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Hier, Rock en Seine.
Je faisais le festival pour la première fois. Et bien m'en a pris.
On s'était fait notre sélection à partir du programme et ça donnait :
17h : Scars on Broadway
19h15 : Kate Nash
21h : Justice
23h : The Streets
Du metal à la pop à l'electro au hip hop.
On arrive sur place peu après l'ouverture des portes. Je découvre la règle du "pas de canettes, pas de capuchon de bouteille à l'intérieur".
Bon. Ok. On boit dare-dare nos Red Bull avant d'entrer et on se lance, une bouteille d'eau ouverte à la main.
Aucun des premiers groupes à passer (Louis XIV, DB Clifford, Molecule) ne nous intéressaient alors on s'est dirigé par défaut vers celui qui passait sur la même scène que Scars on Broadway : Louis XIV, groupe US de garage rock très générique.
On est restés assis sur la pelouse tout le long.
On se dirige ensuite vers les premiers rangs pour Scars on Broadway. J'en ai parlé il y a peu ici bas, c'est le nouveau groupe formé par Daron Malakian et John Dolmayan de System of a Down.
A la première écoute de l'album, ça ressemble à du System of a Down mais en moins bien. Enfin disons qu'ils n'ont pas leur identité propre et se frottent à la comparaison avec les derniers efforts du groupe précédent qui était probablement leur meilleur.
Mais en live, ça donne bien. La voix plaintive de Malakian se prête on ne peut mieux à un son de concert et ils ont enchaîné les morceaux énergiques provoquant les pogos à tout-va dans la foule, notamment lors du dernier morceau, "They Say", sur lequel le guitariste les accompagnant, Franky Perez, malgré quelques problèmes avec son instrument, s'est juste déchaîné.
Le concert qui te fait aimer davantage l'album. Bonnard.
On bouge alors pour attendre près d'une heure avant l'arrivée de Kate Nash à 19h15. Là aussi, pareil, on est assez devant. Mais là on sait qu'on va pas morfler vu le genre de musique.
Kate Nash, je ne connais qu'assez peu et c'est surtout mon cousin qui est fan. Cela dit, j'apprécie assez et j'ai découvert quelques morceaux que je me réécouterai pour le coup...mais surtout, malgré une voix par moments étouffée par la musique, la chanteuse, mimi comme tout, s'est adonné au show à 200%, notamment pour les morceaux où assurait également le piano.
Un piano sur lequel elle a fini debout, à jouer avec les pieds, pour l'ultime morceau, "Pumpkin Soup".
Le concert qui te fait aimer Kate Nash. Sympa.
On change pas de scène et on se rapproche du premier rang pour Justice...
...qui aura plus d'une demi-heure de retard. La foule gueule, hurle, hue, insulte, réclame, je vois les technicos ne rien faire, tout est prêt, mais le duo n'apparaît pas, puis je vois Busy P alias Pedro Winter aka le patron d'Edbanger Records et donc manager de Justice s'adresser à des machinos qui changent quelques câbles et hop un micro : le groupe arrive.
Il semblerait qu'un retard sur la Grande Scène, où devait jouer Amy Winehouse, a causé le retard de Justice. J'ai pas compris en quoi l'un influait sur l'autre mais bon...je reviendrai à Winehouse plus tard...
The Cross s'allume. Gaspard Augé et Xavier de Rosnay débarquent.
Et c'est parti.
Un peu plus d'une heure d'un mix revisitant leurs morceaux, de "Genesis" à "D.A.N.C.E./DVNO" à "Stress" en passant par du "Phantom" et en finissant avec leur remix de "Never Be Alone" de Simian.
WE! ARE! YOUR FRIENDS!
Ambiance de folie au deuxième rang, où j'étais, comprimé contre les autres dans le magma de ravers, plus en sueur encore que pour les pogos de Scars on Broadway.
Le concert qui te donne envie d'être DJ. Magique.
Après avoir manqué de m'être tapé avec un gars et m'être engueulé avec un vigile, j'accours dès la fin du concert vers la Grande Scène, rejoignant mon cousin (éjecté durant Justice) au 2e rang là aussi, où commencera dans 10 minutes le concert de The Streets, remplaçant une Amy Winehouse absente.
Et Mike Skinner, l'homme derrière The Streets, n'aura de cesse de la charrier TOUT. LE. LONG. Pendant plus d'une heure, il aterne les styles, avec un flow hip hop accompagné d'un groupe aux sonirités plsu rock que sur ses albums mais avec les mêmes influences reggae et même house, avec de temps en temps une gratuite petite reprise du refrain de "Rehab" pour se foutre de la gueule de la chanteuse.
"I'm not Amy Winehouse! She's in London...smoking crack!"
Skinner s'impose comme l'artiste le plus opé de la journée, et le plus interactif vis-à-vis du public.
Le concert qui t'ordonne de regarder un inconnu dans la foule, de la prendre par l'épaule et de lui dire "I love you".
They're tryin to make me go to rehab
I said nooooo, nooooo, nooooo
Voilà voilà...a posteriori, je dirai que des quatre, Scars on Broadway ont été pros, mais du coup ça débordait pas trop, ni en bien, ni en mal (je sais pas ce que donnent les concerts de System of a Down), cepoendant, ils avaient, avec Justice, le meilleur son sur scène.
Justice et The Streets s'imposent quant à eux comme les meilleurs ambiances, avec à chaque fois un public à donf en pleine nuit.
Cela dit, Kate Nash n'est pas en reste et rivalise du haut de ses 21 ans avec tout ce beau monde.
45€ pour quatre concerts, c'est donné.
Expérience à réitérer.
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) pour la découverte Bohren und der club of gore (je vais dire Bohren ça ira plus vite 
