Forum de FilmDeCulte

Tu sens la vague?

Du côté de critikat, beaucoup ont aimé aussi.

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N'écoutez pas Film Freak

D'ailleurs j'étais pas venu mettre mon avis mais j'ai beaucoup aimé également. Dans mon top 3 Anderson avec Mr Fox et Tenenbaum. L'adjectif qui correspond le mieux au film est : mignon. C'est vraiment un joli film très mignon qui évoque une certaine nostalgie de l'enfance. Et alors que je pensais que le mini hipster personnage principal allait me gaver, au contraire je l'ai trouvé très réussi et touchant et pareil pour la fille. Et puis il faut dire quand même que le film est très beau, superbement réalisé (même si on commence à la connaître la mise en scène d'Anderson et qu'il ne se renouvelle pas beaucoup).
Après tout ce qui touche aux adultes n'est pas très intéressant mais ça passe, rien que pour le plaisir des acteurs (Norton très sympa, Willis pas mal, Keitel marrant, Murray étonnement très en retrait).
Un prix de la mise en scène à Cannes aurait pas du tout été volé.
Un film que j'aurais plaisir à revoir je pense.

4.5/6

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CroqAnimement votre

Pareil... Je trouve ça agréable à regarder, cette mise en images très graphique est agréable à l'oeil, mais je m'y ennuie terriblement, c'est tristement désincarné, rien ne me touche... Fantastic Mr Fox, que j'adore, était dont l'exception qui confirme la règle: Wes Anderson, c'est joli mais ça m'emmerde.

Bref, à moins qu'il ne revienne avec des marionnettes de renards, je vais arrêter les frais...

2,5/6 et donc la même note que The Life Aquatic (chouettes idées visuelles, chouette casting, chouette BO, idées absurdes, etc... mais je me fais chier)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais non là tu craques!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bien aimé, mais moins que les autres Anderson.
Ca reste toujours aussi joli, souriant, léger, coloré. Les acteurs sont très biens, ça fait plaisir de voir Norton refaire un truc bien. Mention spéciale pour Willis aussi, qui n'est jamais aussi bon qu'en type mélancolique et discret.
Un des trucs que j'adore chez ce réal, c'est la composition de ses plans. Les objets sont tous soigneusement positionnés, pensés, pour donner à ses films ce look un peu maison de poupée.
Les gamins sont biens (surtout les autres scoots) mais en effet le couple principal n'est pas particuliérement attachant. Le film aurait gagné à parler des parents, du couple Murray/McDormand, de Willis, de Norton (qui a l'air tout déprimé).

4/6

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Je ne sais pas pourquoi, mais le petit trip symétrique-maniaco-géométrique, qui me gonfle chez tant d'autres cinéastes, ne m'a jamais vraiment gêné chez Anderson. Peut-être parce que la chose y est tellement poussée loin que je n'ai jamais l'impression d'un réal qui penserait tenir là une sorte de maîtrise supérieure de la mise en scène, comme ça peut être le cas chez tant de disciples de Kubrick and co. J'ai juste l'impression que c'est ses chaussons à lui, que dans ce cadre un peu autiste mais rassurant, il peut tranquillement libérer tout son potentiel. Du coup, le meilleur du film reste je trouve ce qui sonne le plus "Anderson" : l'ouverture, les passages didactique (= je dis, l'image montre), le final très pictural avec la tempête... Tout ce qui pousse à fond ce petit système, sans gêne.

Néanmoins, l'ensemble fait quand même un peu petit bras. L'émotion peine à poindre, le film peine à atteindre des sommets, les vraies belles scène ne vont jamais au bout. Je pense par exemple à la scène dans l'école, où le garçon croise des animaux dans tous les coins : j'ai l'impression que l'idée est à peine effleurée, que la scène ne va pas au bout de son étrangeté, de toute la poésie qu'elle aurait pu dégager. Je sais qu'Anderson a toujours apposé à ses bizarreries d'antiquaire une sorte de couche de grisaille et de désenchantement (pas loin de Kaurismaki, en fait), que cette relative sobriété fait partie du jeu pour éviter de virer à la pure maison de poupée - mais tout de même. Tout m'a semblé un peu étouffé sur ce mode-là, un peu "petit".

L'autre problème, et là je vois que je suis à l'opposé de tout le monde, c'est le garçon. Je le trouve absolument raté, acteur comme personnage : je ne lui trouve aucune qualité, ni intelligence, ni aura. L'espèce de charisme tranquille qu'on lui esquisse dans la première scène face aux filles-oiseaux ne se retrouve jamais par la suite, et face à la fille bien plus fascinante que lui, il ne fait jamais le poids. Je me suis pas attaché à lui une seconde. Les scènes entre les deux enfants seuls m'ont du coup parues globalement assez ratées, désincarnées, désinvesties de toute "magie" (même décalée, même burlesque), et comme c'est censé être le cœur palpitant du film, ça pose tout de suite un peu problème...

Enfin voilà, ça reste quand même très agréable. Comme dans des chaussons, vraiment. Cette maniaquerie assumée apaise, c'est comme se retrouver dans un parfait petit train fantôme.

ah moi je l'adore ce gamin.

Pareil.

J'en profite pour dire que le film vieillit très bien, j'ai bien envie de le revoir.

Enfin vu!

Disclaimer: j'ai adoré la Famille Tenembaum et surtout Rushmore. Alerte vendu pour Tetsuo et FF.

J'ai aussi beaucoup pensé à Tintin pendant ce film, sans pouvoir vraiment dire pourquoi.
Comme Tom l'ami des newbies, j'ai trouvé le garçon insuffisamment charismatique, alors que la fille m'a rendu pédophile comme Film Freak, alors même qu'elle a cette gaucherie moche de l'ado rouquine de base.
D'ailleurs, et c'est probablement lié, j'ai trouvé assez troublante la façon de filmer cette petite: la camera la caresse comme si elle était légale, ça m'a foutu mal à l'aise. Evidemment Anderson est sur la corde raide (si je puis dire) : ces enfants vivent une histoire d'adultes, comme des adultes, et il faut bien qu'on s'identifie un peu.
J'ai aimé l'ouverture, qui annonce une photo géométrique mais ça ne devient pas gênant parce que ça se calme vite dans le reste du film.
La mise en scène est bourrée de petits détails ironiques qui font que je veux toujours voir un de ses films : les gamins qui sucent des cailloux pour tromper la soif alors qu'ils sont au bord de la rivière, le chef scout qui écarte sa cigarette en visitant l'atelier des fusées, etc... Il y a quelque chose de virtuose dans cette façon de moquer ses personnages, tout en les rendant attachants.

Il y a quand même des déceptions sévères : les personnages adultes sont vraiment sans intérêt, au point que c'est probablement fait exprès pour mettre en relief les gosses, mais ça fait quand même de la peine de voir McDormand, Murray, Norton et dans une moindre mesure Willis sous-utilisés à ce point.
Pour le dernier je n'ai plus aucun doute, c'est fait exprès : le pauvre se tape les dialogues les plus convenus du flic de base. C'est bien simple, on dirait Darmon dans la cité de la peur, qui ne parle que par phrases toutes faites piquées dans des crime shows bidon.

Bref, un bon moment, grâce à un univers décalé et à un côté "lord of the flies" pas piqué des hannetons (la violence des enfants , mais clairement pas le meilleur Anderson, à cause entre autres d'un gamin qui ne parvient pas à éclipser les personnages adultes (tu m'étonnes, c'était risqué).

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

\o/


Lol, je retiens l'expression...
En même temps, d'une certaine façon, le cinéma ça sert aussi à ça.

A caresser les enfants ?

Carrément. Ce forum est de plus en plus pédophile

Sinon, mon histoire d'ironie bienveillante, JeanJacquesSchool en parle mille fois mieux, avec verve et érudition dans le topic Barry Lindon.
Après, il serait peut-être pas d'accord pour l'appliquer à Anderson.

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A foutre les mains dans le cambouis. Filmer une enfant / pré-ado comme quelqu'un de sexué, c'est non concret, c'est indéfinissable, ce n'est pas facilement "attaquable", mais c'est là - avec pour avantage d'être moins sujet en partage en couille façon pente glissante que n'importe quel texte écrit sur le sujet qui essaierait de t'expliquer (de justifier) pourquoi il est possible, à un moment, de regarder cette fille comme ça. Le trouble (devant ce grand écart gosse/sexué) qu'a ressenti Slacker il est passé, il a été communiqué (je l'avais remarqué aussi, d'ailleurs : pour le coup, le fait qu'elle ait l'air plus mure que le garçon raconte aussi une histoire), et personne traite pour autant Anderson de pédophile. Donc voilà, en ça, je trouve que le cinéma a de belles marges de manœuvres.

Tiens, ça me fait penser aux journalistes qui essaient d'aborder le sujet avec Larry Clarck en interview...

Chose faite hier soir et effectivement j'ai encore plus apprécié que la première fois.
Je suis totalement sous le charme de ce film qui te donne la nostalgie d'une enfance que tu n'as pas vécu. C'est très beau.
Il y a aussi toute cette dépression et cette mélancolie qui le traverse. Peuplé de personnages adultes tous plus déconnectés et dépressifs les uns que les autres. Ce n'est que par le pouvoir de l'imagination que le couple d'enfants va pouvoir vivre un semblant de bonheur. C'est très simple et j'adore ce mélange entre candeur du conte et mélancolie plus profonde et plus sombre. La poésie du film est très belle.
Et puis le film est super beau, une vraie splendeur.

Par contre j'ai trouvé le blu-ray dégueulasse. Image très moyenne et surtout ça pixellise et ça grésille dans les coins très sombres de l'image, ça m'a choqué, j'avais jamais vu ça sur un blu-ray d'un film récent. Assez déçu pour le coup (en plus il n'y a quasiment aucun bonus).

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CroqAnimement votre