Forum de FilmDeCulte

Alors le film m'intéresse pas spécialement par contre, je voulais savoir si la BO était de Daft et comment elle était ? Sans doute plus ambient que house, mais bon, à tout hasard je demande...

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Delirium Tremens

Tu l'as vu dans le cadre d'un festival ?

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Depuis leur dernier album j'ai perdu totalement foi en nos deux robots french touch. Ils ont du enregistrer ça en 10 minutes. 30 secondes de sample mis en boucle. Je n'ose même pas imaginer ce film "concept" ça doit etre effectivement un beau bordel assez chiant...

Séance unique tous les samedis à minuit pendant un an dans la sympathique salle du Panthéon (sponsorisé par les Cahiers). Ceci est une volonté des Daft Punk qui veulent casser le schéma classique de distribution des films, mais cela trahit déjà une certaine prétention à vouloir "fabriquer" un film-culte rien qu'en créant un buzz.

Avec Electroma, Les Daft Punk signent donc un film-trip qui s'apparenterait fort à une version remixée de Gerry, mais en beaucoup plus roublard. Facile d'obtenir de belles images quand on va tourner dans ce désert antonionien, facile de produire une étrangeté quand tous les habitants d'une petite ville portent tous des casques noirs... De plus, la thématique du robot qui désire être humain est vraiment traitée en surface, on dirait parfois un (très) long clip étiré sur 1h15.

Malgré le style assez poseur du film, ça reste plutôt envoûtant (faut dire que la musique aide beaucoup) et formellement bien soigné pour ne pas sombrer dans l'aberration filmique. Même si le fond du film ne vaut pas tripette, difficile de nier quelques belles fulgurances esthétiques, notamment ce dernier plan vraiment sublime, qui justifierait presque la vision de cet OFNI.

3/6

Film totalement incroyable qui demande à être vu dans un état second... Idéal en cette période de commémoration d'Antonioni.

Je me suis parfois demandé si c'était une parodie de films experimentaux... Si ça ne l'est pas, ça décrédibilise bien le genre.

Je viens d'apprendre que le film vient de sortir en DVD dans l'indifférence générale alors que je trouve absolument sublime ce film que j'avais découvert à Cannes et qui n'a jamais connu de distribution nationale. Je me suis pris le DVD direct.
Je replace ma critique :

Un film concept où deux robots vivant dans un monde uniquement peuplé de robots, veulent devenir humain. Le film emprunte enormement à Gerry de Gus Van Sant et c'est son plus gros défaut. Certains plans y sont copiés à l'identique, c'en est assez hallucinant. Cependant en immense admirateur du Gus Van Sant j'ai été totalement emballé par celui-ci également. Une ballade desespérée de deux personnages muets vers une humanité qu'il ne trouveront jamais. J'ai vraiment été emporté par le film et, au final, ému du sort des personnages. La photo est vraiment sublime et certaines images sont agréablement et durablement hypnotiques. De plus la musique du duo est assez loin de ce qu'il font habituellement et on se retrouve plutôt avec un album de chansons assez variés qui n'ont plus grand chose à voir avec la musique electronique. Bref le film est une petite merveille qui, si l'on accepte le pompage massif de Gerry contient de purs moments de grâce.
5/6

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CroqAnimement votre

Attention, le +/-

+
La Bande son. Tout ce qui comporte du Brian Eno et du Jackson C. Franck mérite respect, rien que pour la tracklist, d'autant qu'il y a un beau passage sur Miserere, et que je ne connaissais pas les morceaux des deux artistes précités.

Certaines images, très très inspiration au cinéma des 70's (bon, le seul qui me vienne en évidence est Zabriskie Point), mais l'ensemble est très beau, très censé.

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C'est un peu chiant, comme ça, l'après midi...
C'est même beaucoup chiant en DVD, comme ça...

Un film beau mais chiant, mais beau...mais chiant.

3.5/6

Une déception pour moi, le fan d'Interstella 5555. (Oui, ça n'a rien à voir)

J'avoue que comme pour tout je reste curieux mais quand j'avais quelques craintes au sujet d'Electroma. Et puis Daft Punk j'aime bien mais c'est pas un amour qui m'a poussé en salles finalement (bon, vu le jeu de cache-cache auquel il fallait jouer pour voir le film...). J'avais peur que ça soit froid, poseur strike a pose et imbitable, ça a renversé toutes mes craintes. Dès le début j'ai trouvé le côté Pinocchio-electro super émouvant, avec cette espèce de marche désespérée à masques qui fondent et décor cramé, et qui se transforme en lente errance métaphysique parcourue de fulgurances visuelles, comme la torche des derniers instants. J'ai trouvé ça, qu'il s'agisse des cadres ou de la photo, visuellement à tomber. Ma seule réserve c'est effectivement le côté décalque de Gerry qui parasite un peu la vision parfois (ça va au-delà de la simple influence assez souvent). Le reste, c'est du pur trip hypnotique qui a marché sur moi au-delà de mes espérances.

Pour moi c'est ce que Daft Punk a fait de mieux en fait.

5+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

En grand fan de Gerry (et un peu de Daft Punk), je me suis toujours dit qu'il faudrait le voir un jour. Leur Epiloque m'en a rappellé l'existence et je m'aperçois qu'il est sur youtube.

Je lis des critiques enthousiastes plus haut alors que le pompage éhonté n'a échappé à personne. Mais c'est vrai qu'il ressort du film une vraie candeur et un enthousiasme d'étudiant qui s'éclate avec une caméra dans le désert. Malgré, ses 72 minutes muettes qui pourraient en faire 20, ça n'apparait même pas prétentieux. Le duo s'est fait connaître en samplant des vieux morceaux et la même chose au sur pellicule, ça fait la blague. Ca rappelle même la technique d'un autre duo : Delépine et Kervern.

Ca vaut pas plus qu'un 4/6 gentil, faut pas charrier quand même.

J'en garde un excellent souvenir.

C'est un peu pareil pour leur musique ...

Un autre duo électro, KLF, a fait 15 ans avant un bon moyen-métrage, egalement un road-movie "à concept" pata-antononien, à l'époque de the White Room, qui a influencé Electroma (personnellement je me sens plus d'affinités musicales et esthétiques avec leur univers, qui possède un côté situationiste et dada, qu'avec Daft Punk et son grand recyclage plus post-moderne dans l'esprit, avec l'idée très française que le goût peut remplacer les idées - je suis bien conscient de tomber justement en plein dans ce travers en comparant les deux).

Plutôt les Alpujarras que la Vallée de la Mort.

Le ralenti sur l'un des robots en feu en pleine nuit noire sur fond de Jackson C. Frank, ça reste mémorable. Le film est loin d'être passionnant, mais présente quand même quelques belles fulgurances formelles.

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Arguing on the internet is like running in the Special Olympics. Even if you win, you're still retarded.

Il y a du jackson c. frank sur brown bunny non ? Tout ça c'était cool à l'époque maintenant on est passé à autre chose.