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MessagePosté: 26 Jan 2011, 19:36 
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Robot in Disguise
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Je ne dis pas qu'on peut pas bien les formuler/écrire/jouer.

Mais 9 fois sur 10 c'est juste de l'écriture de dialogue cookie cutter pour donner du faux punch à l'échange.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 26 Jan 2011, 19:38 
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Mec qui attaque le seul dialogue pas trop pourri d'un film bardé de "tu comprends pas, c'est pas un don, c'est une malédiction".

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MessagePosté: 26 Jan 2011, 23:26 
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Plusieurs trucs qui m'énervent et que j'ai l'impression de voir souvent.

Quand une personne ou un groupe de personnes sont poursuivis par un ou des "méchants". A un moment les poursuivants sont ralentis ou même stoppés par un évènement quelconque. Le/les poursuivis s'arrêtent, se retournent et regardent. Et ne recommencent à courir que quand les autres se remettent à leur courir après. T'as envie de leur dire : "mais fous le camp bon sang, profite du répit pour mettre les voiles".

Le coup des portes jamais fermées dans les films américains ou les maisons dans lesquelles on entre comme dans un moulin, non seulement ça m'énerve, mais ça me fait flipper aussi. C'est vraiment comme ça chez eux, tout est toujours ouvert à tous vents? Alors, t'as le mec ou la nana qui sort la poubelle en laissant la porte ouverte et TU SAIS QUE LE TUEUR VA EN PROFITER POUR ENTRER DANS LA MAISON.
Et les maisons qui explosent quand une voiture rentre dedans. On a l'impression que toutes les maisons sont en balsa. Peut-être qu'il y a beaucoup de constructions en bois chez eux, j'en sais rien.
Ah aussi, dans les poursuites en voiture, les bagnoles qui continuent à rouler alors qu'elles sont complètement démolies.

Sinon, pour en revenir aux invraisemblances "scientifiques", quand c'est trop grossier, ça me fait aussi sortir du film. Ou pas y entrer du tout. Le jour d'Après, j'ai jamais réussi à rentrer dedans, je n'ai même pas regardé jusqu'au bout. En fait c'est la séquence des tornades sur Los Angeles qui m'a ôté l'envie de voir la suite (j'ai quand même continué à regarder une 20aine de minutes pour voir si ça s'améliorait, mais non). Je veux bien que ce soit un film catastrophe et apocalyptique et donc avec une forte exagération, mais là, c'était trop, j'ai trouvé ça ridicule.

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee


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MessagePosté: 26 Jan 2011, 23:42 
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Umanimo a écrit:
Quand une personne ou un groupe de personnes sont poursuivis par un ou des "méchants". A un moment les poursuivants sont ralentis ou même stoppés par un évènement quelconque. Le/les poursuivis s'arrêtent, se retournent et regardent. Et ne recommencent à courir que quand les autres se remettent à leur courir après. T'as envie de leur dire : "mais fous le camp bon sang, profite du répit pour mettre les voiles".

Je crois n'avoir jamais vu ça dans un film.

Citation:
Le coup des portes jamais fermées dans les films américains ou les maisons dans lesquelles on entre comme dans un moulin, non seulement ça m'énerve, mais ça me fait flipper aussi. C'est vraiment comme ça chez eux, tout est toujours ouvert à tous vents?

Oui.

Citation:
Et les maisons qui explosent quand une voiture rentre dedans. On a l'impression que toutes les maisons sont en balsa. Peut-être qu'il y a beaucoup de constructions en bois chez eux, j'en sais rien.
Ah aussi, dans les poursuites en voiture, les bagnoles qui continuent à rouler alors qu'elles sont complètement démolies.

Sinon, pour en revenir aux invraisemblances "scientifiques", quand c'est trop grossier, ça me fait aussi sortir du film. Ou pas y entrer du tout. Le jour d'Après, j'ai jamais réussi à rentrer dedans, je n'ai même pas regardé jusqu'au bout. En fait c'est la séquence des tornades sur Los Angeles qui m'a ôté l'envie de voir la suite (j'ai quand même continué à regarder une 20aine de minutes pour voir si ça s'améliorait, mais non). Je veux bien que ce soit un film catastrophe et apocalyptique et donc avec une forte exagération, mais là, c'était trop, j'ai trouvé ça ridicule.

Et t'es fan de Schwarzie?

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 00:03 
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Umanimo a écrit:
Sinon, pour en revenir aux invraisemblances "scientifiques", quand c'est trop grossier, ça me fait aussi sortir du film. Ou pas y entrer du tout. Le jour d'Après, j'ai jamais réussi à rentrer dedans, je n'ai même pas regardé jusqu'au bout. En fait c'est la séquence des tornades sur Los Angeles qui m'a ôté l'envie de voir la suite (j'ai quand même continué à regarder une 20aine de minutes pour voir si ça s'améliorait, mais non). Je veux bien que ce soit un film catastrophe et apocalyptique et donc avec une forte exagération, mais là, c'était trop, j'ai trouvé ça ridicule.

Essaie 2012.

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 08:44 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Matt Damon: Allo ?
Gamin: May Fair.
Matt Damon: Quoi ?
Gamin: May Fair. C'est l'hôtel où elle est descendue.


Dialogue Sorkinien en diable.

Ca m'énerve aussi ce genre de chose.


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MessagePosté: 27 Jan 2011, 19:22 
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Messages: 13943
Qui-Gon Jinn a écrit:
Quand un mec annonce "tout de go" une info essentielle à un autre, mais sans préciser le contexte, en pensant que l'autre va comprendre. Mais l'autre comprend pas, et du coup le premier doit expliquer.

Moi c'est plutôt le contraire, à savoir quand un personnage rappelle à un autre ce qu'il ne risque pas d'avoir oublié, pour mieux apprendre au spectateur son passif.

Exemple : "De toute façon depuis que tu as perdu toute ta famille dans un accident de voiture causé par un alcoolique récidiviste, tu n'es plus le même homme."

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 19:32 
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Déjà-vu a écrit:
Moi c'est plutôt le contraire, à savoir quand un personnage rappelle à un autre ce qu'il ne risque pas d'avoir oublié, pour mieux apprendre au spectateur son passif.

Exemple : "De toute façon depuis que tu as perdu toute ta famille dans un accident de voiture causé par un alcoolique récidiviste, tu n'es plus le même homme."


lol

Voilà, ça c'est la plaie des 20 premières minutes de films (exposition, trauma), et le lot de plein de séries (recontextualisation, enjeux)... alors que c'est pas si difficile de l'éviter finalement.

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MessagePosté: 27 Jan 2011, 20:12 
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Z a écrit:
Déjà-vu a écrit:
Moi c'est plutôt le contraire, à savoir quand un personnage rappelle à un autre ce qu'il ne risque pas d'avoir oublié, pour mieux apprendre au spectateur son passif.

Exemple : "De toute façon depuis que tu as perdu toute ta famille dans un accident de voiture causé par un alcoolique récidiviste, tu n'es plus le même homme."


lol

Voilà, ça c'est la plaie des 20 premières minutes de films (exposition, trauma), et le lot de plein de séries (recontextualisation, enjeux)... alors que c'est pas si difficile de l'éviter finalement.

Y'a mieux que l'éviter, c'est le faire de manière soit bourrine (là parce que je suis dedans, les flash-back dans la série Oz) soit tout en finesse dans un mode pas éloigné de ce que vous répertoriez (j'pense à War Of The Worlds où ca passe nickel en trauma familial classique mais fondamentalement essentiel). Bref, faut savoir relativiser les poncifs selon des critères moins généraux qui sont de l'ordre du talent d'application particulier. C'esdt un peu comme dénoncer des parties musicales similaires dans différentes oeuvres de Beethoven...


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MessagePosté: 30 Jan 2011, 13:07 
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Dans les films américains, les personnages adorent lancer les objets plutôt que de les donner directement à la main. C'est plus dynamique.

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MessagePosté: 31 Jan 2011, 01:43 
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Le quoteur fou
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Localisation: Hill Valley
Pandor a écrit:
Je baise avec mon soutien-gorge

Ca m'énerve toujours, ça. Y a quand même moyen de montrer une nana à poil sans enfreindre les critères du tout public.
Dans le genre, j'avais bien aimé smallville

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MessagePosté: 05 Fév 2011, 11:55 
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Le poncif scénaristique vu et revu : le traitre est : le meilleur ami / le chef / la seule personne en qui le héros a confiance / etc.

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MessagePosté: 06 Fév 2011, 00:48 
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Localisation: Rebirth Island
Umanimo a écrit:
Le poncif scénaristique vu et revu : le traitre est Liev Schreiber


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MessagePosté: 06 Fév 2011, 02:28 
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Localisation: Fortress of Précarité
deudtens a écrit:
Umanimo a écrit:
Le poncif scénaristique vu et revu : le traitre est Liev Schreiber

Grave.

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MessagePosté: 06 Fév 2011, 12:44 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22709
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
deudtens a écrit:
Le poncif scénaristique vu et revu : le traitre est Liev Schreiber

lol!

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