant tu meurs, traversé de fulgurances comme l'apparition du vaisseau fantôme, l'électricité noéesque de la séquence urbaine, la découverte des ruines et tous les fantômes qu'elle trimballe, et la fin, avec notamment le plan



Et ça n'est pas, pour moi, une qualité de trip touristique puisque ça participe vraiment au film: pour moi on est vraiment dans une mécanique à la Aguirre, sur un bateau qui dérive lentement vers la folie, où le silence remplace les beuglements de sangliers de Calvaire, dans une contemplation hypnotique, où l'on joue de la frontière maintenant disparue entre réel et surnaturel, dans un décor de jungle fantôme comme celle d'un total autre monde, et le dernier plan fait un écho assez voisin



J'avais peur de Béart mais non, ça fait un bout de temps que je ne l'avais pas trouvée aussi convaincante. Sewell est très bon. Alors j'ai un petit fil à la patte sans cesse mais ça vieillira peut-être au point au-dessus plus tard (pour toi lecteur comptable, j'étais à 3-4 à la première vision).

4/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Ah et sinon je viens d'apprendre que Julie Dreyfus, aka Sofie Fatale, est la nièce de Hugues Aufray.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

J'avais trouvé Calvaire très bon, et j'attendais beaucoup de celui ci. J'aurai pas du.
C'est chiant, souvent moche...bref j'ai fini par m'endormir quelques minutes, ce fut le moment le plus agréable de la séance
1/6