Forum de FilmDeCulte

Je me demande encore comment on a pu laisser Ludovic Schoendoerffer jouer dans ce film.

Ah bah lui, c'est le pire. Il est atroce. C'est très étonnant...

Ouiiiii énormissime ça... D'où ça sort ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

DANS LA TÊTE DES TUEURS

Après les flics étaient venus les Agents secrets, voici maintenant les gangsters. Frédéric Schoendoerffer complète avec Truands ce qui ressemble fort à une trilogie inaugurée avec Scènes de crimes. Dans chaque film, la même volonté de s’attaquer à des personnages traditionnellement caricaturés au cinéma en les abordant sous un angle réaliste, documentaire, mais esthétiquement soigné. Ici, c’est à travers une lutte de succession autour d’un gros bonnet de la pègre parisienne que l’intrigue se noue. Claude Corti en prend pour trois ans, et autour de lui ses sous-fifres se livrent peu à peu à une bataille pour reprendre les rênes. Schoendoerffer opte pour une narration relativement déstructurée, planante, assez intrigante au début mais qui finit par devenir quelque peu systématique et enlève du mordant à l’intrigue. Dans le casting on compte justement Olivier Marchal, ancien flic devenu réalisateur-acteur, dont le 36, Quai des Orfèvres réussissait mieux la fusion d’une description réaliste d’un univers avec une vraie charpente narrative. Schoendoerffer, dans sa plongée au cœur des ténèbres, semble prendre un réel plaisir à décrire le mode de vie des bandits: putes, drogue, meurtres, torture, la totale.

ATTENTION BANDITS !

C’est justement ce qui surprend d’emblée dans le film par rapport au projet d’origine: Schoendoerffer, qui est vraisemblablement bien renseigné, semble assumer une approche volontairement caricaturale de ses personnages, sans doute validée par ses recherches sur le sujet, mais néanmoins surprenante. Par une accumulation de scènes courtes, certaines assez extrêmes, dures, d’autres risibles, Truands semble s’extraire à ses risques et périls du carcan un peu trop propre et soigné dans lequel il s’insérait. Le personnage de Corti, qui marque le retour au cinéma de Philippe Caubère, est montré avec une emphase et un jusqu’au-boutisme dans la caricature du caïd qui est extrêmement casse-gueule, mais qui finit par en devenir presque attachant. Tout le film semble osciller entre une volonté de captation détachée, et une certaine complaisance dans la mise en scène d’une violence meurtrière ou sexuelle très sèche. Réalisé pour un assez maigre budget par rapport à ses ambitions (4 millions d'euros), Truands parvient à traire ses ressources au maximum pour livrer un produit techniquement soigné. La distribution réunie par Schoendoerffer, si elle pourrait soulever des discussions sur certains points (Caubère en sur-régime, justement), est dans l’ensemble convaincante: parmi les performances marquantes, on retiendra la révélation de Mehdi Nebbou (entraperçu dans Munich) qui rayonne de charisme et d’assurance et se permet de voler la vedette dans chacune de ses scènes.

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1709

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Avec Billy on connaît son sosie!

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je sais pas...Apparemment la fille est une actrice X Dorcel en train de se faire une petite renommée. C'était peut être pour juste lui donner une scène.

J'adore comment ça sort de nulle part, que c'est complètement exagéré... et comment ça dure, ça dure...

OVNI.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Putain, Liam, merde !
Si j'avais été en train de bouffer, mon écran serait recouvert de haricots où je-ne-sais-quoi ! Tu fais chier, merde, t'as pas le droit de nous retourner l'estomac comme ça !

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Netflix les gars, Netflix.

Mouais.

Euh...ça va être bref (faut dire que le film est bien creux)...photo pas dégueu, mise en scène pareil, avec quelques idées, mais grosse grosse complaisance dans sa violence .

Pour ce qui est du scénario...là où je sentais la volonté du réalisme dans Agents Secrets (que je trouve malheureusement raté, chiant), ici je ne sens rien...ça va encore pendant un moment mais dès le milieu gros ventre mou et finalement, quand les derniers enjeux se mettent en place, tu réalises que le film n'a présenté aucun personnage réellement intéressant (surtout pas Magimel), n'a rien développé pour que tout ce qui peut se passer à l'écran ait une réelle force vu que le spectateur n'est pas impliqué.

J'aurai aimé en voir plus sur les cousins (Sisley et Nebbou sont les meilleurs acteurs de ce film blindé de performances foireuses), j'aurai aimé que Corti soit plus qu'un guignol (je pense forcément à The Departed et Nicholson quand je vois Caubère en roue libre, tantôt faux et ridicule, tantôt -mais rarement- puissant), et que les actions de Franky et Jean-Gui (Magimel et Marchal, pas trop nases mais pas gégé non plus) ait plus de poids.

Là je regarde sans grand intérêt...

2/6

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MOUAHAHAHAHAHAHA

C'est génial... eh ben putain Michael Mann a de beaux jours devant lui...

Bon le Schoendorffer il commence à me casser couilles. Son premier je l'aimais bien, dommage que les vingt dernières minutes avec le tueur en série partaient en sucette. C'était déjà un peu trop écrit genre "répliques sèches et cinéma d'hommes" mais ça passait (3,5/6). Le second était chiant à mourir et inintéressant (1,5/6). Celui-ci est nanaresque.

Ca pue les intentions de faire du lourd, du référentiel, de s'imposer comme un standard, mais c'est naze. On pioche dans Les Affranchis comme dans Heat sans avoir l'air d'y toucher (), je trouve ça écoeurant. Ca plus la fusillade, la scène tendue "il pète un cable" dans la boîte de nuit... il reste quoi d'original ? Les scènes de déplacement en voiture ? Les blablas franchouillards du style "les amis on les trahit pas" ? Y a rien de personnel dans ce film, aucun point de vue.

C'est facile, vulgaire, sans même être choquant. La mise en scène est livide, y a aucune idée qui vaut le coup d'oeil. Les truands n'ont aucun humour, ne font pas partie de ce monde, n'y font aucune référence, on les croirait à l'usine, morts, pas du tout des jouisseurs, rien. En ça le film de Scorsese reste inégalable. Ensuite l'écriture reste premier degré, il n'y a aucun personnage principal... C'est quand même incroyable de refaire une erreur pareille ! On sait qu'il en faut au moins un pour driver le spectateur, peu importe qu'il soit un anti-héros, voire un hyper dégueulasse... mais il en faut un, et ni Magimel ni Caubère n'existent dans cette force de la narration. Ils sont majoritairement présents dans le métrage mais n'endossent pas le rôle, du coup ça éclate les enjeux (inexistants) et le film pourrait tout aussi bien durer 1h comme 3h, on s'en contrefout.

Niveau comédiens ça flirte avec une interprétation AB production de la colère ou de la menace, ça fait vraiment répétitions voire essais casting, mais pas dans les prises finales putain, en costume et dans le décor ! C'est honteux ! J'aime assez Magimel, Caubère et Sisley, pourtant mal dirigés, mais qui semblent tous - et de façon différente - prendre leur pied.

Je n'avais pas du tout aimé 36 non plus (2/6), mais c'était pas aussi navrant (sauf Depardieu). Moi je dis, faut que Jacques Audiard se charge du polar français, qu'il nous ponde une bonne grosse référence et qu'on en parle plus.

Et faut brûler Ludovic Schoendorffer...

1/6

En plus ça reprend une idée de Heat, où Waingro, après avoir décapsulé la tête d'une prostituée, décapsule une bière au comptoir d'un bar. C'est pas la seule idée de montage du genre, mais ça m'y a fait immédiatement penser...

tu as oublié son commentaire :

"Philippe Caubère est le maître des planches au théatre et un acteur du grand cinéma. Il n'a pas hésité à participer à des émissions traitant la sexualité sur toutes ses facettes, en apportant ses propres témoignages et sa vision des choses. Il partageait l'affiche avec Benoît Magimel dans Truands de Frédéric Schoendoerffer. Moi, j'ai joué une scène de sexe avec lui. J'ai eu l'occasion de discuter un peu , puis on a sympathisé. La cerise sur le gâteau, c'est qu'il a accepté de poser avec moi pour des photos coquines! Bientôt, je vais le voir jouer au théatre."

Caubère est assez particulier. J'avais entendu une émission de radio où il se disait interessé par le cinéma porno et que ça ne le dérangerait pas d'en faire...
Sinon Truands c'est du 1/6 pour pas être méchant mais c'est quand même un film abominable...

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CroqAnimement votre

Mais dans les interviews que j'ai vues de lui, j'ai l'impression qu'il s'y croyait à fond dans son personnage de truand.
C'est pour ça que la distance que certains voient dans son personnage qui se met en scène lui-même, c'est pas sûr qu'il la mette lui-même en tant qu'acteur.
Apparemment il voulait pas simuler la scène avec l'actrice porno, par exemple.
Il donnait l'impression d'avoir bien pété les plombs à vrai dire.

Enfin rattrapé cette "lacune"... eh ben j'ai sacrément rigolé !
Le film qui fait se dire "AGENTS SECRETS, c'était pas si mal".

J'ai trouvé ça complètement ridicule. L'interprétation pour commencer : à chaque fois que je voyais Caubère, j'avais envie de rigoler. Même la scène où il pète les plombs et est censé devenir terrifiant, il est pas crédible une seule seconde. On m'a d'ailleurs fait remarquer "putain, tu fais plus peur que lui quand t'es en colère"... Le reste du casting est au diapason, seul Sisley m'a paru ne pas surjouer.
Niveau mise en scène c'est du grand n'importe quoi : on veut faire du tendance pseudo-docu mais on accumule les références à HEAT (dont notamment encore une "fusillade qui dépote"... mais ressemble à rien), GOODFELLAS, SCARFACE... et tout ça sans aucune réelle maîtrise. Mention spéciale au plan sur Magimel devant son aquarium : attention, il réfléchit !
Et les dialogues, putain. Même dans BANLIEUE 13 ils auraient pas retenu de telles répliques !
Grandiose.