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JEAN PIERRE LEAUD de François Ayroles, chez Alain Beaulet éditeur.

Une petite BD de 20 pages, à la limite de l'experimental, avec un dispositif plutôt étrange. Page de gauche, deux types dans un cinéma. Un des deux est fan de Léaud et divague sur l'acteur. Page de droite, des tableau montrant le déroulé de la vie imaginaire d'un Jean Pierre Léaud fictif. Chaque tableau semble illustrer un titre tiré du mélange de deux titres de films de truffaut ( qu'il y ai Léaud dedans ou non).





La réussite de ce petit bouquin tient à ce qu'il parle plus de cinéphilie que de cinéma, d'une vieille cinéphilie d'avant la vidéo, où c'était la mémoire qui tenant lieu de vidéothèque, avec les remontages, fantasmes et exagérations qui vont avec.

JEAN PIERRE LEAUD fonctionne comme ça, il est de mauvaise foi avec son sujet, il s'approprie l'acteur, le sacralise, mélange un peu tout, ne se souviens plus très bien mais en parle quand même.

Et au bout du compte, il est juste.

Du même auteur, vient de sortir la compilation de ses récits courts : TRAVAIL RAPIDE ET SOIGNE, chez L'Association. Ca respire le talent et l'intelligence.

La page sexe :

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Pré Carré

t'aurrais pus m'en parler quand j'étais chez toi
j'avais plus rien aà lire après 6 heure du matin !

jiko, tu as déjà lu bobi de georges bess? ça te plairait bcp je pense.
bienvenue lewis!

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Merci pour l'accueil !

Je viens de finir de lire tout le topic BD, ya des bons trucs, je suis juste (encore ?) déçu par jiko qui a oublié, dans la présentation de Locas et Palomar, de remercier l'homme qui lui avait fait découvrir cette série INCONTOURNABLE, vous l'aurrez deviner, votre serviteur...

hihihhi

pas taper jiko, pas taper !

sans déconner, LISEZ BIEN ! LISEZ LES HERNANDEZ BROTHER !

Hé hé hé, ce cher Lewis...

Mais chacun son jardin secret.

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Pré Carré

Bon, je sais pas si vous en avez parlé ici, mais quand même :

Je viens de terminer :



"L'autre fin du monde" d'Ibn al Rabin et c'est pour moi le même choc que la lecture de "Lapinot et les carottes de Patagonie" de Trondheim.

C'est sur que certains vont tiquer en disant c'est quoi ce truc tout vide (j'ai eu du mal à défendre ce choix devant mon libraire préféré), mais après lecture, la question me parait aussi saugrenue que quelqu'un qui critiquerait un dessin animée en disant : "ça ne peut pas être aussi fort ou aussi bien qu'un "vrai" film".

Vive le minimalisme en bande-dessinée ! Mort au réalisme qui tue la poésie !

Avec son arc, Ousmane Dioum est le meilleur chasseur de toute la langue de Barbarie, cette presqu'île qui sépare l'Atlantique de la côte sénégalaise. Avec ses collets, Jean Gadoix est le plus habile braconnier de la commune de Roche-Vialard, dans le département de la Haute-Loire. À quelques milliers de kilomètres de distance l'un de l'autre, Ousmane et Jean ne savent pas encore que le cours de l'histoire va bientôt les emporter dans son flot tumultueux : le siècle vient d'entrer dans sa quatorzième année.

Ca sera un avis de touriste car c'est le type de bd en épisodes de chez nous que je lis jamais *enfile son short et chope sa bière*. Je trouve ça correctement troussé visuellement, bien décousu parce que tu sens qu'on veut te prendre deux fils avant d'en faire un noeud mais le noeud tarde et tout se cotoie mochement. Mais surtout, je trouve ça totalement anecdotique sur 50 pages et me demande pourquoi on ne part pas directement d'un volume plus gros. J'avais prévenu sur le tourisme. Du coup bon ben hop c'est mangé et c'est passé...ça sort début octobre je crois.

(je connais pas du tout Lax)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Oui, 1200 pages de narration virtuose qui passe comme un charme.
Et c'est drole, et avec une petite larme sur la fin en ce qui me concerne.

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Pré Carré

Ah ah ah ! Le truc classique du dessinateur qui galère avec les pieds et les enfoui systèmatiquement dans le sable (ou hors cadre).

En plus, la plupart du temps c'est juste un complexe, je suis sûr qu'il sait très bien les dessiner ces pieds, mais là le sable ça sent vraiment l'esquive.

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Pré Carré

Un homme part, laissant derrière lui femme, enfant, et sa misère. Il part avec l'espoir de trouver une vie meilleure dans un pays inconnu, de l'autre côté de l'océan. Il découvre une ville déconcertante, où absolument tout lui est étranger, du langage aux coutumes. Avec rien de plus qu'une valise et quelques billets, il cherche un endroit où vivre, et le moyen de gagner sa vie.

Je sais pas combien pèsent les superlatifs ici mais voici une bd absolument sublime, récit sans dialogue d'exils où Ellis Island est projeté dans l'allégorie fantastique, avec des visions stupéfiantes de cité tentaculaire et d'apocalypse légendaire où l'inquiétude muette rappelle un peu Thomas Ott, avec une dimension plus axée vers le merveilleux amer et sépia. Probablement une des plus belles choses que j'ai eues entre mes mains depuis des mois, et je parle pas forcément que de bouquins.

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Doll, it's a heartbreaking affair

La couverture est sublime... C'est sorti ?

Et c'est encore plus beau dedans.



Vi cette année. Chopé tout à l'heure chez 'Super héros' rue Saint Martin.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je voulais en parler il y a quelques temps, et puis finalement non.

Ca tient plus de l'album d'illustrations que de la bd. C'est plastiquement sublime en effet, mais complètement creux et un peu naif esthétiquement. A parcourir certainement, mais je ne crois pas que ca aille très au-delà du "whaou" initial, ce qui est d'autant plus dommage quand on voit le boulot de fou... A suivre...

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Ah bah je viens de trouver des planches sur le site officiel de l'auteur:









en petit

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah bon ? Y'a un texte qui va avec ? Ou c'est juste des planches sans lien narratif entre elle ?

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Pré Carré