Forum de FilmDeCulte

Une rue anonyme dans la banlieue de Melbourne. C'est là que vit la famille de Cody. Profession : criminels. L'irruption parmi eux de Joshua, un neveu éloigné, offre à la police le moyen de les infiltrer. Il ne reste plus à Joshua qu'à choisir son camp...

Impressionnant polar australien d'une sécheresse inouie, magistralement interprété, qui mérite parfaitement tout son gros buzz (Tarantino l'avait mis en 3ème de son top 2010). Une grosse surprise qui fait du bien et qui révèle donc David Michod comme l'un des talents les plus prometteurs de cette nouvelle décennie.

5/6

Ton premier topic créé depuis 2007.

Bravo.

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I think we're gonna need a helmet.

Merci.
Et je sens que tu vas vraiment kiffer ce film. C'est pas loin de "Goodfellas" par moments.

ON VA SE CALMER.

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97% sur Rotten Tomatoes.

(ça n'égale pas "Goodfellas" bien sûr, mais on y pense forcément, sans que ça soit une influence écrasante)

Et ton pote Guy Pearce est absolument génial avec sa moustache.

Je comptais y aller, t'inquiète.

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Les acteurs sont impressionnants, le film un peu moins dans son jeu de massacre fratricide, avec des tics que je n'aime pas, comme celio d'envoyer la musique après un dégommage. Un bon polar d'un réalisateur en train de faire ses gammes en tout cas, en attendant de faire preuve une originalité propre.

C'est quinze pieds en dessous des Affranchis mais mille fois mieux que The town.

4/6

On en a parlé comme LE film indépendant de l'année. J'irai pas jusque là.

Bon, c'est puissant. C'est fort. C'est sec. Ca démarre sur une scène complètement hallucinante, et le générique nous achève : musique super oppressante, plan rapproché sur une gravure du Lion King, on est dans le contexte.

La suite du film est un peu moins choc, l'action se dilate malgré des scènes d'une violence inouïe, pas tant dans les images mais dans les actes et les paroles, certains personnages étant des monstres sans émotions, d'autres se révélant finalement des lâches, et au milieu d'eux, celui qui va devenir le Roi de la Jungle (pas sans problèmes, cela va de soit).

Rajoutons le personnage de la mère, incroyable de ruse et de cruauté, mais aussi tellement humain.
La fin est magnifique.

Tout le film est tourné en plans très proches, avec une musique oppressante (et réussie).

Mais le film perd un peu de sa force en s'enfonçant dans quelques longueurs (la période de witness protection, le procès) et, finalement, démarre trop vite par rapport au rythme suivi après. J'ai un peu de mal avec le rôle principal, inexpressif au possible (à part sur une scène) et qui doit prononcer 200 mots tout au plus dans le film (hors voix off).

Au final, une réussite. 4.5/6

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I am the constant. You were always a variable.

Je rappelle que c'est sorti depuis 5 jours.

Et moi j'annonce que ça vaut pas le coup.

Le film pâtit trop de la comparaison avec The Yards.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Comme Pina c'est de la merde aussi, on aurait eu mieux fait d'aller boire un verre !

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Non.

Pour 99% des films, c'est mieux d'aller boire un verre que d'aller au ciné.