Forum de FilmDeCulte

C'est pas parce qu'elle joue pas qu'elles sont pas émouvantes, hein. C'est même peut-être parce qu'elles sont émouvantes qu'on a l'impression qu'elles jouent. Le gars de pickpoket me bouleverse sans avoir besoin de savoir jouer. Mais c'est ça quelque part un grand acteur de cinéma. C'est pas parce qu'il est bon que James Stewart m'émeut, mais parce qu'il y a en lui quelque chose de profondément touchant. La seule différence entre les grandes vedettes Hollywoodiennes et les modèles bressoniens, c'est que Bresson a ôté le fard du théâtre.

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N'écoutez pas Film Freak

Ben...oui
Je me suis laissé tenter par ce film en voyant souvent revenir le nom de Bresson, sans me renseigner au préalable sur l'approche du cinéma proposée par celui-ci. Je peux comprendre cette démarche, mais ce "non-jeu" est probant lorsque le personnage est silencieux (effectivement, j'ai vu le film hier et je ne peux pas nier que l'image de ce héros maussade et inexpressif ne me trotte pas dans ma tête)
Mais c'est quand ils parlent qu'est le problème, je trouve que l'émotion provoquée par ce refus de jouer est réduite à néant par ces vois monocordes et ces dialogues plats...

Mais c'est peut-être un coup de main à prendre oui, je tenterais de regarder Un comdamné à mort s'est échappé en occultant ce fait, ou plutôt en me mettant dans la tête que c'est une part de la démarche du réalisateur.

Un condamné à mort s'est échappé est moins blanc dans le jeu, et de toute façon l'aspect très méthodique de l'action fait que ce parti-pris de "non-jeu" se fond très naturellement dans le récit, on y pense rapidement plus du tout. Donc faut pas trop avoir peur, Pickpocket est à tous points de vue le film où ce style Bresson est poussé au paroxysme (mis à part ses films couleurs encore plus particuliers), tu as commencé par le plus difficile !

Aïe, ça coince chez moi aussi. Je vois de quoi Tetsuo veut parler, mais moi ça ne me parle pas vraiment et je n'ai pas senti la moindre émotion devant ce film dont les personnages m'ont semblés vides et abattus, de bout en bout.

Bien sûr que l'on peut trouver ça maussade au premier abord, sans chercher nécessairement à se renseigner à mort sur la théorie autour du cinéma de Bresson, car pour ça il faut bien quelque chose qu'y nous y incite, à travers la vision de ses films. J'avais déjà bloqué sur Mouchette, donc même si je ne vais pas totalement laisser tomber, je ne me précipiterai pas non plus sur le reste de sa filmo.

Après Castorp qui préfère Capra à Lubitch et Cantal qui kiffe Les Enfants du paradis, Mickey Willis vient de rejoindre le club des foruméens décevants... Mon désespoir s'arrêtera-t-il un jour ?

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Moi ce qui me déçoit, c'est que tu regardes des films.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

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Marcel Carné > Robert Bresson, voilá prend toi ça !