Forum de FilmDeCulte

Bon, sinon, j'ai enfin commencé la relecture de mes "Love & Rockets", meilleur truc du monde, la richesse de l'univers, l'écriture des personnages, la maitrise du language de la BD, c'est fou.

fais-toi plaiz lewis : http://bowwindow.canalblog.com/

sinon j'ai fait un saut au virgin des champs tt à l'h, ça faisait très lgtps, je voulais me poser et bouquiner, j'ai passé une demi-heure à ouvrir et reposer des bd qui se ressemblaient toutes, y'avait même un nouveau Bastien Vivès, c'est dire...

tu m'étonnes qu'à ma dernière virée chez Aaapoum-Bapoum y'avait quasiment aucune nouveauté, que des oldies, en tête de gondole. Et des oldies tous plus merveilleux les uns que les autres, bien sûr.

(heureusement qu'il y a encore Cornélius, quoi...)

(le bouquin collector de killofer à l'asso est joli, mais 29€ faut pas déconner)

Elles donnent quoi les éditions américaines alors ? c'est de la belle ouvrage ? et le papier ? et l'encre ? et le livre ? et l'encollage ? les cahiers sont cousus ?

Dinoutou ! Dinoutou ! Dinoutou ! Dinoutou ! Dinoutou !

"Luba", de Gilberto Hernandez

(le bouquin collector de killofer à l'asso est joli, mais 29€ faut pas déconner)

HARD WEST de Matti Hagelberg, chez L'Association.

Calamity Kid est une BD de western italienne à succès, créée en 1935 par Romano Uccelli. Elle a été par la suite reprise par plusieurs auteurs jusqu'au début des années 90 où elle fut confiée au finlandais Mikko Komu. Celui ci fait petit à petit dévier la série vers un style de plus en plus personnel. Hard West fonctionne comme un reportage sur le sujet, recueillant la parole des fans au fil de l'évolution du Calamity Kid.
Il faut savoir que Calamity Kid n'existe pas, que Hard West est une fiction, un faux documentaire très crédible qui s'enfonce tranquillement dans l'absurde.



Hagelberg est un auteur finlandais, surtout connu pour ses planches en carte à gratter très travaillées. Ici c'est l'inverse, un trait rêche, un dessin minimaliste et répétitif de visages et de corps simplistes et anguleux. On peut avoir peur du récit concept, du dessin repoussoir, et pourtant ce livre est fantastique. Une sorte de Wimbeldon Green mais en négatif, rageur et critique, une machine anti-geek en fait, qui souligne combien le discours du fan est sans objet, déconnecté de l'œuvre, enfermé dans un désir de permanence et de nostalgie. Le gag final est un des plus beaux vus en BD depuis longtemps.
Chef d'œuvre.

et première BD depuis longtemps qu'il me semblerait logique d'adapter en film.
j'en rêve...

bouquin EXTRAORDINAIRE

Vous trouvez une faiblesse au media en lui même ou quoi ?

C'est pas la première fois que je lis ce genre de phrase ici et je ne veux pas être faussement provocateur mais c'est quoi cette obsession que vous avez tous ici de vouloir adapter les bonnes bandes-dessinées en films ?

Vous trouvez une faiblesse au media en lui même ou quoi ?