Forum de FilmDeCulte

N'exagérons rien. Le ton est clairement défini, sombre et réaliste. Ça n'empêche pas de petites touches de folie en effet. Mais toujours cohérentes.


Bah c'est pareil que dans les autres quoi. Mais ça jure moins quand tu l'utilises, vu le bordel dans le décor, la présence d'un carton n'est pas si surprenante que ça.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Mot lourd de sens...

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N'écoutez pas Film Freak

Déjà 3 millions de ventes.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Je me faisais pas trop de soucis pour lui.

Ah ouais, je réalise que je connais pas du tout la saga en fait (à part le carton en effet).
Ça me rend bien curieux du coup.

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CroqAnimement votre

Tout le monde s'en fout mais je vais faire un aveu : j'en ai rien à foutre que l'on casse le 4ème mur dans la fiction. Que ce soit dans le jeu video, le cinéma, la littérature, ou la BD. Je trouve ça énervant, d'ailleurs. Ou alors, il faut vraiment que ce soit allusif, pas flagrant à la Deadpool. Je trouve qu'une bonne oeuvre n'a pas besoin de ça.

+1000

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N'écoutez pas Film Freak

Et quand tout le monde se branle sur Kojima parce qu'AU MON DIEU IL CASSE LE QUATRIÈME MUUUUUUUUUUUUUUUR, putain les gars, il a pas inventé la littérature. Et surtout, et alors ?

Edit : je préfère que ce soit un excellent jeu video, point.

Je trouve que c'est un procédé tape à l'oeil et facile. C'est plus de "l'idée" qu'une expérience de gameplay qui connecte le joueur à l'univers du jeu, façon Brothers ou Limbo.




Et puis devoir me lever de mon canapé en pleine partie pour débrancher et rebrancher la manette, croyez-moi que ça me pète BIEN les couilles.

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N'écoutez pas Film Freak

Ce type de procédé m'insupporte en général mais dans MGS c'est une petite pièce d'un tout. Comme les petites mongoleries insérées ici et là au milieu du sérieux général.
C'est ce que j'aime dans la série et c'est ce qui me manque dans la plupart des AAA qui semblent faits par des robots et non par des êtres humains.

L'idée derrière "débrancher la manette", ce n'est pas briser le quatrième mur pour le plaisir de briser le quatrième mur, c'est essayer de se demander ce qu'implique le fait d'être un jeu vidéo, et quels potentiels ça ouvre. Psycho Mantis scannait aussi ta carte mémoire et s'amusait du fait que tu kiffais ISS 98, analysait ta manière de jouer pour mieux te traiter de lopette, etc. A un moment, tu dois contacter un certain personnage par fréquence radio et la fréquence en question se trouve ... en quatrième (mur) de couverture sur le boitier du jeu. Ce n'est pas juste un moyen de faire le malin, c'est éprouver les limites de l'outil. Comme faire des trucs chelous avec des Lego en les emboîtant au pied de biche. On peut s'en foutre, mais ce n'est pas gratuit comme ça peut l'être dans certains films qui n'utilisent cet aspect qu'à des fins de parodie ou pour adresser des clins d'oeil au spectateur.

C'est pour ça qu'un MGS est bancal par essence, comme un homme des cavernes face à son caca. Il va essayer d'y goûter, le jeter sur ses copains, et peut-être aussi faire de jolis dessins.



Ben tout de même, c'est ce questionnement permanent qui fait que tu n'es jamais trop sûr de l'objet que tu as devant toi. C'est du jeu vidéo sans balises, ce qui est un luxe inouï dans l'état actuel du jeu vidéo grand public (et peut-être même dans le divertissement grand public). Même pas en fait, car le "problème" MGS, c'est qu'il s'agit d'un jeu gros budget, mais pas d'un jeu grand public. Kojima se traîne une réputation usurpée de génie qui pollue le débat, mais voilà à part lui y'a pas grand monde qui essaie de pousser les murs.


Et puis, il ne s'agit pas de jeux qui sont gratuitement meta, ces bris-de-quatrième-mur© créent du sens, notamment lorsqu'on zoome sur MGS 2 qui n'est ni plus ni moins qu'un simulateur de fanboy, un jeu qui questionne l'envie du joueur d'incarner Solid Snake, et la docilité que ça implique vis-à-vis des ordres qu'on lui donne. Le gameplay est tout sauf parfait, c'est peut-être même le plus faible de la série, mais c'est au service d'un truc d'une précision hallucinante, où tout a été préparé (depuis la promo du jeu !) pour que le joueur ait l'impression de rejouer à un MGS perverti, pour l'inviter à s'affranchir de l'influence que le jeu exerce sur lui. Un jeu dont la conclusion serait "éteins ta console", putain. Alors tout ça au milieu d'un gloubiboulga complotiste parfaitement indigeste, avec ses vampires bisexuels, ses agents du KGB possédés par leur main, ses mechas T-Rex qui rugissent, ouais, c'est le côté bis de la série, on est en droit de trouver ça naze, ça l'est probablement, mais ça fait partie du contrat. J'échangerai pas ça contre des templiers du futurs déguisés en ingénieurs étude et développement.


Ché pas, ne pas aimer MGS, c'est comme ne pas aimer Godard, il n'y a pas lieu de s'en étonner outre mesure. La majorité des êtres humains n'aiment pas Godard, et ils ont probablement raison. Le truc c'est que Godard n'a jamais réalisé Godzilla, et c'est certainement ça le plus triste.

Bon, une dizaine d'heures de jeu plus tard... c'est une bombe.

Dix heures, et 10% du jeu.
Ta race.

Je n'ai pas pris mon pied comme ça depuis longtemps... depuis The Last of Us ?
Que j'ai terminé cinq ou six fois d'ailleurs.

Je m'étais régalé pendant plusieurs mois avec Crysis (partie du jeu avant les aliens), Skyrim (immersion, quêtes à tout va, traversage de décors à pieds), Far Cry 3 (viols collectifs de soldats) et autres joyeusetés. Mais ici, le côté bourrin et seul contre tous, est en plus surélevé d'un Splinter Cell cinq étoiles... c'est juste la folie.

L'univers japonais (auquel je suis hermétique) donne de jolies sensations, un côté décalé agréable. J'en avais super peur, mais au final ça passe plus que bien.

C'est surtout la densité de l'univers, les possibilités, le putain de gameplay de feu... qui me le rend incontournable.

6/6

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I think we're gonna need a helmet.

C'est marrant, je suis en train de me le faire. Gros gros kiff également. Gameplay qui tue, bonne sensation des armes, c'est vraiment un super jeu. Et pourtant quand tu commences à le tester tu as assez peur de te retrouver dans un FPS banal mais les sensations de combats, le bon équilibre sur les pouvoirs (bouclier et camouflage) qui pourraient facilement devenir cheatés…rendent l'expérience de jeu assez bonnard.

C'est un beau plaidoyer, que j'ai lu et entendu plein de fois, mais bon, voilà, c'est pas pour moi. Ou alors, oui, c'est rigolo, j'ai fait le 1er MGS sur PS One, et Psychomantis m'avait fait rire, à l'époque. Questionner le medium, le jeu video, à l'intérieur d'un gros blockbuster, je trouve ça très rafraîchissant. Maintenant, si je joue, je veux des jeux profonds, parfois des jeux qui le sont moins, mais je ne ne veux pas de jeux qui questionnent aussi ouvertement mon expérience. Si je veux un peu de subtilité, je veux surtout qu'on me laisse réfléchir tout seul.

La comparaison avec Godard est cool.
Chez Godard, je retiens plus le côté trolleur, empêcheur de tourner en rond, presque bricoleur du dimanche, que l'aspect intello. Comme chez Kojima.