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MessagePosté: 27 Oct 2007, 16:09 
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Je pensais pas y aller et la bande-annonce super bourrine m'a bizarrement convaincue (c'est pas comme si je pensais que le film allait être à l'image de cette BA montée comme un blockbuster).

En gros, j'ai un peu l'impression de voir Elephant en moins bien. Même atmosphère éthérée, sujet pas si éloigné mais moins fort.
Le côté déstructuré marche vraiment bien, ce qui est plutôt surprenant mais au-delà de ça, je sais pas.
C'est 1h25 qui en paraissent bien plus, c'est des séquences élégiaques en 8mm sur de la musique chelou (bruits de verres qu'on casse avec paroles bidons en français) qui tendent vers le remplissage systématique (à part la toute première où Van Sant exploite très bien les figures de skate et la manière de les suivre caméra à la main pour aboutir à une sensation d'apesanteur).
Bref.

3/6

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MessagePosté: 27 Oct 2007, 19:23 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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hal5 a écrit:
Bref un trip arty agréable à l'oeil mais un peu vain selon moi. 3-4/6

Voilà.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 27 Oct 2007, 21:22 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Oui, pareil. Trop pur, trop parfait.

A ne pas revoir en dehors des salles, par contre!


Je l'ai pourtant encore préféré chez moi ...

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MessagePosté: 27 Oct 2007, 21:24 
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Robot in Disguise
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De base, j'ai du mal à regarder les films à la télé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 27 Oct 2007, 21:25 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
De base, j'ai du mal à regarder les films à la télé.


J'aurais dû préciser, sur projo - je ne regarde plus de films sur une télé non plus

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MessagePosté: 28 Oct 2007, 21:30 
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Une nouvelle version de l’affection.
Paranoid Park est il affecté ? Est il intense ? Provoque t il les larmes ?... Il ne semble pas, l’œuvre est fluide, douce et liquide, à l’écoulement tranquille. Ce positionnement apparait clairement comme paradoxal, un trauma se situant au centre de l’œuvre. Comment est mise en scène l’affection liée au drame dans ce dernier opus de Gus Van Sant ?
Contrairement au mal omniprésent et latent d’Elephant (qui découlait sur la virtualisation du monde), la dénégation du malaise, de la souffrance, de la culpabilité, nous ouvre sur une légèreté factice (en ce qui concerne le personnage), un jeu de miroir et d’apparences qui exacerbe la touche comique des films précédents de l’auteur.
Le trauma ne doit pas se matérialiser en affection visible, le virtuel ne peut en aucunes façons, comme dans Elephant, devenir matière concrète et palpable. Un film sur l’émotion retenue…la rigidité affective.

On pourrait affirmer grossièrement : Au sein de la première partie l’émotion est masquée, cachée, nous sommes les victimes (nous spectateurs) de la dénégation et du refoulement ; deuxième partie, l’affection fait son apparition, le masque tombe. Toutefois les choses ne me semblent pas aussi simples.

Le personnage principal écrit son histoire traumatique. Au commencement l’absence d’une image claire du drame vient rompre l’espace temps, le spectateur est perdu au sein de l’esthétique de la mémoire. Le skateur blond doit accepter son acte. Cette acceptation correspond à la visualisation de l’action centrale. Après ça, lors de la dernière partie, l’affection (une seule scène véritablement époustouflante, sous la douche, où l’acceptation de la douleur est concrète) vient agrafer les morceaux d’espace temps disparates. Le règlement de la fiction provient de l’affect assumé.
Elephant se situe avant et pendant le drame, Paranoid Park est la description de l’après… Irrémédiablement le film touche à l’intime, pas de métonymie présente. Pour preuve le groupe de skateurs dans le couloir du lycée ; cette image vient masquer le coupable, l’image groupale tient à distance de l’intériorité.
Le rythme rapide du montage et de la narration vient de ce rapprochement de l’intime, le monde n’a rien à voir là dedans. Au début du film, un plan long (un des rares), lorsque l’inspecteur interroge notre skateur, la caméra se rapproche progressivement de lui au fur et à mesure que le flic parle. Gus met en scène se passage de la distance à l’intime… Elephant est le drame qui explose aux yeux du monde entier, Paranoid Park est l’œuvre de drame intérieur et intime.
Ici le mal virtuel est incarné par la déconnexion de l’espace temps du film et il se radicalise par l’affect libérateur (en fait c’est l’affect revécu, assumé) et non en furie sanglante. Le drame créer le mal dans Paranoid Park et non l’inverse. Aucunes causes au drame ne sont évoquées, notre « héro » est un pur concentré de fiction naissante, sans passé ni devenir. Une boucle légère d’espace temps qui refuse son ampleur dramatique (au même titre que son personnage).

Je reviendrai sur d’autres aspects du film.

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MessagePosté: 01 Nov 2007, 07:56 
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Karloff a écrit:
Après son éblouissante trilogie expérimentale - Gerry, Elephant, Last Days-, Gus Van Sant s'offre une petite récréation poétique avec Paranoid Park, l'adaptation d'un court roman de Blake Nelson sur un jeune ado recherché pour un homicide involontaire. Mineur donc, mais même les petits films du réalisateur de Portland sont empreints d'une poésie sidérante. Sublimées par le travail du chef opérateur Christopher Doyle, les séquences de skate mettent le spectateur dans un état d'apesanteur ouaté... Plus qu'une seconde Palme d'Or, Gus Van Sant pourrait bien recevoir un second prix de la mise en scène après celui obtenu pour Elephant en 2003.


Ah le coquin. Tu n'avais pas mis de note et tu avais oublié d'aborder le manque d'émotion.

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MessagePosté: 03 Nov 2007, 21:56 
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Tomber amoureux de Gabe Nevins ne suffit pas pour faire un bon film

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MessagePosté: 04 Nov 2007, 15:58 
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Bien mais beaucoup moins apprécié que Elephant.

3.5/6

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Balzac m’a fait comprendre une chose : la beauté d’une femme est un trésor qui n’a pas de prix...


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MessagePosté: 06 Nov 2007, 10:17 
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Surprise, surprise...

Moi qui ne suis jamais entré dans la trilogie Gerry/Elephant/Last Days (je me suis même barré de la salle pour le dernier, en plein milieu du clip des Boys2Men), je reviens ébahi, contre toute attente, de Paranoid Park.

Ce qui fait que cette année, le cinéma américain me semble plus esthétiquement puissant et plus intelligent que jamais, est synthétisé dans ce magnifique film et je m'en vais tenter de vous expliquer pourquoi...

La séquence qui pour moi fut centrale dans ma compréhension, dans mon aprréhension du film, est celle, a priori banale, où Alex emprunte la bagnole de sa mère pour se rendre à Paranoid Park. Plan fixe sur lui conduisant, arrière-plan noir, où passent, irrégulièrement, les lumières des phares. Van Sant procède ici à trois ou quatre jump-cuts, découpant en autant de séquence ce trajet qui ne le nécessitait pas narrativement. À chaque séquence, une ambiance sonore (musicale ou non) différente, et une intensité lumineuse d'arrière-plan variable. À peu près aucune variation dans le jeu de l'acteur, mais par l'audiovisuel (Kouletchov réinventé?) une variation précise d'intensité, d'aura, je ne sais comment dire... Tout ceci aboutissant à une commande de fast-food.

Séquence gratuite? Non : séquence centrale. Comme on peut dire des deux Grindhouses qu'ils sont des films juke-box, remettant les vieux tubes du ciné au goût du jour, Paranoid Park est un film shuffle (tant au niveau narratif qu'à celui de la mise en scène), interrogeant les régimes d'images et les limites de leur contamination sur le réel.

Film de cinémas, en fait.

Paranoid Park, c'est un peu le négatif d'Inland Empire : dans le film de Lynch, une femme s'oubliait un soir devant la télévision et se surprenait à être profondément bouleversée par tout ce qu'elle voyait, quand bien même il pouvait s'agir de la pire nullité ; dans celui de GVS, un jeune homme issu de cette génération de l'image, s'aperçoit, confronté à une situation relevant communément de la fiction, que le réel n'a rien à voir.

Ce qui semble ci-dessus très théorique ne l'est à l'écran jamais : contrairement à un Elephant qui cataloguait les éventuels marqueurs du passage à l'acte et ne faisait rien d'autre, avec un supplément de classe, certes, que ce n'importe qui fait toujours d'un fait divers, çàd sous couvert d'étude de cas (ici cataloguer grossièrement les causes : c'est la faute au jeu vidéo, c'est la faute à hitler, c'est la faute à la vente d'arme, c'est la faute à tout ça et en même temps à rien de tout ça) aspirer surtout au spectaculaire du carnage, bref donner dans le cinéma socio-psycho, Paranoid Park s'interroge sur ce que, cinématographiquement, l'extra-ordinaire surgissant dans l'ordinaire provoque.

Pas besoin de montrer le tueur consommer de l'image pour savoir qu'il est de cette génération. Il suffit de laisser le petit frère lui raconter dans le détail, comme on se remémore une histoire arrivé à un pote, des séquences connues par coeur de Napoleon Dynamite (immense modernité, évidemment, GVS l'a bien compris, de la comédie teen US). Le seul recours direct aux médias (infos TV, journaux) est ici informatif, mais pas dans le sens noble du terme, mais bien pour s'informer sur soi-même : on cherche dans le journal ce qui s'est passé au coin de la rue, en prétendant y trouver l'Irak, l'Afrique, les sports... Mais on cherche avant tout un miroir de soi, même si ce qu'on y voit n'est pas des plus beaux.

Alex parle de différents niveaux de réel. L'écran donne à voir différents niveaux de fiction. Les deux se mêlent et plus le film avance, et plus Alex est amené à se défausser de la fiction. Tout y passe : film noir, film de collège, film burlesque, clip, pub... Jamais dit ouvertement en ces termes, sans cesse amené par la mise en scène, la photo incroyable de Doyle, la précision extrême du son.

Ce n'est pas du sampling, c'est du shuffle, ou du webzapping (çàd du zapping contrôle, du zaping choisi, pas le zapping au pifomètre de la télécommande), mais toujours du cinéma : les choix esthétiques en témoignent en permanence. D'emblée, le format : 1.37. Choix absolument pas de coquetterie, choix narratif fort en vérité. Pas tout à fait 4/3, évoquant la TV (format de pas mal de séries) ; tout à fait le cinéma (format inventé pour le cinéma parlant, mais tombé en désuétude depuis plusieurs années). Ce qui permet à GVS de ne pas avoir besoin de mettre d'images filmées au téléphone portable (marronnier des représentations des années 2000) pour nous rappeler pour autant leur existence, le continuum d'images permanent. La malice, ici, c'est de les évoquer en passant par ce format carré, donc, et le super-8 : comme si le cinéma se réinventait, retombait en enfance.

Aparté, ici, pour noter quelques petites choses. D'abord l'énorme tromperie de la b-a, qui non contente de faire croire à un thriller, se permet de recadrer outrageusement le film.

format b-a :

Image

format 1.37 (format du film) :

Image

Ensuite, la grosse faute de traduction (que qq'un a déjà relevée sur le forum des Cahiers -- il y en a d'autres, une inversion mère/frère par ex, un vrai boulot de cochon ces sous-titres...) sur une réplique qui est pourtant au coeur du dispositif narratif et de mise en scène du film : "Gentleman, this is the real deal" (lorsque les photos sont distribuées dans la classe) traduit en ST par : "Messieurs, tout est là", alors que la phrase d'origine nous dit en gros que ce qu'ils voient est vrai, que ce ne sont pas des trucages.

Et c'est justement cette photo qui fait remonter, physiquement et mentalement, le tout à Alex. Cette image qui ne ment plus. Pourquoi Alex refuse-t-il d'aller au cinéma, ensuite?



Les deux scènes du pont (la magnifique intro en accéléré et celle où Alex décide de jeter son skate) sont une autre manifestation de ce cinéma shuffle (notamment la 2è, ce shuffle sonore, mental, où est listé l'éventail des solutions de fiction, liées au film policier, pour aboutir à la solution de l'instant réel, planquer et fuir pour ne pas gâcher sa vie, car ce ne sont pas 90 minutes, mais grosso modo 90 années à venir).


La première séquence du film m'avait un peu inquiété... J'y sentais l'ombre de Marin Karmitz dans ces glissements ouatés trop beaux trop pubs, et cette espèce de french touch dans la zique... La suite m'a permis de comprendre que ça faisait partie du shuffle : ça, c'est le morceau de Karmitz, visuel et sonore, plus tard on aura le morceau de Larry Clark, visuel (dépucelage ado, piscine des Wassup Rockers) et sonore (b-o Wassup Rockers), etc, etc. Mais il ne s'agit nullement de la filmothèque ou de la discothèque idéales : Alex est plongé dans l'inconscient collectif du cinéma ; tout comme l'héroïne d'Inland Empire l'était dans celui de la TV.

Au final, si je pense qu'IE est au-dessus de PP, c'est p-ê parce que la modernité de l'audiovisuel US est actuellement du côté de la TV. PP est plus inquiétant sans doute, car il semble dire qu'il est temps pour le cinéma de faire le bilan... et de se retirer? Je ne sais pas. J'aimerais que le film dise : et de se réinventer. Mais ce que disent les derniers plans, c'est en somme ce que dit aujourd'hui Marker : regardez MTV, regardez YouTube : c'est eux qui détiennent les images. Nous ne sommes que des cinéastes.

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Dernière édition par Zad le 06 Nov 2007, 10:22, édité 2 fois.

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MessagePosté: 06 Nov 2007, 10:19 
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MessagePosté: 06 Nov 2007, 10:26 
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interrogeant les régimes d'images et les limites de leur contamination sur le réel.


C'est marrant parcequ'il a toujours fait ça.
J'aime beaucoup ta critique.

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MessagePosté: 06 Nov 2007, 10:30 
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mk 2 bibli : bon format (quelques pètes de son par contre :x )


sinon, j'ajoute : se défausser de la fiction passe par l'écrit.
et si GVS nous disait tout simplement que les images mentent toujours mais que les écrits, au moins, peuvent parfois dire vrai?

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MessagePosté: 06 Nov 2007, 10:32 
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ah oui, et la scène de la douche, ce n'est pas alex qui se lave du crime, c'est GVS qui se lave de Hitchcock.

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MessagePosté: 06 Nov 2007, 10:35 
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Je l'ai vu au mk2 quai de seine et à Cannes et j'ai eu l'impression que c'était deux formats différents. Le format au théatre Lumière était plus "carré" que celui de la place Stalingrad... :?

Sinon oui Zad, ton texte fait plaisir. Je trouve le film d'une richesse extraordinaire, tellement rare aujourd'hui et je suis content que tu le rapproches de INLAND EMPIRE, car c'est pour moi les deux films américains les plus intéressants cette année.


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