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Clairement pour la vente directe, après ça nécessite un important investissement personnel,
Oui, c'est un temps fou pour la communication (la mienne, celle de l'éditeur), c'est un nombre incalculable de mails à envoyer (et encore, il ne personnalise pas les mails), c'est un paquet d'exemplaires tests à envoyer aux libraires et aux journalistes (problème réglé : ce sera un PDF, pour la plupart, on réserve quelques ex papier quand même)...
Et évidemment, tout ça ne sert pas à grand chose vu que ça doit se construire sur des mois, voire des années. Ce que je ne fais pas (contrairement à certains ici qui ont déjà plusieurs milliers de followers, là où je plafonne à 300).
Sans compter le pognon de dingue (la deuxième signature prévue est en Bourgogne). Le moindre salon me coûtera le train et l'hôtel.
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un sujet fédérateur - ce que ne permet pas vraiment la fiction
Et selon le sujet, pas évident là-aussi de cibler la com.
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C'est aussi un business où il est très difficile d'avoir accès aux chiffres.
Un libraire m'annonçait, quelques mois après la sortie de mon deuxième, que j'en étais à plus de 150ex vendus. J'ai apris plus tard qu'elle n'accédait qu'à une seule base de données, et ne voyait donc qu'une partie des ventes.
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A côté de ça il y a des phénomènes éditoriaux amusants (et certes peu représentatifs) comme BHL, qui finance à fonds perdus ses projets culturels (livres, films), avec des ventes de livres qui peuvent paraître décevantes (mais il publie tellement que ça n'a rien d'étonnant - le mec a fait 14 volumes de ses chroniques du Point).
Il doit vendre beaucoup en direct aussi. Ma mère était à une signature, le gars en a écoulé une centaine... Moi j'en ai vendu 14 en trois jours de salon à Toulon